Efficacite de la coccinelle aphidiphage Semiadalia undecimnotata schn. en serre

Last-instar larvae of Semiadatia undecimnotata were used in inundative releases against eggplant aphids in the glasshouse. The number of larvae placed on each plant was determined according to the feeding rate of this instar and the total biomass of aphids. In most cases, these biological treatments induced a very appreciable decrease of aphid populations. In spite of these hopeful results, the method seems difficult to apply in large glasshouses. The main reasons for this are : the reproductive potential of the aphids, the need for a large number of larvae, the necessity for a minimum prey density in order to maintain the larvae on the plant, their prefered localization on the middle level of the eggplants, and the larval and adult mobility which results in a wastage of the biological agent. The problems which the adult mobility of this predator presents for its acclimatization in glasshouses through the crop growing period can perhaps be resolved by searching for better adapted exotic species or by selecting for less mobile strains.

Les larves de la coccinelle Semiadalia undecimnotata sont utilisées au dernier stade sous forme de traitements inondatifs contre les pucerons des aubergines en serre. Le nombre d’individus lâchés sur chaque plante est calculé en fonction des aptitudes trophiques du stade utilisé et de la biomasse aphidienne totale à exploiter. Dans la majorité des cas, ces interventions biologiques se sont traduites par une réduction très appréciable des populations aphidiennes. Malgré ces résultats encourageants, cette méthode paraît difficilement applicable dans de grandes serres. Les principales raisons en sont : les potentialités reproductrices des aphides, le besoin d’un grand nombre de larves, la nécessité d’une densité minimale en proies pour maintenir les larves sur le végétal, leur localisation préférentielle sur la partie moyenne des aubergines et la mobilité larvaire et imaginale qui provoque un gaspillage de l’agent biologique. L’acclimatation de cette espèce dans les serres pendant la période culturale dépend étroitement de la mobilité imaginale. La recherche d’espèces exotiques et la sélection de souches adaptées à ce milieu constituent deux approches de ce problème.