Biodiversité, naturalité, résilience et plasticité : nouveaux concepts au service de la gestion des arbres
2009
Bruciamacchie, Max
French. La conférence de Rio en 1992 a consacré le terme de biodiversité apparu au début des années 1980. Son évaluation nécessite cependant de définir au préalable les communautés retenues et l'échelle de la mesure. Au moment du traitement de l'information, on pourra faire appel à de nombreux indices qui apporteront chacun un éclairage différent. Ces trois étapes étant définies, il reste des interrogations : pourquoi avoir retenu certaines espèces et pas d'autres ? Y a-t-il ou pas hiérarchie entre espèces ? Faut-il intégrer la notion de naturalité des espèces ? Le suivi des habitats, qu'il s'agisse de bois mort au sol ou sur pied, de microhabitats sur les arbres est un moyen indirect de suivre la biodiversité. Pour un gestionnaire, il est alors plus facile de suivre l'importance des habitats que de mesurer la biodiversité. Le bois mort au sol et sur pied est un habitat pour un très grand nombre d'espèces. C'est aussi un critère important de naturalité des écosystèmes forestiers. Quelle que soit la conception retenue, la notion naturalité vient compléter celle de biodiversité et peut se révéler plus simple à évaluer. Elle invite à mesurer l'impact de chaque intervention en termes de naturalité et de là à se rapprocher de la notion de résilience. Ces notions de biodiversité, naturalité ou plasticité seront d'autant plus rapidement intégrées à la gestion ordinaire que leur prise en compte sera évaluée économiquement.
Show more [+] Less [-]Bibliographic information
This bibliographic record has been provided by Institut national de la recherche agronomique