La cartographie des charges critiques azotées pour la France a été entreprise par la méthode empirique. Pour cela, une carte numérique de la nature de la végétation est nécessaire. L'absence d'une cartographie adaptée à ce besoin a conduit à entreprendre une première synthèse de l'information contenue dans les cartes du CNRS au 1/200 000 disponibles sur support papier pour tout le territoire français. Une première typologie de synthèse est présentée pour l'ensemble de la France. Elle comporte 76 unités pour lesquelles 99 pour cent de l'information des légendes d'origine ont été conservées. 41 de ces unités (deux tiers pour les forêts, un tiers pour les landes et prairies) qui représentent en nombre un peu plus de 40 pour cent des unités recensées sur les cartes étudiées, présentent a priori une sensibilité aux charges critiques. Leur niveau de sensibilité est défini selon le manuel de cartographie de la CEE-ONU (1996) et les recommandations du RIVM. La carte de la végétation définie par la typologie établie a été digitalisée, puis thématisée pour les charges critiques azotées, par quart du territoire français (nord-est, nord-ouest, sud-ouest et sud-est). L'assemblage de ces quatre cartographies a permis de produire les cartes attendues au 1/1 000 000 (végétation, charges critiques azotées pour les forêts et les prairies). Enfin, une comparaison avec les résultats obtenus par la méthode SMB au pas de 50 km a été effectuée