Extension phenomena: analysing, understanding and foreseeing | Les phénomènes d'accrues : analyser, comprendre et prévoir
1999
Lepart, Jacques | Rousset, O. | Marty, P.
English. Extensions play an important role in the progression of forests in France and they often concern species which are technologically interesting. They thus contribute to the diversity of the forests and consequently to that of the forest production. However, they often shut off the landscape. To manage them more efficiently, it must be possible to foresee their extension and their type. This implies having information concerning on the modification of the socio-economic context which determines changes in the use of the soil and/or modification of the agricultural practices, besides the basic underlying process, of the dynamics of vegetation. Apparently, there are two approaches. The first is based on the notion of succession after a complete stop in the use of agricultural or grazing ground. The second approach is based rather on the dynamics of the plant population and its variability as a function of human influences. After an analysis of these two approaches, we explain why the second is preferable. Although this approach, based on the dynamics of the plant population, is relatively difficult to apply, it has the major advantage of going beyond the simple description of types of vegetation, valid only in the area in which it was studied. The interrelations and the processes detected in one spot can be generalised and applied in other places where they will be expressed in a similar or different manner depending on the ecological context. They give a key to understanding the transformations of the landscape, taking into account the features of each element of the mosaic and the operation of the landscape as a whole.
Show more [+] Less [-]French. Les accrues jouent un rôle important dans la progression de la forêt en France et elles concernent souvent des espèces qui peuvent avoir un intérêt technologique. Elles contribuent ainsi à la diversité des boisements et éventuellement à celle des productions forestières. En revanche, elles conduisent parfois rapidement à la fermeture du paysage. Pour les gérer efficacement, il faut être à même de prévoir leur extension et leur nature, ce qui implique de disposer d'informations concernant d'une part les modifications du contexte socio-économique qui déterminent les changements d'utilisation des sols et/ou des pratiques agricoles et d'autre part les processus à la base de la dynamique de la végétation. Il nous semble qu'il y a alors deux façons de procéder, l'une plus axée sur le concept de succession après l'arrêt complet de l'utilisation agro-pastorale, l'autre plus axée sur la notion de dynamique de populations et sa variabilité en fonction des impacts humains. Après une analyse de ces deux approches, nous expliquons pourquoi il nous semble utile de privilégier celle basée sur la dynamique des populations. Bien que cette démarche basée sur la dynamique des populations puisse être relativement difficile à mettre en oeuvre, il nous semble qu'elle a le grand intérêt de dépasser la simple description, la typologie qui n'est valable que dans l'espace où elle a été mise en évidence. Les relations, les processus mis en évidence en un lieu peuvent avoir un caractère généralisable en d'autres lieux où ils s'exprimeront de manière semblable ou différente en fonction du contexte écologique. Ils fournissent une clef de lecture des transformations du paysage qui prend en compte les fonctionnalités de chaque élément de la mosaïque et le fonctionnement du paysage dans son ensemble.
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