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Régime et comportement alimentaire du dromadaire dans son milieu naturel désertique en Algérie
2013
Slimani S. | Chehma A. | Faye B. | Huguenin J.
Le Sahara algérien, réputé par son extrême aridité, avec ses faibles disponibilités en eau et en pâturage, présente des formations géomorphologiques représentant les différents types de parcours qui offrent la seule ressource d'aliment disponible pour le dromadaire. La présence d'animaux au comportement agressif (ovins, caprins, bovins) accentue la situation perturbée de ces parcours, contrairement au dromadaire qui contribue à l'équilibre de cet écosystème. Notre suivi sur le comportement alimentaire du dromadaire, dans le Sahara septentrional algérien, a montré que son régime alimentaire est diversifié en été et au printemps (9 et 6 espèces consommées) et se base essentiellement sur les plantes spontanées vivaces. Les espèces broutées se composent globalement de 13 espèces appartenant à 10 familles variant suivant les saisons et l'offre fourragère des parcours. Dans une station donnée, 3 espèces représentent entre 67,75 % et 100 % des quantités consommées. Une de ces espèces, le "Drinn" (Stipagrostis pungens) est consommée en toutes saisons et en proportions importantes (23 à 43 % du régime). De point de vue quantitatif, le suivi des prises alimentaires, selon la méthode du nombre de bouchées, a montré que le dromadaire pratique une alimentation ambulante, parcourant quotidiennement de 20 à 50 km et prélève de petites quantités de chaque plante, estimées en nombre de 1 à 4 coups de dents, donnant des quantités de 0,7 à 3,9 g pour chaque espèce. Les quantités de matière sèche journalières, ainsi ingérées, varient de 4,04 à 39,4 kg, donnant une moyenne estimée de 2,7 à 3,4 kg MS/ 100 kg de PV/jour, suivant les saisons et la composition floristique du régime. Ces résultats sont en accord avec le comportement alimentaire spécifique du dromadaire qui lui permet d'être la seule espèce capable de mieux utiliser son écosystème hyper-aride et bien adaptée aux conditions désertiques. (Résumé d'auteur)
اظهر المزيد [+] اقل [-]L'espace pastoral dans la région de M'sila, Algérie : état et perspectives de réhabilitation
2014
Senoussi A. | Hadbaoui I. | Huguenin J.
L'état des parcours steppiques de la région de M'Sila traverse de profondes évolutions que nous avons étudiées en nous intéressant à la caractérisation et la forte transition des systèmes d'élevage moutonniers de cette région. Nous avons mené des entretiens auprès de 30 éleveurs, répartis sur 11 zones potentiellement pastorales de la steppe algérienne (pluviométrie entre 100 et 400 mm/an) autour de M'Sila. Les systèmes d'exploitation des parcours sont le système pastoral (13,3%), en régression, et le système agro-pastoral (86,7%) qui augmente avec les défrichements. Les déplacements pour l'été en mauvaise année peuvent être importants. Tous les éleveurs ont recours à une complémentation alimentaire, économiquement rentable. Cette situation induit une rapide dégradation des sols qui se traduit par une désertification du milieu (64,5 % des sols sont très dégradés pour seulement 17,6% corrects). Par ailleurs, les cheptels continuent à augmenter. En conséquence, les pâturages (parcours naturels et vaine pâture) se trouvent chroniquement en état de surcharge, parfois toute l'année. Devant cette situation préoccupante, de nouvelles stratégies à envisager devraient s'appuyer à la fois sur des réhabilitations (régénération naturelle ou plantation pastorale) et sur des systèmes alternatifs d'associations élevage – agriculture (avec les périmètres agricoles). (Résumé d'auteur)
اظهر المزيد [+] اقل [-]Pratiques d'alimentation pour l'engraissement des agneaux dans des systèmes d'élevage agropastoraux de la région d'El-Guedid-Djelfa
2015
Kanoun M. | Huguenin J. | Yakhlef H. | Kanoun Meguellati A. | Julien L. | Taugourdeau S. | Bellahrache A.
Les pratiques d'engraissement des agneaux sont étudiées dans les systèmes d'élevage ovins agropastoraux de la zone d'El-Guedid située au Nord-Ouest de la Wilaya de Djelfa. L'élevage de cette région est reconnu et approvisionne en viande rouge ovine les grandes agglomérations algériennes, voire au-delà. En quelques décennies, cet élevage, son système de production et sa filière, ont connu de nombreuses transformations pour s'adapter aux changements : démographique, socioéconomique, biophysique, d'utilisation des terres. Malgré les adaptations de conduite d'élevage, certains savoir-faire ont pu être préservés, notamment en matière d'alimentation. Ainsi la viande de Djelfa reste très appréciée. Les élevages ayant recours à certaines pratiques anciennes, associées à de nouvelles conduites, continuent d'assurer des produits de qualité toute l'année. Les évolutions du contexte et des modes d'élevage ont rendu le contexte favorable au développement de pratiques d'engraissement par les éleveurs. La diversité des conduites alimentaires notamment des pratiques d'engraissement et des stratégies des éleveurs selon leurs systèmes d'élevage sont le coeur de notre questionnement. Nous l'avons abordé selon une méthodologie comprenant plusieurs étapes : i) entretiens chez 86 éleveurs et observations dans des ateliers d'engraissement au sein des exploitations agropastorales ; ii) exploitation de la base de données des suivis du marché ovin de Djelfa pour évaluer les prix des animaux ; iii) traitements des données obtenues à l'aide d'outils statistiques (ACM ; PCOA Gower ; traitements graphiques). Cette étude apporte deux enseignements majeurs, d'une part l'utilisation des territoires steppiques n'est pas exclusif aux élevages naisseurs et d'autre part il ressort une dominance des élevages mobiles (transhumants et semi-transhumants). Les éleveurs sédentaires ne représentent que 15 % de notre échantillon. En outre, nous avons caractérisé quatre types d'éleveurs selon leurs mobilités, s
اظهر المزيد [+] اقل [-]The dry seeds of broad bean (Vicia faba major L) for fattening rabbits: effect on growth and slaughter performance | La graine de fève sèche (Vicia faba major L) en alimentation cunicole: effets sur les performances de croissance et d’abattage
2017
Hannachi-Rabia, Raja | Bannelier, Carole | Berchiche, Mokrane | Gidenne, Thierry | Département des sciences agronomiques, Faculté des sciences biologiques et sciences agronomiques ; Université Mouloud Mammeri [Tizi Ouzou] = Mouloud Mammeri University of Tizi-Ouzou (UMMTO) | Génétique Physiologie et Systèmes d'Elevage (GenPhySE) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) ; Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP) ; Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP) ; Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-École nationale supérieure agronomique de Toulouse (ENSAT) ; Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP) ; Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT) | Projet bilateral Tassili
Notice a Reprendre pas de Clé UT au 5 Mai 2017 | The purpose of this trial was to study the possibility of a total replacement of the soya bean meal by the seeds of bean ( Vicia faba major L) in the feed of the fattening rabbit. From 42 days (weaning) old and for 5 weeks, 68 rabbits of white Algerian population were housed in collective cages (4 rabbits / cage) and were allotted in two groups: 34 rabbits of the control group received ad libitum a pelleted feed with soya bean meal (15 %), and 34 rabbits of the experimental group received a feed with 15 % of beans seeds as a total replacement of the soya meal. The performances were not significantly influenced by the type of feed. From 42 to 77 days of age, the growth was 25.6 g / day, the feed intake was 97 g / day and the feed conversion ratio was 3,75. Yield and carcass characteristics were not influenced by the type of feed. In conclusion, the substitution of soya meal by bean seeds in the classical feed (alfalfa 32%, barley 25%, wheat bran 20%, soybean meal 15%, straw 6%, vitamins and minerals 2%) did not influenced the performances of the growing rabbit. The seeds of broad bean is an alternative source of proteins to soya bean meal for the growing rabbit. Choosing this option would contribute to food self-sufficiency in Algerian rabbit breeding and would reduce the feed costs. | Le but de cet essai est d’étudier l’effet d’un remplacement total du tourteau de soja par des graines de fève (Vicia faba major L) dans l’alimentation du lapin en croissance. A partir de l’âge de 42 jours (sevrage) et durant 5 semaines, 68 lapereaux de population algérienne blanche élevés en cages collectives (4 lapins/cage) ont été répartis en deux lots : 34 lapereaux du lot témoin ont reçu ad libitum un aliment granulé équilibré à base de soja (15%), et 34 lapereaux du lot expérimental ont reçu un aliment à base de 15% de fèves en remplacement total du tourteau de soja. Les performances n’ont pas été influencées (P˃0,05) par le type d’aliment. De 42 à 77 jours d’âge, la vitesse de croissance a été de 25,6 g par jour, la prise alimentaire 97 g par jour et l'indice de consommation de 3,75. Les rendements et paramètres de la carcasse n’ont pas été influencés par le type d’aliment.En conclusion, la substitution du tourteau par de soja par des graines de fève de l’aliment classique (luzerne 32%, orge 25%, son de blé 20%, tourteau de soja 15%, paille 6%, vitamines et minéraux 2%) n’a influencé ni la croissance, ni les performances à l’abattage des lapins. La fève s’avère une source protéique alternative au tourteau de soja dans un aliment équilibré pour le lapin en croissance. Le choix de cette option contribuerait à l’autonomie alimentaire en cuniculture algérienne et réduirait le coût de l’alimentation
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