Cameroon Country Climate and Development Report | Cameroun - Rapport National sur le Climat et le Développement
2022
World Bank Group
The Country Climate and Development Report (CCDR) identifies ways that Cameroon can achieve its overall development objectives while fostering the transition to a greener, more resilient, and more inclusive development pathway. The CCDR finds that climate change is already a threat to Cameroon’s development and the country faces the challenge of changing the current development model to create opportunities to improve resilience and to put the country on a stronger development trajectory. Currently, about two million people (nine percent of Cameroon’s population) live in drought-affected areas, and about eight percent of the country’s GDP is vulnerable. Tropical forests cover almost 40 percent of the country and provide an estimated eight million rural people with traditional staples including food, medicines, fuel, and construction material. Changes in temperature, rain and droughts put these people at greater risk of increased poverty. Furthermore, populations living in certain regions are more vulnerable to climate hazards, especially in the Far North where debilitating droughts have contributed to alarming rates of food insecurity and loss of livelihoods. To achieve more rapid, inclusive, and sustainable economic growth, moving away from the state-led development model, and putting the private sector at the forefront of economic activity are needed. Without reforms, the proportion of the population subsisting on an income at or below the international poverty rate would still be about 15 percent in 2050, well above the global target of three percent, whereas changing the development model could bring that proportion down to about three percent by that year. The report also puts adaptation at the heart of climate action as well and identify four priority areas for intervention and which are: (i) agriculture, forestry and other land use; (ii) cities; (iii) infrastructure; and (iv) human capital.
Show more [+] Less [-]Le Rapport National sur le Climat et le développement (Climate Change Development Report-CCDR) identifie les moyens par lesquels le Cameroun peut atteindre ses objectifs généraux de développement tout en favorisant la transition vers une voie de développement plus verte, résiliente et inclusive. Le CCDR constate que le changement climatique est déjà une menace pour le développement du Cameroun et que le pays est confronté au défi de changer le modèle de développement actuel de manière à créer des opportunités pour renforcer la résilience et positionner le pays sur une trajectoire de développement plus dynamique. Actuellement, environ 2 millions de personnes (9 pour cent de la population du Cameroun) vivent dans des zones affectées par la sécheresse, et environ 8 pour cent du PIB du pays est vulnérable. Les forêts tropicales couvrent près de 40 pour cent du pays et fournissent à environ 8 millions de ruraux des produits de base traditionnels, notamment des aliments, des médicaments, du carburant et des matériaux de construction. Les changements de température, de pluviométrie et de sécheresse exposent ces personnes à un risque accru de pauvreté. En outre, les populations établies dans certaines régions sont plus vulnérables aux risques climatiques, notamment dans le Grand Nord où des sécheresses dévastatrices ont contribué à accroître de manière alarmante l'insécurité alimentaire et la perte des moyens de subsistance. Afin de réaliser une croissance économique plus rapide, inclusive et durable, Il est indiqué de rompre avec le modèle de développement dirigé par l'État et de mettre le secteur privé au premier plan de l'activité économique. Si aucune réforme n'est entreprise, le taux de pauvreté international du pays avoisinerait 15 pour cent en 2050, soit bien plus que 3 pour cent, alors que le changement de modèle de développement le ramènera à environ 3 pour cent à cette échéance. Le rapport place également l'adaptation au cœur de l'action climatique et identifie quatre domaines d'intervention prioritaires qui sont : (i) l'agriculture, la foresterie et les autres utilisations des terres ; (ii) les villes ; (iii) les infrastructures ; et (iv) le capital humain.
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