Effects of water stress applied at different phenological phases on yield components of dwarf bean (Phaseolus vulgaris L.)
1998
Mouhouche , B. (Institut National Agronomique, Alger(Algérie).) | Ruget , F. (INRA (France). UR 0409 Unité de Bioclimatologie) | Delécolle , R. (INRA (France). UR 0409 Unité de Bioclimatologie)
English. Drought treatments were applied to seven sets of dwarf bean plants in pots. Each was subjected to water stress during one of the seven phenological phases, ranging from bud stage to grain filling. Treatments consisted of withholding irrigation until 80 % of the available water capacity was used. Evidence of differential effects of water stress according to the phase of application was obtained by tagging all the floral organs (buds or pods) present during the phase. Fallen tags indicated how many organs had aborted before physiological maturity. Periods of flowering (pl: bud, p2: flower opening, p3: fruiting set) were more sensitive than pod elongation (p4 and p5) and grain filling (p6 and p7) phases. Bud abortion rate was 50 % in non-stressed plants and 70 % in stressed ones. The final pod number was 53 % lower in plants stressed during the p1 period (the most sensitive period) than in controls. Pod number was generally much more sensitive to drought than the seed number per pod, which was only 13 % lower than in controls for plants stressed during the p1 period. (© Inra/Elsevier, Paris.)
Show more [+] Less [-]French. Nos essais ont pour but d’étudier l’effet d’un stress hydrique de même intensité appliqué à différentes phases phénologiques de la période de reproduction, sur les composantes du rendement exprimées en nombre, du haricot nain (Phaseolus vulgaris L, variété Coco de Prague). Afin d’éviter le phénomène de chevauchement des différents organes fructifères, la période de reproduction est divisée en sept phases phénologiques, de la phase bouton floral à la phase de fin remplissage des gousses. Chaque phase subit une seule fois le stress durant tout le cycle végétatif. Ce stress correspond à un déficit de consommation en eau égal à un taux de tarissement en eau du sol en fin de stress de 80 % de la réserve utile (RU). Le marquage systématique de la période à laquelle les organes fructifères ont été stressés permet de montrer une plus grande sensibilité de la période dite de floraison qui englobe les phases bouton, fleur épanouie et nouaison (p1, p2 et p3), par rapport aux phases post-florales, correspondant aux phases d’élongation (p4 à p5) et de remplissage des gousses (p6 à p7), ces dernières étant les moins sensibles. Les résultats obtenus montrent l’importance de la probabilité d’avortement d’un bouton floral qui est de 50 % pour un bouton non stressées et 70 % pour un bouton stressé. Le nombre de gousses par plante (NGo/Pt) est la composante la plus sensible au stress hydrique, avec une différence de 53 % par rapport au traitement témoin conduit en évapotranspiration maximale (ETM), non stressé. Le nombre de graines par gousse (NGr/Go) est moins sensible au stress hydrique que le nombre de gousses par plante, avec une réduction maximale de 13 % par rapport au témoin. (© Inra/Elsevier, Paris.)
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