Impact of agricultural landscape on honey reserves in bee colonies
2016
Pouliquen, Domitille
French. Dans des systèmes agricoles intensifs la pollinisation des cultures et des plantes sauvages est menacée par le fort déclin des pollinisateurs. Le déclin de l’abeille domestique semble être le résultat de plusieurs stress environnementaux tel que les maladies, les pesticides et la diminution des ressources florales. L’évaluation de la production de nectar des différentes espèces présentes est nécessaire pour pouvoir concentrer les efforts de protection et de conservations sur les espèces clés pour les abeilles. L’objectif de cette étude est d’évaluer la contribution saisonnière des plantes oléagineuses ayant une floraison massive (colza et tournesol) vs la contribution des autres ressources florales, l’objectif est également de mettre en avant le rôle des différents éléments du paysages sur les performances des ruches. L’évolution de la production de nectar a ainsi été modélisée en s’appuyant sur des bases de données déjà existantes, puis mise en lien avec les performances des ruches. D’Avril à Aout, la quantité de nectar disponible suit une évolution bimodale composée d’une période de deux mois durant laquelle les ressources florales se font rares, cette période se trouve entre les deux pics de floraison du colza en mai et du tournesol en Juillet. L’évolution des réserves de miel ne suit pas parfaitement celui des ressources florales. Le pic de nectar provoqué par la floraison du colza ne se retrouve pas dans les réserves de miel, cela peut s’expliquer par la dynamique de la ruche qui se concentre sur sa production de couvain et qui favorise donc un approvisionnement en pollen au détriment du nectar. Le nectar collecté par les abeilles provient principalement des cultures oléagineuses toutefois pendant la période de disette les adventices représentes la principale ressource en nectar. Les résultats de cette étude mettent en avant l’importance de favoriser la présence de ressources florales alternatives qui est soutenue par les mesures agro environnemental visant à promouvoir la durabilité de l’apiculture.
Show more [+] Less [-]English. Intensive farming systems are now scarce floral environments leaving honey bees with low food availability at some periods. This scarcity could be related to the current recorded honeybee and wild pollinator decline. An assessment of the nectar provision of occurring species is needed in order to identify key species for honeybees. Such knowledge would allow environmental measures protecting pollinators to put their focus on these species that could be developed as crops or companion plants in different systems. The aim of this study is to assess the seasonal contribution of mass flowering crops (rapeseed and sunflower) vs other floral resources, as well as the role of different landscape elements on the hives performance. This study is based upon a survey from an extensive data set collected in the United Kingdom. Using existent datasets, we model the seasonal nectar availability and connect it to the performance of the hives. From April to August, the mass of available nectar follows a bimodal pattern, marked by a two-month dearth period between the two oilseed crops mass flowering occurring in May for rapeseed and July for Sunflower. The pattern of honey reserves in the hive did not match up with the rapeseed peak blooming period, it is likely that honeybees are focused on brood production and therefore target pollen to feed the brood rather than nectar. Bees collected nectar mainly from oilseed crops however during the dearth period weeds represent the main floral resources for nectar. Our study highlights a food supply depletion period for nectar between the two oilseed crops blooming and a key role of weeds: only resource of the dearth period. Our results therefore highlight the importance of flower availability in agricultural landscapes which is supported by the agri-environmental schemes intended to promote honeybees and beekeeping sustainability.
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Bibliographic information
This bibliographic record has been provided by Institut national de la recherche agronomique