Ludwigia grandiflora as host plant for Altica lythri Aubé (Coleoptera Chrysomelidae): In situ observations in the Natural Reserve Naturelle of Marais d'Orx (Landes, France) et laboratory experiments | La jussie (Ludwigia grandiflora) plante-hôte d'Altica lythri Aubé (Coleoptera Chrysomelidae) : Observations in situ dans la Réserve Naturelle du Marais d'Orx (Landes) et en laboratoire

إنجليزي. Altica lythri Aubé, a phytophagous Coleoptera Chrysomelidae has been often observed in France on Ludwigia sp. Some individuals have been removed in 2005 in two sites of dense beds of Ludwigia grandiflora of the wetland of Orx, a Natural Reserve (Landes, South West France), a place greatly colonized by this invasive plant. A survey in laboratory on the consumption of L. grandiflora by this insect has been undertaken showing that an adult individual could consume about 0,34 cm2 of leaf in 24 hours, a larva 0,12 cm2 in the same time. In 2005, many plants in some biotopes of this wetland showed traces of consumption. Although these first observations don't permit to specify the density and the distribution of the individuals on the whole site, an assessment of the impacts of this consumption remains necessary: little meaningful in the present context, they could contribute to the regression of the colonization however by this plant in sites with strong developments of these Coleoptera.

فرنسي. Altica lythri AUBE, un Coléoptère Chrysomelidae dont les larves et les adultes sont phytophages, a été observé à plusieurs reprises en France sur les jussies (Ludwigia sp). Des individus ont été prélevés en 2005 dans deux sites d'herbiers denses de Ludwigia grandiflora du Marais d'Orx, un site fortement colonisé par cette plante exotique envahissante. Une étude en laboratoire sur la consommation de la jussie par ce Coléoptère a été entreprise montrant qu'un individu adulte pouvait consommer environ 0,34 cm2 de feuille en 24 h, une larve 0,12 cm2. En 2005, au Marais d'Orx certaines zones semblaient particulièrement touchées par cette consommation. Bien que ces premières observations ne permettent pas de préciser la densité et la répartition des individus sur l'ensemble du site, une évaluation des impacts de cette consommation reste nécessaire : peu significatifs dans le contexte actuel, ils pourraient toutefois contribuer à la régression de la colonisation par cette plante dans les sites de forts développements de ces Coléoptères.