Exploring the benefits and limits of a mixed cattle-small ruminant grazing system in the Antilles | Le pâturage mixte bovins-petits ruminants : l'exemple des Antilles, intérêt et limites
2019
Mahieu, Maurice | Arquet, Rémy | Unité de Recherches Zootechniques (URZ) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) | Plateforme Tropicale d'Expérimentation sur l'Animal (PTEA) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
National audience
اظهر المزيد [+] اقل [-]إنجليزي. Mixed grazing systems, which bring together different livestock species, have benefits for animal health and make more optimal use of forage biomass. Here, we examined the utility of such systems for goat farming in the Antilles. In the French Antilles, when animals were grazed rotationally, the parasite loads of young goats decreased by around 90% when 50% of the goats (in terms of stocking rate) were replaced by cattle. Furthermore, when young cattle and sheep were mixed (using a metabolic weight ratio of 2/3 to 1/3), per-hectare yield increased by 23-24%. Improved yield was also seen with suckling goats, although their parasite loads did not seem to improve when they were grazed with cattle (a hypothesis is tested). In summary, mixed grazing systems could help improve the sustainability of livestock farms.
اظهر المزيد [+] اقل [-]فرنسي. Le pâturage mixte, associant simultanément ou parfois successivement deux ou plusieurs espèces d'herbivores, est une pratique très ancienne, qui a fortement régressé en France depuis le milieu du XXe siècle, avec la spécialisation croissante des élevages. Ce type de pratique a pourtant de nombreux avantages tant en termes de santé animale que de valorisation des biomasses fourragères et, au final, en termes économiques. Ainsi, aux Antilles Françaises, la charge parasitaire de jeunes caprins sevrés a diminué d'environ 90% quand on substitue 50% du chargement caprin par des bovins, dans un système de pâturage tournant. De même, l'association de jeunes bovins et d'ovins (environ 2/3 de bovins, 1/3 d'ovins, en poids métabolique) a permis un gain de production à l'hectare de 23 à 24%, par rapport à la production globale des deux espèces pâturant sur des surfaces séparées, à chargement global identique. Cependant, si le gain de production se vérifie aussi dans le cas de chèvres allaitantes, le parasitisme de celles-ci ne semble pas modifié par l'association avec des bovins. Ceci semble lié à la connaissance spatiale de l'hétérogénéité des ressources fourragères par les chèvres, qui entraîne une contamination et une ré-infestation équivalente lors du pâturage des zones les plus appétées, indépendamment du chargement relatif et de la présence d'une autre espèce. Cette dernière hypothèse est en cours d'étude. Le pâturage mixte s'inscrit dans la logique de la transition agroécologique et semble donc un moyen de renforcer la durabilité des élevages.
اظهر المزيد [+] اقل [-]الكلمات المفتاحية الخاصة بالمكنز الزراعي (أجروفوك)
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تم تزويد هذا السجل من قبل Institut national de la recherche agronomique