Indexages biologique et immunoenzymatique (ELISA) pour la production d'oeillets indemnes de virus de la marbrure (CarMV)
1982
Devergne , J.C. (INRA , Antibes (France). UR 0128 Station de botanique et de pathologie végétale) | Cardin , Loic (INRA , Antibes (France). UR 0128 Station de botanique et de pathologie végétale) | Bontemps , J. (Adresse personnelle, La Gaude(France). Station Midi, La Baronne, Route Nationale 209)
English. The bioassay on Chenopodium quinoa is the best method for detecting mottle virus in infected carnations. But, despite its high sensitivity, this method is difficult to use in the commercial production of « virus-tested» carnation cuttings, necessitating numerous routine tests, and could usefully be replaced by an imymuno-enzmatic assay (ELISA) which is more rapid and open to automatization. A comparative study of these two methods shows that, theoretically, the Emsn technique is able to detect down to 5 to 1 ng of virus per ml and, thus in practice, all the « normal » infections in carnations. Nevertheless, the bioassay remains 50 to 500 times more sensitive than Eusw and is the only means of revealing the infections attributed to the so-called « attenuated form » of the virus. Nearly 10 000 ELISA tests carried out during the past two years at all stages of the production of carnation cuttings have made it possible to follow the reappearance of infections by the « attenuated form » of CarMV, which were hidden during the early stages of multiplication. This has led to an appreciation of the extent of these infections in the crop and to the development of a control scheme for their elimination. While the bioassay always appears absolutely essential to ensure the best sanitary conditions possible in the first year of multiplication, the ELISA technique can be used efficiently for several purposes : for rogueing the most infected plantlets as early as the « in vitro » stage, for reducing the number of biological tests on Chenopodium, and, finally, for maintaining a low disease level till the last steps of multiplication, the moment when large scale biological indexing cannot be considered.
Show more [+] Less [-]French. L’indexage biologique sur Chenopodium quinoa est la méthode la plus apte à détecter le virus de la marbrure dans les oeillets infectés. En dépit de sa grande sensibilité, elle s’avère néanmoins difficile à utiliser dans le cadre d’une production commerciale de boutures sélectionnées, nécessitant de très nombreux contrôles de routine et serait avantageusement remplacée par un indexage immunoenzymatique ELISA beaucoup plus rapide et automatisable. Une étude comparative de ces deux méthodes montre que si le test ELISA peut détecter théoriquement 5 à 1 ng/ml de virus et, en pratique, toutes les infections « normales » chez l’oeillet, le test biologique reste de 50 à 500 fois plus sensible et le seul capable de mettre en évidence les infections occasionnées par la forme dite « atténuée » du virus. Au cours des deux dernières années, près de 10 000 tests ELISA pratiqués aux différents stades de la production de boutures d’oeillet, ont permis de suivre la résurgence des infections par la forme « atténuée » du virus, masquées en début de multiplication, d’en mesurer l’importance et de définir les modalités de contrôles nécessaires à leur élimination. Si le test sur chénopode apparaît toujours indispensable pour s’assurer du meilleur état sanitaire possible en 1er année de culture, le test ELISA intervient efficacement à plusieurs niveaux : en permettant une épuration précoce dès le stade « in vitro » des plantules les plus infectées, en allégeant par la suite le test biologique et en contrôlant enfin le maintien d’un état sanitaire satisfaisant jusqu’aux derniers stades de la multiplication, alors qu’un indexage biologique à grande échelle ne saurait être envisagé.
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Bibliographic information
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