Forest clearcuttings and functionnal diversity of humus. The exemple of a fir forest in southern French Alps: Tavanet's wood (Bassine of Gap-Chaudun, Upper-Alps) | Ouvertures forestières et diversité fonctionnelle des humus. L'exemple d'une sapinière des Alpes intermédiaires du Sud : Le Bois de Tavanet (Bassin de Gap-Chaudun, Hautes-Alpes)

[Departement_IRSTEA]GT [TR1_IRSTEA]32 - GECOTER / ECOFRICH

English. Forest disturbances are known to influence soil fauna communities structures, nutrient cycling, particulary nitrogen, and vegetation succession. However few studies were carried out on mull type humus on calcareous substratum. We assessed the impact of forest clearcutting in a fir forest in southern French Alps on soil microarthropods, earthworms and nitrogen availability. Results show clearly that forest clearcutting affected soil fauna communities structure and N dynamics on a mull type humus what constitute original results. In term of vegetation succession, the clearcutting on large areas favoured the establishment of competing species (fireweed). This tsient dynamics reduced the production of the forest for 10 years and probably continue to do for 10 or 20 more years. Our work shows that sylvicultural practices must be designed to facilitate forest regeneration or development of planted trees and avoid competition problem after harvesting.

French. Les perturbations forestières influencent la faune du sol mais peu d'études ont abordé les humus sur substrat calcaire. Cette étude présente l'impact d'une coupe à blanc dans une sapinière du Sud de la France en particulier au niveau des microarthropodes, des vers de terre et des formes de l'azote. Les résultats des investigations montrent clairement que les ouvertures forestières affectent la faune du sol et la structure de ses communautés ainsi que la dynamique de l'azote dans le fonctionnement de l'humus de type mull. Les ouvertures favorisant l'établissement d'espèces très compétitives (épilobe),celles-ci sont favorisées par la taille importante des ouvertures. Cette monopolisation végétale des ouvertures semble inhiber le renouvellement de la forêt pendant 10 à 20 ans. Ce travail montre que les pratiques forestières doivent limiter l'extension de l'épilobe (ouvertures plus petites) afin de favoriser dans de bonnes conditions la régénération des arbres.