La production d'embryons chez les bovins : Quelles voies de recherches pour augmenter l'efficacité des traitements de superovulation ?
1995
Saumande, Jean
In bovines, commercial development of embryo transfer has existed for about 15 years. Despite the number of studies undertaken during this period, two major initial problems remain unsolved. The first is that there are still, on average, only a low number of embryos harvested from each treated cow. This, consequently elevates the production cost. The second problem is the large number of animals that do not produce any transferable embryo, making the use of this technique less attractive in genetic improvement programmes. These problems limit the development of the embryo transfer technique. They go on, despite the fact that superovulation treatments have been optimized, and that hypophysial extracts used to stimulate follicular growth are better defined and controlled than they were 15 years ago. At the moment, the main factor determining the number of transferable embryos is the number of induced ovulations. Studies investigating the relationship between ovarian function and the response to superovulation treatments have demonstrated that the number of ovulations depends on the status of the follicle population at the beginning of the gonadotrophic stimulation (presence of a dominant follicle, number of follicles greater than 2 mm in diameter). It seems, therefore, that improvements in the efficiency of the superovulation treatments depend less on the development and use of new molecules or new protocols of treatment than on the administration of a « pre-treatment capable of causing the dominant follicle to regress and/or augmenting the number of follicles that could be recruited by the gonadotrophins. To this end, several possibilities are understudy. The initial results are encouraging and should soon allow new strategies to be proposed that will produce embryos more efficiently
Show more [+] Less [-]Chez les bovins, le transfert d’embryons s’est développé sur une base commerciale depuis environ 15 ans. Malgré les nombreux travaux de recherches réalisés pendant cette période, les deux problèmes majeurs identifiés dès le début de l’utilisation de cette technique demeurent : le nombre moyen d’embryons récoltés par vache traitée reste faible, ce qui a pour conséquence un coût de production élevé, et la fréquence des animaux qui ne produisent aucun embryon transférable est trop élevée pour que la technique soit utilisée au mieux dans les programmes d’amélioration génétique. Cette situation limite le développement du transfert d’embryons ; elle perdure alors que les traitements de superovulation sont optimisés et que les extraits hypophysaires utilisés pour stimuler la croissance folliculaire sont bien mieux définis et contrôlés qu’il y a 15 ans. Actuellement, le principal facteur qui détermine le nombre d’embryons transférables est le nombre d’ovulations induites. Des études portant sur les relations entre fonction ovarienne et réponse au traitement de superovulation ont montré que ce nombre d’ovulations dépendait de l’état de la population folliculaire au moment où débute la stimulation gonadotrope (présence d’un follicule dominant, nombre de follicules de plus de deux millimètres de diamètre). Il apparaît donc que l’amélioration de l’efficacité des traitements de superovulation dépend moins de la mise à disposition de nouvelles molécules ou de nouveaux protocoles de traitement que de l’administration d’un pré-traitement susceptible de faire régresser le follicule dominant et/ou d’augmenter le nombre de follicules recrutables par les gonadotrophines. A cette fin, différentes possibilités sont envisagées ; les résultats préliminaires sont encourageants et devraient permettre de proposer prochainement de nouvelles stratégies pour une production d’embryon plus efficace.
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