Living snow fences | Barrières à neige végétales
1998
Naaim-Bouvet, F. | Mullenbach, P. | Érosion torrentielle, neige et avalanches (UR ETGR (ETNA)) ; Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts (CEMAGREF)
[Departement_IRSTEA]EEE [TR1_IRSTEA]E31-Ingénierie et prévention des risques naturels en montagne
Show more [+] Less [-]English. Blowing snow reduces visibility and creates snowdrift. So drifting snow poses economical and safety problems, especially concerning winter road management. In France drifting snow management is mostly carried out with snow removal (77%) and the use of artificial snowfences (14%) (according to a survey realized in 1991). "Living" snowfences are not a new concept but they have been used on a limited scale. And research directly related to natural vegetative barriers is limited. Therefore we decided to study the behavior of species that will survive and grow satisfactorily in the French Alps. Concerning snow accumulation, the windbreak hedge has the same functioning as the artificial snow fence. Previous studies showed that the most important storage is created by a 50% porous fence with a bottom gap. So we conducted researches on deciduous trees and on the pruning of the low branches of the hedges. We planted strips consisting of 20 pruned spruce, 20 unpruned spruces, and 60 sorbs 1,7 m high. Porosity of vegetative barriers is estimated by mean of images processing. We completed the strip with an artificial snowfence 1.7 m. high having 50% porosity and a 50 cm. bottom gap. Field observations conducted during the 95-96 winter proved that deciduous trees like sorbs are effective (about 85% of the snow fence storage capacity), and that pruning the lower 50 cm is not effective at the end of the season because of the snow filling the gap beneath the lower branches. However, the use of natural-vegetative barriers has disadvantages : living snow fences take time to reach effective height and are difficult to establish on windy sites at high altitude. It is a real problem. Therefore we studied the death rate of larchs planted behind a fence. Ten rows of 50 larchs 0.5 m. apart were planted leeward of a chestnut fence 1.1 m. high on a windy site (Chazelet) at an altitude of 1900 m., about ten years ago. We noticed that the snowfence creates snow accumulation (until plantation grows up) and protects trees (the death rate increases distinctly (between 50% and 100%) when larchs are planted 22 m. away from the snowfence). These two experiments proved the importance of the living barriers in snow management. The use of an artificial snow fence at the beginning of the plantation allows to improve winter practibility while protecting the plantation ; after the growth of the hedges, these living barriers take place of the snow fence.
Show more [+] Less [-]French. La formation de congères sur la chaussée pose d'importants problèmes de sécurité aux responsables de l'Equipement et aux gestionnaires de sociétés d'autoroute : d'après une enquête réalisée en France en 1991, les moyens de lutte contre la formation des congères étaient principalement l'utilisation d'engins de déneigement (77%) et la mise en place de barrières à neige (14%). La barrière à neige végétale n'est pas un concept nouveau mais son utilisation restait restreinte. Cependant ces dernières années, la prise en compte des congères et des aspect environnementaux dans les projets routiers entraîne une utilisation plus importante des protections végétales. C'est pourquoi nous avons étudié le comportement de différentes haies (porosité et garde au sol variables) vis-à-vis de la formation de congères. Sur le site expérimental du col de Manse (Hautes-Alpes, 1200 m), nous avons comparé le fonctionnement d'une haie d'épicéas élagués (c'est-à-dire avec garde au sol) (1,7 m), d'une haie d'épicéas non élagués (c'est-à-dire sans garde au sol) (1,7 m), d'une haie de sorbiers des oiseleurs (1,7 m) et d'une barrière à neige à lattes horizontales (1,7 m). Les observations menées pendant l'hiver 95-96 montrent que les arbres à feuilles caduques comme les sorbiers des oiseaux sont efficaces mais que le poids de la neige sur les basses branches réduit l'effet de la garde au sol pour les épicéas. La mise en place de tels dispositifs de protection peut poser problèmes : les éléments constitutifs de la haie seront souvent petits au début de la plantation et donc peu efficaces. De plus le taux de reprise des plants peut être faible dans des zones ventées. Nous avons donc étudié l'influence d'une barrière à neige permanente sur le taux de reprise de plants de mélèzes situés sous le vent de la barrière. Le site d'étude très venté est situé à 1900 m d'altitude dans les Hautes-Alpes. La barrière à neige a eu deux effets : - formation d'une congère jusqu'à ce que les plants atteignent une hauteur respectable, - protection des plants (le taux de mortalité augmente de façon importante (entre 50 et 100%) lorsque les mélèzes sont plantés à plus de 22 m de la barrière). Ainsi l'utilisation d'une barrière à neige au début de la plantation de la haie, qui peut être à faible porosité, protège la plantation et limite la formation de congères sur la route. Par la suite la haie végétale prendra le relais.
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This bibliographic record has been provided by Institut national de la recherche agronomique