Ecophysiological responses of perennial grasses <em>Stipa lagascae</em> and <em>Dactylis glomerata</em> under soil water deficit | Réponse écophysiologiques des herbacées pérennes Stipa Lagascae et Dactylis glomerata en conditions de deficit hydrique du sol

International audience

English. Perennial herbaceous plants represent one of the most interesting resources but their persistence depends on their ability to cope with acute drought. Survival of plants under extreme conditions must therefore be studied to understand the strategies and mechanisms of perennial grasses from arid areas. The aim of the present study was to compare the adaptive responses of both species Stipa lagascae (cultivar Roemer and Schultz) and Dactylis glomerata (cultivar Kasbah). We analysed the impact of water deficit on phenology and growth through some physiological traits. We were particularly interested in the study of the assimilation rate A (µmol/m2/s) and the stomatal conductance gs (mol/ m2/s). The results show that water deficit affects the biological cycle and that there is a difference between species. At the physiological level, assimilation rate A (µmol/m2/s) is significantly affected (P<0.01) by water deficit for Dactylis glomerata. For Stipa lagascae, the assimilation rates in favourable conditions and under water deficit are comparable.

French. Les plantes herbacées pérennes représentent l’une des plus importantes resources mais leur persistence depend de leur aptitude à supporter un deficit hydrique severe. Il est ainsi nécessaire d’étudier la survie des plantes dans des conditions extrêmes pour comprendre les stratégies et les mécanismes des herbacées pérennes des zones arides. L’objectif du présent travail est de comparer les réponses adaptatives de deux espèces Stipa lagascae (cultivar Roemer and Schultz) et Dactylis glomerata (cultivar Kasbah). Nous analysons l’effet du déficit hydrique sur la phénologie et la croissance à travers les caractères physiologiques. On s’est intéressé en particulier à l’étude du taux d’assimilation « A » (µmol/m2/s) et de la conductance stomatique « gs » (mol/m2/s). Les résultats montrent que le déficit hydrique affecte le cycle biologique et qu’il existe une différence entre les deux espèces. Au niveau physiologique, le taux d’assimilation « A » (%mol/m2/s) est significativement affecté (P<0,01) par la déficit hydrique chez Dactylis glomerata. Chez Stipa lagascae, les taux d’assimilation en conditions favorables et en déficit hydrique sont comparables