Sectoral and geographical positioning of the EU in the international division of labour
2008
Cheptea , Angela (INRA , Rennes (France). UMR 1302 Structures et Marchés Agricoles, Ressources et Territoires) | Gaulier , Guillaume (Centre d'Etudes Prospectives et d'Informations Internationales(France).) | Sondjo , Dieudonné (Adresse personnelle(France).) | Zignago , Soledad (Centre d'Etudes Prospectives et d'Informations Internationales(France).)
English. Emerging countries naturally gain global market shares in manufactured goods from old industrialised countries, including Europe. This trend has became even more pronounced during the last years. We use a detailed and exhaustive database on world trade from 1995 to 2003 to study the way in which the EU as a whole, and each of its 25 members individually faced these recent evolutions of the world market, compared to their main economic partners. For simplicity reasons, and because most European countries sell more and better on the domestic (EU) market, we disregard intra-EU trade flows. Our analysis draws on a number economic indicators, including the evolution of market shares, adaptation effects, and the revealed comparative advantage, and on a shift-share decomposition of market share growth. First, we examine the overall evolution of countries’ market shares, their geographical and sectoral specialisation, export performance, and capacity to adapt to changes in the global demand. Secondly, detailed results on the positioning and the performance of exports on different segments of the world market are produced. In both cases trade unit-values data is employed to separate the evolution of exports in monetary (value), and physical (volume) terms. This differentiation is necessary to distinguish between the impact of pure demand, and price-related factors on countries’ exports performance. Unit values are used as well to segment markets according to the quality of traded products according to the principle that high-quality products (up-market) are also the more expensive ones. Nevertheless, besides intrinsic quality this taxonomy reflects additional aspects, such as trade-mark effects or the capacity of countries to sell their products at high prices. EU’s position on the global market has eroded during the last years, because of the poor performance of its largest members (except Germany), and despite the favourable sectoral breakdown of its exports. Still, its losses in market share were considerably smaller than those of its American and Japanese competitors, due mainly to the ability of European firms to sell expensive products to foreign consumers. The EU reinforced or acquired leadership in up-market products in a large number of industries, ranging from leather and clothing to machinery and automobiles. At the same time, European countries suffered important market share losses in the high-technology sector. Moreover, the revealed comparative advantage indicator shows that the EU, contrary to other developed countries, does not exhibit a specialisation in high-technology products. This result is explained by the large and deepening disadvantage of EU countries in down-market high-tech products, such as computer devices. Nevertheless, the EU has maintained and even reinforced its comparative advantage in up-market (high-price/high-quality) high-technology products.
Show more [+] Less [-]French. Le commerce international des biens est mené à présent par la croissance des exportations et des importations du Sud. Les pays émergents gagnent naturellement des parts de marché sur les marchés des produits manufacturés de la part des pays industrialisés, y compris l’Europe. Cette tendance est devenue plus prononcée au cours des dernières années. Nous utilisons une base de données détaillée et exhaustive sur le commerce mondial de 1995 à 2003 pour étudier la manière dans laquelle l’UE dans son ensemble et chacun de ses 25 membres fait face à ces évolutions récentes du marché mondial, par rapport à leurs principaux partenaires économiques. Pour des raisons de simplicité, et parce que la plupart des pays de l’UE vendent plus et mieux sur le marché européen, nous excluons de l’analyse les flux commerciaux intra-UE. Notre analyse est basée sur un nombre d’indicateurs économiques, tels que l’évolution des parts de marché, les effets d’adaptation et l’avantage comparatif révélé, et sur une décomposition shift-share de la croissance des parts de marché. Nous examinons d’abord l’évolution globale des parts de marché des pays, leur spécialisation géographique et sectorielle, performance à l’export et capacité d’adapter leur offre aux changements dans la demande mondiale. En suite, on présente des résultats détaillés sur le positionnement et la performance des pays sur des différents segments du marché mondial. Dans les deux cas, les données sur les valeurs unitaires des produits échangés sont utilisées pour séparer l’évolution des exportations exprimées en termes monétaires (en valeur) et en termes physiques (en volume). Cette distinction est nécessaire pour séparer l’impact pur de la demande et celui des facteurs liés au prix sur la capacité des pays d’exporter. On utilise les valeurs unitaires aussi pour segmenter les marchés en fonction de la qualité des biens commercés selon le principe que les produits de haute qualité (haut-de-gamme) sont également les plus chers. Néanmoins, à part la qualité, cette taxonomie reflète d’autres aspects, tels que l’effet de la marque ou la capacité des pays de vendre leurs produits à des prix élevés. La position de l’UE sur le marché mondial s’est érodée pendant les dernières années en raison de la faible performance de ses grands membres (excepté l’Allemagne) et en dépit de la structure sectorielle favorable de ses exportations. Néanmoins, ses pertes de parts de marché ont été considérablement plus petites que celles subies par leurs concurrents américains et japonais, grâce principalement à la capacité des firmes européennes de vendre aux consommateurs étrangers des produits chers. L’UE a renforcé ou a acquis une position de leader sur les marchés des produits haut-de-gamme dans un grand nombre d’industries, allant du cuir et vêtements jusqu’aux machines et automobiles. En même temps, les pays européens ont perdu d’importants parts de marché dans le secteur de la haut technologie. L’indicateur d’avantage comparatif révélé montre même que l’UE, contrairement à d’autres pays développés, n’est pas spécialisée dans les produits intensifs en haut technologie. Ce résultat s’explique par le désavantage important et croissant de ses Etats membres dans les produits technologiques bas-de-gamme, tels que les composantes des ordinateurs. Néanmoins, l’UE a maintenu et même renforcé son avantage comparatif dans les produits technologiques haut-de-gamme.
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Bibliographic information
This bibliographic record has been provided by Institut national de la recherche agronomique