Use of relationship matrix in the evaluation of natural service Limousin bulls

English. In France, natural service bulls of beef breeds are progeny tested using reference sires and planned matings. The evaluation is made with a single-trait best linear unbiased prediction (BLUP) procedure applied to a sire model on pre-weaning calf performance, where sires are considered as unrelated. The purpose of this investigation was to examine the impact of using relationships between sires on breeding value estimates, their accuracies, and the connectedness between sires. Two mixed models, with or without sire interrelations were used. Weaning weights of 5 207 Limousin calves from 219 sires were analysed. A total of 53 sires were related by a Malécot relationship coefficient ≥ 0.25. The correlation between breeding value estimates obtained with the 2 models was 0.969. The gain in accuracy was characterized by the reduction of prediction error variances and expressed by the ratio of these variances obtained with the 2 models. This gain averaged 4%, reached 26% and was related to the sire relationship coefficient means (correlation of 0.63). Overall connectedness indexes were computed and their interpretation discussed. The practical interest of using the relationship matrix in these evaluation programmes was examined in the light of French beef cattle breeding.

French. En France, les taureaux de races à viande de monte naturelle sont évalués sur descendance en utilisant des taureaux de référence et des accouplements planifiés. La méthode d’évaluation est un BLUP unicaractère appliqué à un modèle père sur les performances avant sevrage, où les taureaux sont considérés comme non apparentés. Cet article étudie l’incidence de la prise en compte des parentés entre taureaux sur l’estimation de leurs valeurs génétiques, la précision des estimées et la connexion entre taureaux. Deux modèles mixtes dfférant par la prise en compte ou non de la parenté sont considérés. Les poids au sevrage de 5 207 veaux Limousins, issus de 219 pères, sont inclus dans l’analyse. Cinquante-trois pères sont liés entre eux par un coefficient de parenté de Malécot supérieur ou égal à 0,25. La corrélation entre les valeurs génétiques obtenues dans les 2 modèles est de 0,969. Le gain de précision, caractérisé par la réduction des variances d’erreur de prédiction, est exprimé par le rapport de ces variances obtenues dans les 2 modèles. Le gain se situe en moyenne à 4% et peut atteindre 26%. Il est lié à la moyenne des coefficients de parenté entre pères (corrélation de 0,63). Divers indicateurs du degré de connexion sont calculés et leur interprétation est discutée. L’intérêt pratique de considérer la parenté entre taureaux dans ces programmes d’évaluation est examiné à la lumière de la situation française.