Etude de l'évapotranspiration potentielle (ETP Penman) à la Réunion
1990
Généré, B.
Le réseau de stations météorologiques automatiques, opérationnel depuis 1983, a largement facilité l'étude de l'évapotranspiration potentielle (ETP) à la Réunion. La théorie de Penman est utilisée avec des formules explicitées qui permettent d'estimer le rayonnement net d'un gazon et le pouvoir évaporant de l'air en l'absence de mesures directes. La variabilité de l'ETP a été étudiée dans le temps et dans l'espace. Les fluctuations temporelles sont les plus importantes : les valeurs de janvier représentent plus du double de celles de juin, mais d'une année à l'autre les écarts à la moyenne pour un même mois ne dépassent pas plus ou moins 20% sur un site donné. La variabilité spatiale est surtout liée à l'altitude : l'ETP à 1 000 mètres diminue d'environ 44% par rapport au poste de référence sur le littoral. Les microrégions de l'île se caractérisent également par des variations de l'ETP. Celle-ci est minimale à l'est, maximale au nord, et moyenne dans la zone dite sous le vent. Enfin, le rayonnement solaire global est la principale variable explicative de l'ETP à la Réunion. Dans les régions basses, la seule mesure de cette grandeur permet de définir quotidiennement les besoins en eau des cultures avec une précision satisfaisante
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