M. pygmaeus, une punaise auxiliaire pleine de ressources | : Le petit Miridae prédateur Macrolophus pygmaeus est loin d'avoir livré tous ses secrets
2019
Bout, Alexandre | Lambion, Jérôme | Quaglietti, Bastien | Ion Scotta, Michela | Ruiz, Ignacio | Le Goff, Isabelle | Ris, Nicolas | Streito, Jean‐Claude | Institut Sophia Agrobiotech (ISA) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) | Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) | Centre de Biologie pour la Gestion des Populations (UMR CBGP) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Université de Montpellier (UM)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [Occitanie])-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro) | Le projet Écophyto « Macroplus » a porté sur l’emploi de plantes de service pour soutenir les populations de Macrolophus pygmaeus, spontanés ou introduits. Un travail de thèse a abordé la variabilité moléculaire à l’intérieur de l’espèce.
National audience
Show more [+] Less [-]English. Contexte : Bien connue sous serre, la punaise Macrolophus pygmaeus utilisée à des fins de lutte biologique a longtemps été confondue avec M. melanotoma (syn. M. caliginosus). Un certain empirisme et un défaut de recherches fondamentales ont limité pendant plusieurs années l’efficacité des mesures de gestion. Les outils technologiques désormais disponibles permettent des études plus fines de la taxonomie et de la biologie de ces auxiliaires. Etude : Le projet « Inula » s’est intéressé à la distribution de différentes espèces de punaises prédatrices sur des plantes cultivées et sur une plante de service potentielle, l’inule visqueuse. Le projet Écophyto « Macroplus » a porté sur l’emploi de plantes de service pour soutenir les populations de Macrolophus pygmaeus, spontanés ou introduits. Un travail de thèse a abordé la variabilité moléculaire à l’intérieur de l’espèce. Résultats : M. pygmaeus est capable de se développer efficacement sur les cultures maraîchères, tandis que M. melanotoma est inféodé à l’inule et rare sur les cultures adjacentes, ce qui remet en cause l’intérêt de l’inule visqueuse comme source de Miridae prédateurs auxiliaires. En revanche, le souci est une plante de service capable d’héberger et nourrir les Macrolophus. L’existence de différents groupes génétiques au sein de l’espèce M. pygmaeus s’accompagne de risques de dépression de consanguinité et d’isolements reproducteurs, rendant délicate la gestion génétique de ses populations.
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Bibliographic information
This bibliographic record has been provided by Institut national de la recherche agronomique