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Results 1-10 of 151
Role of the proregion in the production and secretion of the Yarrowia lipolytica alkaline extracellular protease Full text
1991
Fabre, Emmanuelle | Nicaud, Jean-Marc | Lopez, Maria Carmen | Gaillardin, Claude
Modelisation simplifiee de l'evaporation d'un sol nu utilisant l'humidite et la temperature de surface accessibles par teledetection Full text
1991
Chanzy, Andre
Radio-tracking of male adult Atlantic salmon, Salmo salar L., during the last phase of spawning migration in a spawning stream (Brittany, France) Full text
1991
Bagliniere, J.L. | Maisse, G. | Nihouarn, A.
L'élevage ovin Montmorillonnais partagé entre l'intensification et une voie plus extensive. Observations pour un débat Full text
1991
Benoît, M. | Laignel, Gabriel | Liénard, G.
Due to fierce competition from Great Britain and Ireland, French sheep farming has been going through a difficult period market by a continual increase in imports and a decrease in prices paid to farmers (- 40 % between 1980 and 1990). Intensive high input sheep farming has come under fire but it is possible to replace it, and if so, under what conditions, by less intensive systems ? This study deals with sheep farms in the Montmorillonnais are (Vienne, France) which have relatively large flocks for French conditions (300 ewes and 430 lambs per farm worker). Seven different production systems were identified. Two reasonably successful approaches differing in their emphasis on intensification were compared. The « successful intensives » use a system which enables them to produce both cash crops and sheep, thanks to a high density on grazing areas (1.55 livestock units/hectare) and the fattening of 2/3 of the lambs in the sheep sheds, the whole system requiring high input of fertilizers (110 units of N + P + K/hectare) and consumption of concentrate (190 kg/ewe). « The self sufficiency graziers opted for a system relying more heavily on grass grazing: 3/4 of the lambs are put out to graze and there is a lower density of sheep in grazing areas (1 livestock unit/ha). There is also a low input of fertilizers (58 NPK/ha) and consumption of concentrate (107 kg of concentrates/ewe). However almost the whole area farmed is given over to sheep and slightly more lambs are produced (430 as compared with 410 per worker). Also less charges and capital are involved. The economic results obtained in 1989-1990 are equivalent. But it seems that specialised less intensive farms, are better placed to react to difficulties providing that they are well managed as intensive farms. Specially, it is important to maintain the number of lambs produced by each ewe in order to obtain greater profits stemming from reduced expenses. | Soumis à une forte concurrence de la part de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, l’élevage ovin français connaît des conditions difficiles, marquées par une hausse continue des importations et une baisse des prix payés aux éleveurs (- 40 % entre 1980 et 1990). Les systèmes ovins les plus intensifs, très consommateurs d’intrants, peuvent être remis en cause, mais peuvent-ils être remplacés, et dans quelles conditions, par des systèmes moins intensifs ? L’étude concerne des exploitations ovines du Montmorillonnais (Vienne, France) ayant des effectifs relativement importants dans les conditions françaises (300 brebis et 430 agneaux par travailleur). Sept systèmes de production différents ont pu être identifiés. Deux situations stabilisées correspondant à des options d’intensification nettement différentes sont comparées. Les « Intensifs Réussis » pratiquent un système permettant de produire à la fois des cultures de vente et des ovins, grâce à un chargement des surfaces fourragères élevé (1,5 UGB/ha) et l’engraissement des 2/3 des agneaux en bergerie, l’ensemble entraînant une forte consommation d’engrais (110 unités de N + P + K/ha) et de concentrés (190 kg/brebis). Les « Herbagers Autonomes » ont opté pour un système davantage basé sur l’herbe (les 3/4 des agneaux sont mis à l’herbe) avec un chargement plus faible (1 UGB/ha) et une plus faible consommation d’intrants (58 NPK/ha et 107 kg de concentré/brebis) ; mais presque toute la surface est consacrée aux ovins et la production d’agneaux est légèrement plus importante (430 contre 410 par travailleur), avec moins de charges et moins de capital. Les résultats économiques obtenus sont équivalents en 1989 - 1990. Mais les élevages spécialisés moins intensifs, à condition d’être aussi bien gérés que les exploitations intensives, semblent mieux placés face aux aléas. Notamment le nombre d’agneaux produits par brebis doit être maintenu pour permettre l’obtention d’une marge supérieure grâce à la réduction des charges.
Show more [+] Less [-]Etude de la correlation des teneurs en K, Ca ou Mg entre feuilles et epines de Citrus volkameriana Ten et Pasq Full text
1991
Morisot, A. | Segur-Fantino, N. | Montarone, M. | Ballino, Nicole | Pionnat, J.C.
Etude de la correlation des teneurs en K, Ca ou Mg entre feuilles et epines de Citrus volkameriana Ten et Pasq Full text
1991
Morisot, A. | Segur-Fantino, N. | Montarone, M. | Ballino, Nicole | Pionnat, J.C.
La recherche d’organes pouvant être prélevés sur des jeunes plants de Citrus en expérimentation, afin de préserver les feuilles, explique l’intérêt suscité par une éventuelle corrélation entre la composition minérale des feuilles et celle des épines associées. Sur une culture hors-sol de C volkameriana de 6 mois différenciée par la concentration en K de la fertirrigation (2, 4, 6, 8 ou 10 mmol-(K).|-1 on étudie la relation entre les teneurs en K, Ca ou Mg des feuilles et épines. Avec des règles de prélèvement précisées ici, les teneurs des épines sont significativement corrélées à celles des feuilles qu’elles axillent. La différenciation en K de l’appareil végétatif peut ainsi être caractérisée en prélevant des épines, donc en préservant le système foliaire. Par ailleurs, les épines permettent d’évaluer les profils de teneurs en Ca et Mg le long du plant, c’est-à-dire d’étudier leur gradient de répartition verticale. | A search for samples other than leaves, so that the latter remained on young citrus trees under experiment, led to the study of possible link between cationic concentrations in associated leaf and thorn. Citrus volkameriana were grown in a glasshouse on a soilless system with 5 K levels (2, 4, 6, 8 or 10 mmol-(K).|-1). 3 sampling levels were chosen along the plant (fig 1); 6 replicates were available. Potassium concentrations were significantly correlated within each sampling level (fig 2a). Thus, 3 regressions had to be considered, which differed for each location. The effect of the differentiated K supply on leaf K content was measured by comparing K concentrations in thorns sampled within a given level. Calcium and magnesium concentrations were shown to be significantly correlated between associated leaves and thorns when the 3 sampling levels were considered as a whole. Variability was then mainly explained by the distribution gradient along the plant, either due to Ca immobilisation (fig 2b, higher contents in older organs) or Mg redistribution (fig 2c, lower contents in older organs). The Ca and Mg vertical distribution along the plant axis could therefore be characterised by comparing Ca and Mg concentrations of thorns sampled along this axis. The influence of sampling location and differentiated K supplies on observed foliage concentrations are discussed for the 3 cations.
Show more [+] Less [-]Etude de la correlation des teneurs en K, Ca ou Mg entre feuilles et epines de Citrus volkameriana Ten et Pasq
1991
Morisot , A. (INRA , Biot (France). 0000 Unité régionale du service de recherches intégrées sur les productions végétales et la protection des plantes) | Segur-Fantino , N. (INRA (France). UR 0128 Station de Botanique et pathologie végétale) | Montarone , M. (INRA , Antibes (France). UR 0126 Station d'agronomie et de physiologie végétale) | Ballino , Nicole (INRA (France). UR 0128 Station de Botanique et pathologie végétale) | Pionnat , J.C. (INRA (France). UR 0128 Station de Botanique et pathologie végétale)
La recherche d’organes pouvant être prélevés sur des jeunes plants de Citrus en expérimentation, afin de préserver les feuilles, explique l’intérêt suscité par une éventuelle corrélation entre la composition minérale des feuilles et celle des épines associées. Sur une culture hors-sol de C volkameriana de 6 mois différenciée par la concentration en K de la fertirrigation (2, 4, 6, 8 ou 10 mmol-(K).|-1 on étudie la relation entre les teneurs en K, Ca ou Mg des feuilles et épines. Avec des règles de prélèvement précisées ici, les teneurs des épines sont significativement corrélées à celles des feuilles qu’elles axillent. La différenciation en K de l’appareil végétatif peut ainsi être caractérisée en prélevant des épines, donc en préservant le système foliaire. Par ailleurs, les épines permettent d’évaluer les profils de teneurs en Ca et Mg le long du plant, c’est-à-dire d’étudier leur gradient de répartition verticale. | A search for samples other than leaves, so that the latter remained on young citrus trees under experiment, led to the study of possible link between cationic concentrations in associated leaf and thorn. Citrus volkameriana were grown in a glasshouse on a soilless system with 5 K levels (2, 4, 6, 8 or 10 mmol-(K).|-1). 3 sampling levels were chosen along the plant (fig 1); 6 replicates were available. Potassium concentrations were significantly correlated within each sampling level (fig 2a). Thus, 3 regressions had to be considered, which differed for each location. The effect of the differentiated K supply on leaf K content was measured by comparing K concentrations in thorns sampled within a given level. Calcium and magnesium concentrations were shown to be significantly correlated between associated leaves and thorns when the 3 sampling levels were considered as a whole. Variability was then mainly explained by the distribution gradient along the plant, either due to Ca immobilisation (fig 2b, higher contents in older organs) or Mg redistribution (fig 2c, lower contents in older organs). The Ca and Mg vertical distribution along the plant axis could therefore be characterised by comparing Ca and Mg concentrations of thorns sampled along this axis. The influence of sampling location and differentiated K supplies on observed foliage concentrations are discussed for the 3 cations.
Show more [+] Less [-]Facteurs de variation du taux protéique du lait de vache en exploitation Full text
1991
Coulon, Jean Baptiste
Facteurs de variation du taux protéique du lait de vache en exploitation Full text
1991
Coulon, Jean Baptiste
En raison de ses conséquences sur la quantité et la qualité des produits transformés, la composition chimique du lait, et plus particulièrement le taux protéique, fait l’objet depuis quelques années de nombreux travaux d’enquête dans différentes situations françaises. A partir de ces travaux, l’objectif de cette étude a été de montrer la complexité de ces situations de terrain par rapport aux connaissances expérimentales. Ces observations confirment bien que les différences de niveau moyen annuel du taux protéique sont dûs à la fois à des facteurs génétiques et à des facteurs du milieu, en particulier liés à l’alimentation. Ces derniers sont la plupart du temps prépondérants, parce que la variabilité génétique des troupeaux est réduite par rapport à celle des caractéristiques du milieu. Celles-ci interagissent souvent entre elles de sorte que la prise en compte d’un seul facteur peut conduire à des conclusions erronées. Ainsi, la période de vêlage des animaux n’est pas un facteur direct majeur de variation du taux protéique annuel, mais plutôt un indicateur de la conduite d’élevage qui, selon les cas, regroupe des facteurs différents et n’a donc pas toujours la même signification. Il est aussi possible que des facteurs autres que ceux expérimentalement identifiés puissent intervenir sur les variations du taux protéique. | As milk protein content can affect the quantity and the quality of manufactured milk products, numerous surveys have recently been conducted in various french situations to determine some of the factors in herd management that influence milk protein content. Using these results, the objective of this study was to show the complexity of farm comparing to experimental data. The results of these surveys confirm that the mean annual protein content depends on genetic as well as environmental factors. These latter factors concern mainly feeding practices and are generally the most important because their variability is greater than that of the genetic factors. Many interrelations can exist between environmental factors and so when only one factor is considered this can lead to false conditions. For example, the calving period of the cow is not an important direct factor of variation in the annual milk protein content; it represents rather a general indicator of herd management, which regroups, depending on the farm type, different factors. It is also possible that factors other than those experimentaly identified may affect protein content variations.
Show more [+] Less [-]Facteurs de variation du taux protéique du lait de vache en exploitation
1991
Coulon , Jean Baptiste (INRA , Saint-Genès-Champanelle (France). UR 0915 Laboratoire de l'adaptation des herbivores aux milieux)
En raison de ses conséquences sur la quantité et la qualité des produits transformés, la composition chimique du lait, et plus particulièrement le taux protéique, fait l’objet depuis quelques années de nombreux travaux d’enquête dans différentes situations françaises. A partir de ces travaux, l’objectif de cette étude a été de montrer la complexité de ces situations de terrain par rapport aux connaissances expérimentales. Ces observations confirment bien que les différences de niveau moyen annuel du taux protéique sont dûs à la fois à des facteurs génétiques et à des facteurs du milieu, en particulier liés à l’alimentation. Ces derniers sont la plupart du temps prépondérants, parce que la variabilité génétique des troupeaux est réduite par rapport à celle des caractéristiques du milieu. Celles-ci interagissent souvent entre elles de sorte que la prise en compte d’un seul facteur peut conduire à des conclusions erronées. Ainsi, la période de vêlage des animaux n’est pas un facteur direct majeur de variation du taux protéique annuel, mais plutôt un indicateur de la conduite d’élevage qui, selon les cas, regroupe des facteurs différents et n’a donc pas toujours la même signification. Il est aussi possible que des facteurs autres que ceux expérimentalement identifiés puissent intervenir sur les variations du taux protéique. | As milk protein content can affect the quantity and the quality of manufactured milk products, numerous surveys have recently been conducted in various french situations to determine some of the factors in herd management that influence milk protein content. Using these results, the objective of this study was to show the complexity of farm comparing to experimental data. The results of these surveys confirm that the mean annual protein content depends on genetic as well as environmental factors. These latter factors concern mainly feeding practices and are generally the most important because their variability is greater than that of the genetic factors. Many interrelations can exist between environmental factors and so when only one factor is considered this can lead to false conditions. For example, the calving period of the cow is not an important direct factor of variation in the annual milk protein content; it represents rather a general indicator of herd management, which regroups, depending on the farm type, different factors. It is also possible that factors other than those experimentaly identified may affect protein content variations.
Show more [+] Less [-]Influences de la variabilite genetique et environnementale sur la digestibilite in vitro ou in vivo du mais fourrage Full text
1991
Barrière, Yves | Demarquilly, C. | Hébert, Y. | Dardenne, P. | Andrieu, J. | Maupetit, P. | Lila, M. | Emile, Jean Claude
Influences de la variabilite genetique et environnementale sur la digestibilite in vitro ou in vivo du mais fourrage Full text
1991
Barrière, Yves | Demarquilly, C. | Hébert, Y. | Dardenne, P. | Andrieu, J. | Maupetit, P. | Lila, M. | Emile, Jean Claude
Dans le cadre d’une collaboration entre instituts de recherche, de développement et établissements de sélection, des travaux ont été entrepris pour préciser la pertinence de différentes mesures in vitro de la digestibilité du maïs fourrage, en comparaison à la mesure classique de référence faite par des moutons à l’entretien. Seize hybrides ont été répartis sur les 7 lieux susceptibles de réaliser les mesures in vivo, et les essais ont été répétés 2 années consécutives. Les différences entre génotypes pour le CUD** de la matière organique, mesuré par les moutons standards ne sont significatives que si l’on inclut un hybride atypique brown-midrib-3. En revanche, chacune des 3 méthodes de digestibilité in vitro testée conduit à des effets génotypes significatifs. Les corrélations entre mesures de digestibilité avec chacune des méthodes in vitro sont élevées et voisines de 0,9, mais diminuent jusqu’à 0,6 si on limite l’étude aux fourrages dont la teneur en matière sèche est au moins égale à 27,5%. Toutefois, ce sont les mêmes génotypes qui sont reconnus pour leur faible ou forte digestibilité par chacune des 3 méthodes, et les valeurs obtenues in vivo leur apparaissent faiblement liées puisque les corrélations entre digestibilité in vivo et in vitro varient de 0,5 à 0,1. Les liaisons entre les constituants organiques mesurés (cellulose brute, NDF**, ADF**, lignine) et les différents critères de digestibilité in vitro sont moyennement élevées et négatives, comprises entre -0,8 et -0,6; elles sont plus faibles avec le CUD de la matière organique, entre -0,5 et -0,3 et voisines de 0,0 avec le CUD de la cellulose brute. Dans une optique de sélection de variétés de maïs fourrage améliorées pour leur digestibilité en plante entière, les résultats montrent que ces tests, que l’on peut étalonner dans de très bonnes conditions dans le proche infrarouge (NIRS)**, permettent au moins de répartir les génotypes en groupes distincts pour ce critère. Même si les liaisons entre ces critères in vitro et les valeurs établies avec les moutons standards sont faibles, les regroupements établis sur la base des valeurs in vitro ne sont pas en contradiction avec les valeurs obtenues sur moutons, en particulier pour les hybrides les moins digestibles. Ces outils in vitro et in vivo n’expriment pas les mêmes variations, digestibilité maximale potentielle d’une part, et valorisation par un animal à l’entretien d’autre part. De plus, ils diffèrent par la précision des mesures et la répartition de l’importance de chacun des effets pris en compte. La pertinence de ces tests in vitro devra en fait être mesurée en terme de capacité ou non à prédire une production de lait ou de viande chez des ruminants à haut potentiel, et des améliorations à ces techniques de tests pourront être apportées pour tenter d’intégrer l’aspect facilité de dégradation des constituants pariétaux. | Results on relevance and suitability of in vitro tests for digestibility improvement in maize are considered, and compared with standard measurements in sheep within a collaborative network between research institute, technical institutes and private breeding companies. Sixteen hybrids were dispatched to 7 locations fitted out for work with sheep in digestibility crates. Experiments were replicated 2 yr running. Six animals were fed for 5 or 6 d after a 10-d period of inurement. Forages were harvested 4-7 times after silking, and dry-matter content of forage offered varied from 18.3-53.1%, with an average value of 29.0%. Genotype effects are significant for in vitro tests of digestibility and for in vivo digestibility of crude fiber, but in vivo digestibility of organic matter is significant only when a brown-midrib-3 (bm3) hydrid is included (table II). Phenotypic variability for in vivo digestibility of organic matter ranged from 71.0 to 74.2 and 78.5 for the bm3 hybrid, and respectively from 52.3 to 63.1 and 70.1 for in vivo digestibility of crude fiber (table IV). Correlations between the different digestibility tests are good when computed with all forage offered; they are quite low (≈ 0.6) for classic forages, the dry matter content of which is higher or equal to 27.5% (table V). But in any case, the same genotypes are ranked as low, or ranked as high with all in vitro digestibility measurements, and in vivo tests are consistent with these results. Correlations between in vitro tests and in vivo sheep tests of digestibility ranked from 0.6-0.1 when including or not a bm3 genotype, and when considering or not forage, dry content of which is higher or equal to 27.5%. Correlations between biochemical constituents (crude fiber, NDF, ADF, lignin) and in vivo or in vitro estimates of digestibility are negative and fairly high (-0.8 to -0.5), but null with crude fiber digestibility. It seems easy to calibrate the in vitro and in vivo tests under very good conditions with NIRS. For breeding silage maize with a higher whole plant digestibility, these results are promising because it seems possible when using in vitro tests to assign the hybrids into 2 or 3 groups for digestibility characteristics. Correlations with standard tests in sheep are mostly due to maturity stage, locations or year of experiment and standard deviations are higher in animal tests than with enzymatic of NIRS tests. Further investigation should now be carried out on the relevance of these in vitro tests in predicting the effect of genetic variability of silage maize on the milk yield of dairy cows, or on the average daily gain of young bulls or steers. The in vitro tests may also be improved to include cell wall digestibility susceptibility.
Show more [+] Less [-]Influences de la variabilite genetique et environnementale sur la digestibilite in vitro ou in vivo du mais fourrage
1991
Barrière , Yves (INRA (France). UR 0889 Unité de recherche Amélioration des Plantes Fourragères) | Demarquilly , C. (INRA , Saint-Genès-Champanelle (France). UR 0877 Station de recherches sur la nutrition des herbivores) | Hébert , Y. (INRA (France). UR 0889 Unité de recherche Amélioration des Plantes Fourragères) | Dardenne , P. (Station de Haute Belgique, Livramont(Belgique).) | Andrieu , J. (INRA , Saint-Genès-Champanelle (France). UR 0877 Station de recherches sur la nutrition des herbivores) | Maupetit , P. (Institut Technique des Céréales et des Fourrages, Boigneville(France).) | Lila , M. (INRA (France). UR 0889 Unité de recherche Amélioration des Plantes Fourragères) | Emile , Jean Claude (INRA (France). UR 0889 Unité de recherche Amélioration des Plantes Fourragères)
Dans le cadre d’une collaboration entre instituts de recherche, de développement et établissements de sélection, des travaux ont été entrepris pour préciser la pertinence de différentes mesures in vitro de la digestibilité du maïs fourrage, en comparaison à la mesure classique de référence faite par des moutons à l’entretien. Seize hybrides ont été répartis sur les 7 lieux susceptibles de réaliser les mesures in vivo, et les essais ont été répétés 2 années consécutives. Les différences entre génotypes pour le CUD** de la matière organique, mesuré par les moutons standards ne sont significatives que si l’on inclut un hybride atypique brown-midrib-3. En revanche, chacune des 3 méthodes de digestibilité in vitro testée conduit à des effets génotypes significatifs. Les corrélations entre mesures de digestibilité avec chacune des méthodes in vitro sont élevées et voisines de 0,9, mais diminuent jusqu’à 0,6 si on limite l’étude aux fourrages dont la teneur en matière sèche est au moins égale à 27,5%. Toutefois, ce sont les mêmes génotypes qui sont reconnus pour leur faible ou forte digestibilité par chacune des 3 méthodes, et les valeurs obtenues in vivo leur apparaissent faiblement liées puisque les corrélations entre digestibilité in vivo et in vitro varient de 0,5 à 0,1. Les liaisons entre les constituants organiques mesurés (cellulose brute, NDF**, ADF**, lignine) et les différents critères de digestibilité in vitro sont moyennement élevées et négatives, comprises entre -0,8 et -0,6; elles sont plus faibles avec le CUD de la matière organique, entre -0,5 et -0,3 et voisines de 0,0 avec le CUD de la cellulose brute. Dans une optique de sélection de variétés de maïs fourrage améliorées pour leur digestibilité en plante entière, les résultats montrent que ces tests, que l’on peut étalonner dans de très bonnes conditions dans le proche infrarouge (NIRS)**, permettent au moins de répartir les génotypes en groupes distincts pour ce critère. Même si les liaisons entre ces critères in vitro et les valeurs établies avec les moutons standards sont faibles, les regroupements établis sur la base des valeurs in vitro ne sont pas en contradiction avec les valeurs obtenues sur moutons, en particulier pour les hybrides les moins digestibles. Ces outils in vitro et in vivo n’expriment pas les mêmes variations, digestibilité maximale potentielle d’une part, et valorisation par un animal à l’entretien d’autre part. De plus, ils diffèrent par la précision des mesures et la répartition de l’importance de chacun des effets pris en compte. La pertinence de ces tests in vitro devra en fait être mesurée en terme de capacité ou non à prédire une production de lait ou de viande chez des ruminants à haut potentiel, et des améliorations à ces techniques de tests pourront être apportées pour tenter d’intégrer l’aspect facilité de dégradation des constituants pariétaux. | Results on relevance and suitability of in vitro tests for digestibility improvement in maize are considered, and compared with standard measurements in sheep within a collaborative network between research institute, technical institutes and private breeding companies. Sixteen hybrids were dispatched to 7 locations fitted out for work with sheep in digestibility crates. Experiments were replicated 2 yr running. Six animals were fed for 5 or 6 d after a 10-d period of inurement. Forages were harvested 4-7 times after silking, and dry-matter content of forage offered varied from 18.3-53.1%, with an average value of 29.0%. Genotype effects are significant for in vitro tests of digestibility and for in vivo digestibility of crude fiber, but in vivo digestibility of organic matter is significant only when a brown-midrib-3 (bm3) hydrid is included (table II). Phenotypic variability for in vivo digestibility of organic matter ranged from 71.0 to 74.2 and 78.5 for the bm3 hybrid, and respectively from 52.3 to 63.1 and 70.1 for in vivo digestibility of crude fiber (table IV). Correlations between the different digestibility tests are good when computed with all forage offered; they are quite low (≈ 0.6) for classic forages, the dry matter content of which is higher or equal to 27.5% (table V). But in any case, the same genotypes are ranked as low, or ranked as high with all in vitro digestibility measurements, and in vivo tests are consistent with these results. Correlations between in vitro tests and in vivo sheep tests of digestibility ranked from 0.6-0.1 when including or not a bm3 genotype, and when considering or not forage, dry content of which is higher or equal to 27.5%. Correlations between biochemical constituents (crude fiber, NDF, ADF, lignin) and in vivo or in vitro estimates of digestibility are negative and fairly high (-0.8 to -0.5), but null with crude fiber digestibility. It seems easy to calibrate the in vitro and in vivo tests under very good conditions with NIRS. For breeding silage maize with a higher whole plant digestibility, these results are promising because it seems possible when using in vitro tests to assign the hybrids into 2 or 3 groups for digestibility characteristics. Correlations with standard tests in sheep are mostly due to maturity stage, locations or year of experiment and standard deviations are higher in animal tests than with enzymatic of NIRS tests. Further investigation should now be carried out on the relevance of these in vitro tests in predicting the effect of genetic variability of silage maize on the milk yield of dairy cows, or on the average daily gain of young bulls or steers. The in vitro tests may also be improved to include cell wall digestibility susceptibility.
Show more [+] Less [-]L'agronomie, science du champ. Le champ, lieu d'interdisciplinarite: de l'ecophysiologie aux sciences humaines Full text
1991
Deffontaines, J.P.
L'agronomie, science du champ. Le champ, lieu d'interdisciplinarite: de l'ecophysiologie aux sciences humaines Full text
1991
Deffontaines, J.P.
Le champ est une structure spatiale particulière de l’espace rural qui représente, pour l’agronome, un niveau privilégié d’observation et d’analyse et un lieu où sont mis à l’épreuve les concepts et les méthodes qu’il élabore. Le champ est un objet complexe qui peut être considéré de multiples points de vue. Certains de ces points de vue sur le champ sont constitutifs du domaine scientifique de l’agronomie, comme le lieu où s’élaborent les rendements ou comme le cadre des pratiques agricoles. D’autres points de vue sur le champ se refèrent à des disciplines scientifiques telles que l’écologie, la géographie, l’économie, la sociologie. Compte tenu des questions nouvelles qui sont posées à l’agronome relatives à l’aménagement, à l’environnement et au développement, celui-ci ne peut ignorer ces derniers points de vue. C’est du champ comme lieu d’interdisciplinarité pour l’agronomie dont il est question ici. | The field is a specific spatial structure of rural space. For agronomists it is a privileged area of observation and analysis as well as a site on which the concepts and methods which they develop are put to the test. The field is a complex object which may be viewed from numerous standpoints. Some of these standpoints are central to the scientific aspect of agronomy. Such is the case when the field is seen as the site on which crop yield is being developed (figs 1, 2) or as the setting for farming practices (fig 3 on relationships between techniques and practices). Other viewpoints on the field relate to scientific disciplines such as ecology, geography, economics, sociology. For example, the field interacts with ecological systems (fig 4); it is part of a specific landscape and an element of the regional land pattern; it also represents a pawn in local community interests. Agronomists, faced by new questions regarding land planning, the environment and development, cannot overlook these contrasting viewpoints. What is dealt with here is the field seen as a site for interdisciplinarity. An example of interdisciplinary research is given: the field is shown as the level at which various disciplinary approaches meet and interconnect.
Show more [+] Less [-]L'agronomie, science du champ. Le champ, lieu d'interdisciplinarite: de l'ecophysiologie aux sciences humaines
1991
Deffontaines , J.P. (INRA , Versailles (France). UR 0322 Unité de recherches sur les systèmes agraires et le développement)
Le champ est une structure spatiale particulière de l’espace rural qui représente, pour l’agronome, un niveau privilégié d’observation et d’analyse et un lieu où sont mis à l’épreuve les concepts et les méthodes qu’il élabore. Le champ est un objet complexe qui peut être considéré de multiples points de vue. Certains de ces points de vue sur le champ sont constitutifs du domaine scientifique de l’agronomie, comme le lieu où s’élaborent les rendements ou comme le cadre des pratiques agricoles. D’autres points de vue sur le champ se refèrent à des disciplines scientifiques telles que l’écologie, la géographie, l’économie, la sociologie. Compte tenu des questions nouvelles qui sont posées à l’agronome relatives à l’aménagement, à l’environnement et au développement, celui-ci ne peut ignorer ces derniers points de vue. C’est du champ comme lieu d’interdisciplinarité pour l’agronomie dont il est question ici. | The field is a specific spatial structure of rural space. For agronomists it is a privileged area of observation and analysis as well as a site on which the concepts and methods which they develop are put to the test. The field is a complex object which may be viewed from numerous standpoints. Some of these standpoints are central to the scientific aspect of agronomy. Such is the case when the field is seen as the site on which crop yield is being developed (figs 1, 2) or as the setting for farming practices (fig 3 on relationships between techniques and practices). Other viewpoints on the field relate to scientific disciplines such as ecology, geography, economics, sociology. For example, the field interacts with ecological systems (fig 4); it is part of a specific landscape and an element of the regional land pattern; it also represents a pawn in local community interests. Agronomists, faced by new questions regarding land planning, the environment and development, cannot overlook these contrasting viewpoints. What is dealt with here is the field seen as a site for interdisciplinarity. An example of interdisciplinary research is given: the field is shown as the level at which various disciplinary approaches meet and interconnect.
Show more [+] Less [-]Une demarche d'etude agronomique des climats naturels;le cas de differences d'altitude Full text
1991
Lafarge, M.
Une demarche d'etude agronomique des climats naturels;le cas de differences d'altitude Full text
1991
Lafarge, M.
This paper reviews the interest and the limitations of different approaches in the study of the agronomical effects of natural climates: experimentation, simulation and enquiry, possibly associated with an experimental design (fig 1). Such a "hybrid approach" between enquiry and experimentation appears particularly well adapted to the agronomical analysis of differences in altitude. This paper describes an experimental design (table I) and vegetation survey implemented to compare growth, tillering and spike fertility formation of a spring barley in several sites of the French Massif Central (fig 2). Related to the phenological phases of the crops, the climates were very different (fig 3). Incident radiation per degree-day (table II) and water availability in the upper layer of the soil (table III) explain some of the results. Yields can be similar at mountain sites and at low altitude (fig 4), but yield components differ (table IV). Successive states of vegetation show effects of climate. The data reveal sizeable differences in variability between situations (table V). Such a type of study requires a method of analysis of variance which processes non orthogonal designs adequately. | Ce texte présente l’intérêt et les limites des différentes démarches d’étude des climats naturels : expérimentation, simulation et enquête éventuellement associée à un dispositif expérimental. Une démarche hybride entre enquête et expérimentation paraît particulièrement bien adaptée à l’analyse des effets de différences d’altitude. On décrit ensuite le dispositif et le suivi de végétation mis en œuvre pour comparer la croissance, le tallage et la formation de la fertilité d’épi d’une orge de printemps dans différents sites du Massif central. Entre ces situations culturales écologiquement contrastées, les mesures révèlent des différences sensibles de variabilité. L’emploi d’une méthode d’analyse de variance traitant correctement les dispositifs non orthogonaux est nécessaire dans ce type d’étude. Les rendements obtenus en montagne peuvent égaler ceux de plaine. Les effets du climat s’observent sur les états successifs de la végétation.
Show more [+] Less [-]Une demarche d'etude agronomique des climats naturels;le cas de differences d'altitude
1991
Lafarge , M. (INRA (France). UR 0874 Unité de recherche d'Agronomie de Clermont-Ferrand)
This paper reviews the interest and the limitations of different approaches in the study of the agronomical effects of natural climates: experimentation, simulation and enquiry, possibly associated with an experimental design (fig 1). Such a "hybrid approach" between enquiry and experimentation appears particularly well adapted to the agronomical analysis of differences in altitude. This paper describes an experimental design (table I) and vegetation survey implemented to compare growth, tillering and spike fertility formation of a spring barley in several sites of the French Massif Central (fig 2). Related to the phenological phases of the crops, the climates were very different (fig 3). Incident radiation per degree-day (table II) and water availability in the upper layer of the soil (table III) explain some of the results. Yields can be similar at mountain sites and at low altitude (fig 4), but yield components differ (table IV). Successive states of vegetation show effects of climate. The data reveal sizeable differences in variability between situations (table V). Such a type of study requires a method of analysis of variance which processes non orthogonal designs adequately. | Ce texte présente l’intérêt et les limites des différentes démarches d’étude des climats naturels : expérimentation, simulation et enquête éventuellement associée à un dispositif expérimental. Une démarche hybride entre enquête et expérimentation paraît particulièrement bien adaptée à l’analyse des effets de différences d’altitude. On décrit ensuite le dispositif et le suivi de végétation mis en œuvre pour comparer la croissance, le tallage et la formation de la fertilité d’épi d’une orge de printemps dans différents sites du Massif central. Entre ces situations culturales écologiquement contrastées, les mesures révèlent des différences sensibles de variabilité. L’emploi d’une méthode d’analyse de variance traitant correctement les dispositifs non orthogonaux est nécessaire dans ce type d’étude. Les rendements obtenus en montagne peuvent égaler ceux de plaine. Les effets du climat s’observent sur les états successifs de la végétation.
Show more [+] Less [-]Enzymatic degradation of isolated plant cuticles and nectarine fruit epidermis by culture filtrates of phytopathogenic fungi Full text
1991
Nguyen-The, Christophe | Chamel, A.
Enzymatic degradation of isolated plant cuticles and nectarine fruit epidermis by culture filtrates of phytopathogenic fungi Full text
1991
Nguyen-The, Christophe | Chamel, A.
In vitro degradation of isolated cuticular membranes and in vivo degradation of the epidermis of nectarine fruit by Rhizopus stolonifer and Monilia laxa were investigated. Increases in the permeability of cuticular membranes to 86Rb and of epidermis to 45Ca were used as a measure of degradation. An isolate of Fusarium solani f sp pisi, which produced a large amount of cutinase, was used as a reference. Culture filtrates of R stolonifer and M laxa did not change cuticular membrane permeability. Conversely, both fungi caused a marked deterioration in the epidermis of nectarine fruit, probably caused by pectinolytic enzymes. The reaction is thought to probably take place in the cuticular microcracks present on the nectarine fruit surface. Penetration of nectarine fruit epidermis by M laxa and R stolonifer does not apparently involve cutinolytic enzymes. | Dans ce travail, la dégradation in vitro de membranes cuticulaires isolées et la dégradation in vivo de l’épiderme de nectarine par Rhizopus stolonifer et Monilia laxa ont été étudiées. Cette dégradation a été mesurée, d’une part par l’augmentation de la perméabilité de membranes cuticulaires au 86Rb, et d’autre part par l’augmentation de la perméabilité de l’épiderme au 45Ca. Un isolat de Fusarium solani f sp pisi, a servi de référence. Le traitement de cuticules isolées avec des filfrats de culture de ce champignon augmente la perméabilité cuticulaire au 86Rb (figs 2 et 3); par contre, le transfert du 86Rb après traitement des cuticules par des surnageants de culture de R stolonifer et M laxa, dans des conditions comparables d’activité enzymatique, n’est pas modifié (fig 3). Les filtrats de culture de Fusarium solani f sp pisi causent aussi une perte de poids de cuticules isolées décirées confirmant ainsi la présence de cutinase dans les solutions de culture testées. Les 2 champignons, R stolonifer et M laxa provoquent une nette dégradation de l’épiderme de nectarine, visible après coloration au bleu de méthylène, qui se traduit par une pénétration plus élevée du 4C5a dans les fruits (fig 4). Le traitement avec un filtrat de culture de Fusarium solani f sp pisi qui ne présente pas d’activité pectinolytique, est sans effet. Les enzymes pectinolytiques produites par R stolonifer et M laxa sont vraisemblablement à l’origine de l’altération observée avec ces champignons, qui survient sans doute au niveau de microfissures cuticulaires présentes à la surface des nectarines. La pénétration de l’épiderme de nectarines par M laxa et R stolonifer n’implique probablement pas l’intervention d’enzymes cutinolytiques.
Show more [+] Less [-]Enzymatic degradation of isolated plant cuticles and nectarine fruit epidermis by culture filtrates of phytopathogenic fungi
1991
Nguyen-The , Christophe (INRA , Montfavet (France). 0696 Unité régionale du service de recherches intégrées sur les productions végétales et la protection des cultures (SRIV)) | Chamel , A. (Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives, Grenoble(France). Direction des Sciences du Vivant, Laboratoire de Physiologie Cellulaire Végétale)
In vitro degradation of isolated cuticular membranes and in vivo degradation of the epidermis of nectarine fruit by Rhizopus stolonifer and Monilia laxa were investigated. Increases in the permeability of cuticular membranes to 86Rb and of epidermis to 45Ca were used as a measure of degradation. An isolate of Fusarium solani f sp pisi, which produced a large amount of cutinase, was used as a reference. Culture filtrates of R stolonifer and M laxa did not change cuticular membrane permeability. Conversely, both fungi caused a marked deterioration in the epidermis of nectarine fruit, probably caused by pectinolytic enzymes. The reaction is thought to probably take place in the cuticular microcracks present on the nectarine fruit surface. Penetration of nectarine fruit epidermis by M laxa and R stolonifer does not apparently involve cutinolytic enzymes. | Dans ce travail, la dégradation in vitro de membranes cuticulaires isolées et la dégradation in vivo de l’épiderme de nectarine par Rhizopus stolonifer et Monilia laxa ont été étudiées. Cette dégradation a été mesurée, d’une part par l’augmentation de la perméabilité de membranes cuticulaires au 86Rb, et d’autre part par l’augmentation de la perméabilité de l’épiderme au 45Ca. Un isolat de Fusarium solani f sp pisi, a servi de référence. Le traitement de cuticules isolées avec des filfrats de culture de ce champignon augmente la perméabilité cuticulaire au 86Rb (figs 2 et 3); par contre, le transfert du 86Rb après traitement des cuticules par des surnageants de culture de R stolonifer et M laxa, dans des conditions comparables d’activité enzymatique, n’est pas modifié (fig 3). Les filtrats de culture de Fusarium solani f sp pisi causent aussi une perte de poids de cuticules isolées décirées confirmant ainsi la présence de cutinase dans les solutions de culture testées. Les 2 champignons, R stolonifer et M laxa provoquent une nette dégradation de l’épiderme de nectarine, visible après coloration au bleu de méthylène, qui se traduit par une pénétration plus élevée du 4C5a dans les fruits (fig 4). Le traitement avec un filtrat de culture de Fusarium solani f sp pisi qui ne présente pas d’activité pectinolytique, est sans effet. Les enzymes pectinolytiques produites par R stolonifer et M laxa sont vraisemblablement à l’origine de l’altération observée avec ces champignons, qui survient sans doute au niveau de microfissures cuticulaires présentes à la surface des nectarines. La pénétration de l’épiderme de nectarines par M laxa et R stolonifer n’implique probablement pas l’intervention d’enzymes cutinolytiques.
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