Timing and duration of hatching in gynogenetic, triploid, tetraploid, and hybrid progenies in rainbow trout

Mean duration of embryonic development and variability of this parameter were studied for seven different progenies in rainbow trout : diploid controls, diploid gynogenetics, triploids resulting from heat shock or from a direct cross between diploid female and tetraploid male, tetraploids, and diploid or triploid hybrids between female rainbow trout and male coho salmon. The main results were : (1) gynogenesis does not change mean duration of embryonic development, but induces larger variability of this parameter ; (2) the higher the ploidy level the shorter the duration of embryonic development : tetraploids hatch before the two types of triploids, which hatch before the diploid controls. On the other hand, within group variability of hatching time is generally greater in these groups than in the control ; (3) in the case of interspecific hybridization, triploidy also reduces duration of embryonic development, relatively to diploid hybrids, but induces greater homogeneity in hatching times than in diploid hybrids.

La vitesse moyenne de développement embryonnaire (mesurée par la date d’éclosion) et sa variabilité ont été étudiées dans sept types de descendances chez la truite arc-en-ciel : des témoins diploïdes, des gynogénétiques diploïdes, des triploïdes obtenus par rétention du second globule polaire (choc thermique chaud) et des triploïdes obtenus par croisement direct entre une femelle diploïde et un mâle tétraploïde, des tétraploïdes et des hybrides diploïdes ou triploïdes entre la femelle truite arc-en-ciel et le mâle saumon coho. Les principaux résultats sont les suivants : (1) la gynogenèse ne modifie pas la durée moyenne de développement embryonnaire, mais provoque une plus grande dispersion des dates d’éclosion ; (2) plus le niveau de ploïde est élevé, plus la durée de développement embryonnaire est réduite : les tétraploïdes éclosent avant les deux types de triploïdes, qui éclosent eux-mêmes avant le témoin diploïde. Ces groupes présentent par contre une dispersion des éclosions généralement supérieure à celle du témoin ; (3) chez les hybrides interspécifiques, la triploïdie est également associée à une réduction de la durée de développement embryonnaire par rapport à l’hybride diploïde, et diminue la variabilité des dates d’éclosion par rapport à celle de l’hybride diploïde.