The P maintenance requirement must be considered as the irreducible part of endogenous losses which is highly related to the no re-absorbed salivary P. The P maintenance requirement is related to dry matter intake. The requirements for growth are slightly lower than for calves but markedly higher than for lambs, this must be taken into account for a re-assessment of growing requirement in kids. Calcium and phosphorus requirements for pregnancy mainly result from the number of foetuses and must be take into account during the six last weeks of pregnancy. Calcium and phosphorus content of goat milk (1.3 g Ca/L, and 0.95 g P/L, respectively) are very close to those of cow milk. True absorption coefficient (TAC) of P is higher for goats than for other ruminant species; the value of 70 % is adopted for calculations. In the goat, the TAC of Ca is markedly depressed by high level of dietary Ca, the retained value of 30 % is only suitable when dietary Ca is not in excess. Using specific data for mineral nutrition of goats lead to higher dietary recommendations for P and Ca especially for growing animals.
Show more [+] Less [-]Des données acquises depuis une dizaine d’années sur l’alimentation de la chèvre permettent de proposer des recommandations d’apport minéral plus spécifiques, au moins pour les éléments minéraux majeurs. Le besoin d’entretien en phosphore correspond à la perte fécale endogène incompressible (P salivaire non réabsorbé) ; il est donc logique de le rapporter à la matière sèche ingérée. Le besoin de croissance en P et Ca est légèrement inférieur à celui des bovins, mais sensiblement plus élevé que celui des ovins, ce qui conduit à une réévaluation notable de ce besoin, jusqu’ici extrapolé des résultats sur ovins. Le besoin de gestation (six dernières semaines) concerne principalement P et Ca, il dépend surtout de la taille de la portée. La composition minérale moyenne du lait de chèvre (1,30 g/l de Ca et 0,95 g/l de P) est très proche de celle du lait de vache. L’absorption réelle de P est plus élevée chez la chèvre que chez les autres ruminants, la valeur de 70 % est adoptée pour le calcul des apports alimentaires recommandés. Chez la chèvre, le coefficient d’absorption réelle de Ca diminue sensiblement lorsque l’apport alimentaire devient excédentaire et la valeur retenue de 30 % n’est valable que pour des apports alimentaires non excessifs. L’utilisation de ces données spécifiques aux caprins conduit à augmenter les apports recommandés de P et Ca, notamment pour les animaux en croissance.
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