Etude de la productivite des parcours de la zone d'Ain-Leuh (Moyen Atlas, plateau central). I-Effets de la frequence d'exploitation et du taux de couvert arbore sur la productivite herbacee
1989
Qarro, M. | De Montard, F.X.
Rough pastures in Middle Atlas spread over four bioclimatic levels: 1, Quercus ilex and Juniperus oxycedrus forest; 2, pure Quercus ilex forest; 3, Cedrus atlantica and Quercus ilex forest; 4, unsylvatic low grass, from 900 to 2 200 m above sea level. Dry matter production of grass was measured from and underneath the tree canopy in 1983 and 1984 in order to compare the effect of a variety of intervals between cuts and to measure shadow influence. Grass growth mainly occured from late January to early July; it began later at Cedrus-Quercus and low grass sites and stopped earlier at pure Quercus and Quercus-Juniperus sites, depending on longer frost persistence at highest levels, on earlier arrival of drought at lowest levels. Mean dry matter production was 2.5 kg ha-1 d-1 on light 30 cm deep soils at Quercus-Juniperus level and dolomitic soils at Cedrus-Quercus level. It was 5.5 kg ha-1 d-1 on colluvial soils at pure Quercus level and basaltic soil at lowgrass level Water balance and legume species abundance explained a great part of D.M. variance. Four cuts per year were more productive than three or five. Missing the earliest cuts resulted in much lower D.M. yields: a half with two cuts; three of five with an only cut per year. Shadow poorly reduced the yield up to a forest canopy cover of about 60%: from 35 to 65% cover, the canopy resulted in 30% fall in seasonal yield as water supply was not limiting, but had no effect as relative water deficit occurred. A pasture and forestry mixed system, aiming a canopy of 60 to 70% cover, would result in better conditions for cattle breeding and timber as a whole.
Show more [+] Less [-]Les parcours à moutons du Moyen Atlas sont étagés de 900 à 2 200 m d’altitude sur quatre formations : chênaie verte à oxycèdre, chênaie verte pure, cédraie et pelouse asylvatique. Une étude de la productivité de la strate herbacée à été menée en 1983 et 1984 pour comparer l’effet de différents intervalles entre coupes successives. La pousse de l’herbe a lieu principalement entre janvier et juillet; elle est retardée par le froid aux étages de la cédraie et de la pelouse, et ralentie précocement par la sécheresse aux étages de la chênaie. La productivité moyenne est de 2 à 3 kg de M.S. ha-1 j-1 sur les sols squelettiques de la chênaie à oxycèdre, et sur les sols dolomitiques de la cédraie; elle est de 5 à 6 kg ha-1 j-1 sur les sols d’éboulis de la chênaie verte pure et le sol basaltique de la pelouse. Les différences de production entre saisons et entre étages sont expliquées principalement par le niveau d’alimentation en eau et l’abondance des légumineuses. Le rythme de coupe le plus favorable est 4 coupes par an; 3 ou 5 coupes par an produisent encore 75 à 90% du rythme 4 coupes; l’absence de coupe précoce entraîne l’inhibition des organes de repousse végétative et une réduction de la productivité annuelle, de moitié avec deux coupes, des 3/5e avec une seule coupe. L’ombrage des arbres ne réduit pas ou peu la productivité de la strate herbacée jusqu’à 60% de couvert arboré: a) lorsque l’alimentation en eau n’est pas limitante, la productivité baisse d’un tiers sous un couvert de 35 à 65%; b) lorsqu’une sécheresse relative intervient, la productivité n’est pas affectée par l’ombrage. Au-delà de 70%, la productivité de la strate herbacée baisse très rapidement. Un aménagement sylvo-pastoral réalisant entre 60 et 70% de couvert arboré constituerait donc un objectif très favorable à la cohabitation de l’élevage et de la production de bois.
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