Ejection de l’ADN de la particule virale du bactériophage SPP1
2007
Vinga, Inès | Lurz, Rudi | Tavares, Paulo | Virologie moléculaire et structurale (VMS) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) | Institut Fédératif de Recherche 115 - Génomes, Transcriptomes, Protéomes (IFR 115) ; Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) | Max Planck Institute for Molecular Genetics (MPIMG) ; Max-Planck-Gesellschaft
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Show more [+] Less [-]French. Plus de 90 % des virus bactériens (bactériophages) actuellement décrits possèdent une capside icosaédrique, entourant une molécule d’ADN double brin et une queue (figure 1 A à C). La structure de la queue a été retenue au cours de l’évolution à cause de sa capacité à interagir avec la surface de la bactérie et à assurer le cheminement du génome viral à travers l’enveloppe bactérienne jusque dans le cytoplasme. L’ADN est fortement compacté à l’intérieur de la capside, exerçant une pression sur ses parois allant jusqu’à 60 atm. Cela permet le confinement de molécules d’ADN ayant une longueur de 15 μm (45,9 kbp) dans des capsides ayant un diamètre de 60 nm, comme dans le cas du bactériophage SPP1 (figure 1 D et E). Celui-ci infecte la bactérie Gram-positive Bacillus subtilis (1 μm de longueur). Comme pour tous les phages caudés, son ADN entre nu dans le cytoplasme, les particules virales vides (indiquées par des flèches dans la figure 1 A) restant à l’extérieur de la bactérie.
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