Dosage immunoenzymatique (ELISA) du virus de la mosaique du concombre II-Multiplication comparee du virus dans des melons sensibles et resistants
1984
Devergne , J.C. (INRA , Antibes (France). UR 0128 Station de botanique et de pathologie végétale) | Cardin , Loic (INRA , Antibes (France). UR 0128 Station de botanique et de pathologie végétale) | Pitrat , Michel (INRA , Montfavet (France). UR 0404 Station d'amélioration des plantes maraîchères) | Lecoq , Herve (INRA , Montfavet (France). UR 0407 Station de pathologie végétale)
English. A quantitative enzyme immunoassay has been used to study the multiplication of cucumber mosaic virus (CMV) in muskmelon (Cucumis melo L.). The ELISA test (double antibody sandwich method) was performed with plant extracts obtained by grinding infected tissues in a 0.5 M citrate medium, clarified with V/V chloroform and stabilized with 0,4% formaldehyde. These extracts (aqueous phases φ), when diluted in a 0.05 M citrate medium containing 2% PV P and 0,2 % BSA, had the same behaviour as a standard preparation of stabilized purified CMV used as a reference (regression lines parallel within the concentration range 30-250 ng/ml). Therefore, it was possible to estimate, by comparison, the amount of viral antigens in these (φ) extracts, and to follow accurately the viral multiplication in infected plants. On account of the dilution used for the (φ) extracts, these estimations were only possible if the virus concentration was above 0.5 μg/ml. After experimental infection of muskmelon by CMV, the antigen concentration in (φ) extracts from inoculated cotyledons reached a maximum value 6 to 7 days after inoculation. But the concentration was very different according to the type of muskmelon used. So, the concentration of CMV-14 antigen (a CMV strain which belongs to the « SONG » pathotype) was 50 times lower in « SC » than in « Vedrantais muskmelon cultivar. This behaviour was in agreement with the evolution of systemic infection in these plants. While CMV-14 strain multiplied normally in the « Vedrantais » type which is susceptible, it remained, in contrast, at a much lower level in « SC » type which presents a partial resistance to the virus multiplication. An estimation of the viral antigen content of (φ) extracts from cotyledons as early as 7 days after their inoculation allows one to recognize the plants showing such a « resistance ». The ELISA test can be used for systematic varietal screening at a large scale. Already, numerous applications of the method appear in the search for different kinds of « resistance » or « tolerance » against CMV, as well in muskmelon as in other vegetable crops.
Show more [+] Less [-]French. Le dosage immunoenzymatique du virus de la mosaïque du concombre (CMV) dans le melon (Cucumis melo L.) est utilisé pour étudier comparativement la multiplication du virus dans une variété sensible (« Vedrantais ») et une variété résistante (« SC »). Le test ELISA (méthode « sandwich ») est réalisé sur des extraits obtenus par broyage des tissus infectés, dans une solution de citrate trisodique 0,5 M, clarifiés à volume égal par le chloroforme et stabilisés avec 0,4 p. 100 de formaldéhyde. Ces extraits (φ), dilués dans une solution de citrate trisodique 0,05 M (contenant 2 p. 100 de PVP et 0,2 p. 100 de BSA) ont un comportement identique à celui d’une préparation standard de CMV purifié stabilisé, utilisée comme référence (parallélisme des droites de régression dans une gamme de concentrations 30-250 ng/ml). Par comparaison, on peut donc estimer la quantité d’antigènes viraux présents dans les extraits (φ) et suivre ainsi avec précision, la multiplication du virus dans la plante. Compte tenu de la dilution à opérer sur les extraits (φ), ces estimations ne sont toutefois possibles qu’au delà d’une concentration minimum d’environ 0,5 μg/ml. Après infection expérimentale de melons par le CMV, la teneur en antigène des extraits (φ) de cotylédons, atteint une valeur maximum 6 à 7 jours après l’inoculation. Cette teneur peut être différente selon le type de melon étudié. Ainsi, pour la souche CMV-14 qui appartient au pathotype « SONG », elle est 50 fois moins élevée dans le melon « SC » que dans le melon « Vedrantais ». Ce comportement préfigure l’évolution ultérieure de l’infection systémique. Alors que la souche CMV-14 se multiplie « normalement » dans le type « Vedrantais » sensible, elle se stabilise à un niveau beaucoup plus bas (60 fois moins d’antigène dans les extraits (φ) de feuilles récoltées à J + 18) dans le type « SC » qui présente une résistance à la multiplication du virus. Le dosage précoce de la teneur en antigènes viraux des extraits (φ) de cotylédons, 7 jours après leur inoculation, permet donc de trier les plantes qui possèdent cette résistance. Dans ces conditions, la méthode ELISA convient parfaitement pour procéder à un « screening » végétal à grande échelle. On peut dès maintenant en prévoir de nombreuses applications, dans la recherche de différentes formes de « résistance » ou de « tolérance » au CMV, tant chez le melon que chez d’autres espèces maraîchères.
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