Challenges of limiting pesticide residues in fresh vegetables : the indian experience
2002
Karanth, N.G.K.
L'Inde est le deuxième producteur de légumes après la Chine, avec 13,4% de la production mondiale. Des enquêtes menées par différents instituts de recherche à travers le pays ont montré qu'entre 50 et 70% des légumes sont contaminés par des résidus d'insecticides. Des méthodes rapides, peu coûteuses et sensibles telles que "l'empreinte digitale des pesticides" et les tests ELISA développés au CFTRI à Mysore, confirmés par des analyses plus sophistiquées de chromatographie à gaz (GC), ont révélé que le plus souvent la charge en résidus était inférieure aux seuils de tolérance, avec toutefois certaines exceptions. Souvent, des résidus de DDT et HCH ont été détectés. Il apparaît que les résidus chimiques dans les légumes sont le plus souvent transmis par le sol. Des cultures microbiennes capables de dégrader le HCH ont été isolées au CFTRI et utilisées avec succès sous forme d'un produit, "Agrocure", pour accélérer la dégradation du HCH dans le sol. Pseudomonas ptm+ ¿ une souche bactérienne pouvant produire un surfactant cellulaire en présence de HCH, a été caractérisée au CFTRI et utilisée en tant qu'agent de nettoyage, nommé "Baxeklen", pour lutter contre les pesticides présents dans les légumes. La bio-remédiation et le bionettoyage sont deux technologies extrêmement utiles pour limiter les résidus de pesticides dans les produits frais. (Résumé d'auteur)
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