Production laitière intensive dans le Pas-de-Calais. Fonctionnement, adaptation aux quotas et résultats techniques et économiques de 22 exploitations sur 6 campagnes
1993
Amon , G. (Institut National de Recherche en Sciences et Technologies pour l'Environnement et l'Agriculture, Riom(France). Groupement de Clermont-Ferrand Division Production et Economie Agricoles) | Lienard , G. (INRA , Saint-Genès-Champanelle (France). UR 0506 Laboratoire d'économie de l'élevage) | Delattre , J.C. (Chambre Régionale d’Agriculture du Nord-Pas-de-Calais, Wanquetin(France). CETA de Saulty) | Heroguelle , E. (Union de Gestion et de Comptabilité Agricole du Pas-de-Calais, St Laurent-Blangy(France).)
French. La présence de l’élevage dans les exploitations des plaines céréalières intensifiables est source de complémentarités économiques et agronomiques dont on perçoit mieux l’intérêt aujourd’hui, alors que ces systèmes diversifiés ont fait place à d’autres plus spécialisés aboutissant à la séparation des deux secteurs, élevage et cultures de vente. L’étude analyse les résultats et l’évolution sur six ans d’un échantillon d’exploitations laitières du Pas de Calais, pratiquant un système laitcultures à hautes performances. L’instauration des quotas en 1984 (première année d’observation) a modifié profondément le développement des exploitations qui, à l’occasion d’agrandissements ont rediversifié leur système par augmentation des cultures de vente tout en poursuivant l’augmentation des performances laitières (7000 litres par vache de moyenne économique avec 1300 kg d’aliments concentrés, et plus de 15000 litres par ha SFP, en 1989/90). Quatre profils d’exploitations ont été identifiés, différant par les structures, l’équilibre entre lait et cultures, et les performances réalisées, celles obtenues pour le lait allant souvent de pair avec celles des cultures. Les trajectoires d’évolution ont différé selon les possibilités d’obtention de quotas supplémentaires ou d’agrandissement. Les plus grandes ont diversifié le plus leurs cultures sans le faire au détriment des performances de troupeau. Par leur équilibre, leur niveau de performance, la compétence des agriculteurs, ces exploitations lait-cultures sont parmi les mieux armées pour affronter les contraintes économiques de l’avenir notamment les conséquences de la réforme de la PAC, tout en respectant mieux l’environnement. Mais ces sytèmes complexes exigent beaucoup de capitaux, dont il faut assurer la transmission d’une génération à l’autre, et ils exigent un collectif de travail de plus d’une personne.
Show more [+] Less [-]English. The presence of animal rearing in intensive cereal crop regions is a source of economic and agronomical complementarities for which we can value the advantages better today. However, these diversified systems have made way for other more specialised systems resulting in the separation of the two sectors, animal rearing and cash-crops. This study analyses the results and changes over six years from a sample of dairy farms in Pas-de- Calais which employed a high productivity dairycrop system. The institution of milk quotas in 1984 (first monitored year) has profoundly modified the development of farms, which on growing have rediversified their system by increasing cash-crop size as well as milk production (7000 litres per cow for 1300 kg of concentrates, and more than 15 000 litres per hectare of forage SFP in 1989/9). Four farm profiles have been identified, differing in structure, the balance between milk production and crops and the resulting production. Milk production obtained often followed that of crops. The evolution of the farms differed according to the possibility of obtaining supplementary quotas or of increasing in size. The largest farms diversified their crops more, although this was not detrimental to herd production. Because of the balance, their level of production and the farmers’ competence, dairy-crop farms are among the best equiped to confront economic constraints in the future, notably the consequences of the PAC reform, whilst at the same time respecting the environment better. However, these complex systems demand a large amount of capital, not least for handing down the farm from one generation to another, and they also demand more than one person working on the farm.
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