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La protection intégrée : alternative efficace au « tout phytosanitaire » : Retour d’expérience de l’unité de recherche Inra en génétique et amélioration des fruits et légumes Full text
2015
Jullian, Maurice | Lefebvre, Véronique
La protection intégrée : alternative efficace au « tout phytosanitaire » : Retour d’expérience de l’unité de recherche Inra en génétique et amélioration des fruits et légumes Full text
2015
Jullian, Maurice | Lefebvre, Véronique
Dès les années 2000, l’Unité de Recherche en Génétique et amélioration des fruits et légumes (GAFL, INRA) avait constaté la perte d’efficacité des applications de produits phytosanitaires sur la protection des cultures dans ses espaces confinés et extérieurs ; ce constat suggérait clairement l’adaptation des populations de bioagresseurs aux méthodes de lutte chimique. L’Unité décide alors collégialement d’appliquer sur son site la protection biologique intégrée, qui connait ses premiers succès sur les cultures de fruits et légumes dans les centres expérimentaux des alentours et à l’étranger. La mise en oeuvre de cette solution alternative nécessitait une analyse globale et en profondeur de l’écosystème du site et des contraintes expérimentales liées aux programmes de recherche développés par l’Unité. Les mesures prises ont donc ciblé d’abord l’environnement écosystémique du site, les infrastructures expérimentales, les pratiques culturales et le comportement du personnel y travaillant, et enfin bien sûr la conduite de la culture elle-même. Elles se sont appuyées sur l’association de multiples mesures prophylactiques et de moyens de lutte biologique. En 15 ans, les pratiques expérimentales de l’Unité GAFL se sont profondément transformées pour arriver à une situation d’équilibre stable sur le long terme entre l’arrivée régulière de bio-agresseurs et la diminution de leur nombre en dessous d’un seuil de nocivité grâce à la l’installation d’auxiliaires indigènes ou d’élevage. La réussite de cette méthode de lutte exige une surveillance quotidienne du site au sens large (abords, infrastructures, plante à plante) ainsi qu’une réactivité accrue dès l’apparition d’un foyer infectieux. L’équilibre entre ravageurs et auxiliaires est fragile ; son maintien repose sur l’implication de l’ensemble du personnel, celui dédié au suivi des installations expérimentales et celui des équipes de recherche intervenant sur les plantes ; il demande, en outre, des actions de formation et de communication continues au sein de l’Unité. Les efforts consentis par le collectif du GAFL sur les 15 dernières années ont permis ainsi de réduire les applications de produits phytosanitaires de près de 80% et contribuent aujourd’hui à la fois à offrir un lieu de travail sain à son personnel, ainsi qu’à maintenir une certaine harmonie avec l’environnement.
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2015
Jullian, Maurice | Lefebvre, Véronique
Dès les années 2000, l’Unité de Recherche en Génétique et amélioration des fruits et légumes (GAFL, INRA) avait constaté la perte d’efficacité des applications de produits phytosanitaires sur la protection des cultures dans ses espaces confinés et extérieurs ; ce constat suggérait clairement l’adaptation des populations de bioagresseurs aux méthodes de lutte chimique. L’Unité décide alors collégialement d’appliquer sur son site la protection biologique intégrée, qui connait ses premiers succès sur les cultures de fruits et légumes dans les centres expérimentaux des alentours et à l’étranger. La mise en oeuvre de cette solution alternative nécessitait une analyse globale et en profondeur de l’écosystème du site et des contraintes expérimentales liées aux programmes de recherche développés par l’Unité. Les mesures prises ont donc ciblé d’abord l’environnement écosystémique du site, les infrastructures expérimentales, les pratiques culturales et le comportement du personnel y travaillant, et enfin bien sûr la conduite de la culture elle-même. Elles se sont appuyées sur l’association de multiples mesures prophylactiques et de moyens de lutte biologique. En 15 ans, les pratiques expérimentales de l’Unité GAFL se sont profondément transformées pour arriver à une situation d’équilibre stable sur le long terme entre l’arrivée régulière de bio-agresseurs et la diminution de leur nombre en dessous d’un seuil de nocivité grâce à la l’installation d’auxiliaires indigènes ou d’élevage. La réussite de cette méthode de lutte exige une surveillance quotidienne du site au sens large (abords, infrastructures, plante à plante) ainsi qu’une réactivité accrue dès l’apparition d’un foyer infectieux. L’équilibre entre ravageurs et auxiliaires est fragile ; son maintien repose sur l’implication de l’ensemble du personnel, celui dédié au suivi des installations expérimentales et celui des équipes de recherche intervenant sur les plantes ; il demande, en outre, des actions de formation et de communication continues au sein de l’Unité. Les efforts consentis par le collectif du GAFL sur les 15 dernières années ont permis ainsi de réduire les applications de produits phytosanitaires de près de 80% et contribuent aujourd’hui à la fois à offrir un lieu de travail sain à son personnel, ainsi qu’à maintenir une certaine harmonie avec l’environnement.
Show more [+] Less [-]Températures extrêmes et variabilité de la germination Full text
2015
Ahmed, Lina Qadir | Durand, Jean-Louis | Escobar Gutiérrez, Abraham
Températures extrêmes et variabilité de la germination Full text
2015
Ahmed, Lina Qadir | Durand, Jean-Louis | Escobar Gutiérrez, Abraham
Dans le contexte du changement climatique, les prairies sont considérées, comme la forêt, comme un important puits pour capturer et stocker du CO2 atmosphérique. En outre, la valeur d'usage agricole et les services écosystémiques des prairies dépendent de leur composition floristique et de la structure de leur canopée. La germination des graines est une étape clé pour l'établissement des plantes qui a un impact sur la structure génétique et physique du peuplement. La température joue un rôle majeur dans le contrôle des réactions chimiques et enzymatiques ainsi que sur le fonctionnement de la graine et de la plante entière. L'objectif de ce travail était d’étudier la variabilité de la germination en réponse à la température chez des variétés et populations sauvages françaises de trois espèces de graminées prairiales. Huit populations de Lolium perenne L., quatre de Festuca arundinacea Schreb., et quatre de Dactylis glomerata L., ont été évaluées. Quatre lots de 100 graines par population ont été mis à germer à l’obscurité. Les graines ont été placées sous huit températures constantes entre 5 et 40°C avec des écarts tous les 5°C. Aucune germination n’a été observée pour aucune des 16 populations à 40°C. Des températures optimales pour la germination ont été estimées entre 7,9 et 25,9˚C. Les résultats montrent, qu’au sein des populations françaises de chacune des trois espèces, il existe une variabilité en réponse à la température de germination. | In the context of climate change, grasslands are considered, similar to forest, as an important sink to capture and store atmospheric CO2. The agricultural use-value of grasslands depends on their floristic composition and the structure of their canopy. Seed germination is a phase of plant establishment that has an impact on the genetic and physical structure of the sward. Temperature plays a major role in controlling chemical and enzymatic reactions as well as whole seed, seedling and plant functioning. The objective of this work was to analyse germination variability in response to temperature in French varieties and wild populations of three grass pasture species. Eight populations of Lolium perenne L., four populations of Festuca arundinacea Schreb, and four populations of Dactylis glomerata L., were evaluated. Four replicates of one-hundred seeds per population were germinated in the dark at constant temperatures between 5 and 40˚C with 5˚C increments. Germination was not observed for any populations at 40˚C. However, significant (P <0.01) differences were found in the germination responses were different (P <0.01). Optimal temperature was estimated between 7.9 and 25.9˚C. The results show that the seeds lots in France have a strong genetic variability in extreme temperature at 5 to 35˚C.
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2015
Ahmed, Lina Qadir | Durand, Jean-Louis | Escobar Gutiérrez, Abraham
Dans le contexte du changement climatique, les prairies sont considérées, comme la forêt, comme un important puits pour capturer et stocker du CO2 atmosphérique. En outre, la valeur d'usage agricole et les services écosystémiques des prairies dépendent de leur composition floristique et de la structure de leur canopée. La germination des graines est une étape clé pour l'établissement des plantes qui a un impact sur la structure génétique et physique du peuplement. La température joue un rôle majeur dans le contrôle des réactions chimiques et enzymatiques ainsi que sur le fonctionnement de la graine et de la plante entière. L'objectif de ce travail était d’étudier la variabilité de la germination en réponse à la température chez des variétés et populations sauvages françaises de trois espèces de graminées prairiales. Huit populations de Lolium perenne L., quatre de Festuca arundinacea Schreb., et quatre de Dactylis glomerata L., ont été évaluées. Quatre lots de 100 graines par population ont été mis à germer à l’obscurité. Les graines ont été placées sous huit températures constantes entre 5 et 40°C avec des écarts tous les 5°C. Aucune germination n’a été observée pour aucune des 16 populations à 40°C. Des températures optimales pour la germination ont été estimées entre 7,9 et 25,9˚C. Les résultats montrent, qu’au sein des populations françaises de chacune des trois espèces, il existe une variabilité en réponse à la température de germination. | In the context of climate change, grasslands are considered, similar to forest, as an important sink to capture and store atmospheric CO2. The agricultural use-value of grasslands depends on their floristic composition and the structure of their canopy. Seed germination is a phase of plant establishment that has an impact on the genetic and physical structure of the sward. Temperature plays a major role in controlling chemical and enzymatic reactions as well as whole seed, seedling and plant functioning. The objective of this work was to analyse germination variability in response to temperature in French varieties and wild populations of three grass pasture species. Eight populations of Lolium perenne L., four populations of Festuca arundinacea Schreb, and four populations of Dactylis glomerata L., were evaluated. Four replicates of one-hundred seeds per population were germinated in the dark at constant temperatures between 5 and 40˚C with 5˚C increments. Germination was not observed for any populations at 40˚C. However, significant (P <0.01) differences were found in the germination responses were different (P <0.01). Optimal temperature was estimated between 7.9 and 25.9˚C. The results show that the seeds lots in France have a strong genetic variability in extreme temperature at 5 to 35˚C.
Show more [+] Less [-]Oasys : produire du lait bioclimatique en expérimentation-système Full text
2015
Novak, Sandra
Oasys : produire du lait bioclimatique en expérimentation-système Full text
2015
Novak, Sandra
Oasys : produire du lait bioclimatique en expérimentation-système Full text
2015
Novak, Sandra
Batchman : outil informatique de représentation graphique des pratiques d’allotement dans les élevages de ruminants Full text
2015
curier, yanik | Ingrand, Stéphane | Poix, Christophe | Lamadon, Anne
Batchman : outil informatique de représentation graphique des pratiques d’allotement dans les élevages de ruminants Full text
2015
curier, yanik | Ingrand, Stéphane | Poix, Christophe | Lamadon, Anne
Batchman : outil informatique de représentation graphique des pratiques d’allotement dans les élevages de ruminants Full text
2015
curier, yanik | Ingrand, Stéphane | Poix, Christophe | Lamadon, Anne
Analysis of ecosystem services trade-offs to design agroecosystems with perennial crops Full text
2015
Rapidel, Bruno | Ripoche, Aude | Allinne, Clementine | Metay, Aurelie | Deheuvels, Olivier | Lamanda, Nathalie | Blazy, Jean-Marc | Valdes-Gomez, Hector | Gary, Christian
Analysis of ecosystem services trade-offs to design agroecosystems with perennial crops Full text
2015
Rapidel, Bruno | Ripoche, Aude | Allinne, Clementine | Metay, Aurelie | Deheuvels, Olivier | Lamanda, Nathalie | Blazy, Jean-Marc | Valdes-Gomez, Hector | Gary, Christian
Agroecosystems represent 38 % of global land use. Agroecosystems are located close to human settlements and are managed to produce food and fibers, traded in markets. Agroecosystems also produce other goods and services essential to human beings, such as climate regulation, flood mitigation, and landscape amenity. Economists and ecologists have developed the ecosystem services framework to foster the provision of these non-commercial services. Scientists can therefore help decision makers to develop sustainable ecosystems by studying ecosystem services. Here, we analyze the trade-offs of ecosystem services of farming systems. We discuss case studies of mixed perennial crops. The set of ecosystem services provided by these agroecosystems depends on their composition, structure, and management. Complex rule-based management will be required if winegrowers are to maintain an adequate set of ecosystem services across contrasting climatic years. Innovations including cover crops in banana systems can fulfill most of the objective set but will rely on increased farm labor. We then discuss the advantages, challenges, and opportunities to include the description of relations between ecosystem services in cropping system design. We propose to extend the yield gap analysis to ecosystem services, as a service gap analysis. This extension faces methodological questions about the potential provision of a service in a region. We conclude on the challenges that need to be faced if we want to use ecosystem services trade-offs to improve the contribution of agricultural systems to human well-being.
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2015
Rapidel, Bruno | Ripoche, Aude | Allinne, Clementine | Metay, Aurelie | Deheuvels, Olivier | Lamanda, Nathalie | Blazy, Jean-Marc | Valdes-Gomez, Hector | Gary, Christian
Agroecosystems represent 38 % of global land use. Agroecosystems are located close to human settlements and are managed to produce food and fibers, traded in markets. Agroecosystems also produce other goods and services essential to human beings, such as climate regulation, flood mitigation, and landscape amenity. Economists and ecologists have developed the ecosystem services framework to foster the provision of these non-commercial services. Scientists can therefore help decision makers to develop sustainable ecosystems by studying ecosystem services. Here, we analyze the trade-offs of ecosystem services of farming systems. We discuss case studies of mixed perennial crops. The set of ecosystem services provided by these agroecosystems depends on their composition, structure, and management. Complex rule-based management will be required if winegrowers are to maintain an adequate set of ecosystem services across contrasting climatic years. Innovations including cover crops in banana systems can fulfill most of the objective set but will rely on increased farm labor. We then discuss the advantages, challenges, and opportunities to include the description of relations between ecosystem services in cropping system design. We propose to extend the yield gap analysis to ecosystem services, as a service gap analysis. This extension faces methodological questions about the potential provision of a service in a region. We conclude on the challenges that need to be faced if we want to use ecosystem services trade-offs to improve the contribution of agricultural systems to human well-being.
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2015
Rapidel, Bruno | Ripoche, Aude | Allinne, Clémentine | Metay, Aurélie | Deheuvels, Olivier | Lamanda, Nathalie | Blazy, Jean-Marc | Valdés-Gómez, Héctor | Gary, Christian
Agroecosystems represent 38 % of global land use. Agroecosystems are located close to human settlements and are managed to produce food and fibers, traded in markets. Agroecosystems also produce other goods and services essential to human beings, such as climate regulation, flood mitigation, and landscape amenity. Economists and ecologists have developed the ecosystem services framework to foster the provision of these non-commercial services. Scientists can therefore help decision makers to develop sustainable ecosystems by studying ecosystem services. Here, we analyze the trade-offs of ecosystem services of farming systems. We discuss case studies of mixed perennial crops. The set of ecosystem services provided by these agroecosystems depends on their composition, structure, and management. Complex rule-based management will be required if winegrowers are to maintain an adequate set of ecosystem services across contrasting climatic years. Innovations including cover crops in banana systems can fulfill most of the objective set but will rely on increased farm labor. We then discuss the advantages, challenges, and opportunities to include the description of relations between ecosystem services in cropping system design. We propose to extend the yield gap analysis to ecosystem services, as a service gap analysis. This extension faces methodological questions about the potential provision of a service in a region. We conclude on the challenges that need to be faced if we want to use ecosystem services trade-offs to improve the contribution of agricultural systems to human well-being.
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2015
Rapidel B. | Ripoche A. | Allinne C. | Metay A. | Deheuvels O. | Lamanda N. | Blazy J.M. | Valdés-Gómez H. | Gary C.
Agroecosystems represent 38 % of global land use. Agroecosystems are located close to human settlements and are managed to produce food and fibers, traded in markets. Agroecosystems also produce other goods and services essential to human beings, such as climate regulation, flood mitigation, and landscape amenity. Economists and ecologists have developed the ecosystem services framework to foster the provision of these non-commercial services. Scientists can therefore help decision makers to develop sustainable ecosystems by studying ecosystem services. Here, we analyze the trade-offs of ecosystem services of farming systems. We discuss case studies of mixed perennial crops. The set of ecosystem services provided by these agroecosystems depends on their composition, structure, and management. Complex rule-based management will be required if winegrowers are to maintain an adequate set of ecosystem services across contrasting climatic years. Innovations including cover crops in banana systems can fulfill most of the objective set but will rely on increased farm labor. We then discuss the advantages, challenges, and opportunities to include the description of relations between ecosystem services in cropping system design. We propose to extend the yield gap analysis to ecosystem services, as a service gap analysis. This extension faces methodological questions about the potential provision of a service in a region. We conclude on the challenges that need to be faced if we want to use ecosystem services trade-offs to improve the contribution of agricultural systems to human well-being. (Résumé d'auteur)
Show more [+] Less [-]Evaluation of land surface model simulations of evapotranspiration over a 12-year crop succession: impact of soil hydraulic and vegetation properties Full text
2015
Olioso, Albert | Calvet, Jean-Christophe | Martin, Eric | Lafont, Sebastien | Moulin, Sophie | Chanzy, Andre | Marloie, Olivier | Buis, Samuel | Desfonds, Veronique | Bertrand, Nadine | Renard, Dominique
Evaluation of land surface model simulations of evapotranspiration over a 12-year crop succession: impact of soil hydraulic and vegetation properties Full text
2015
Olioso, Albert | Calvet, Jean-Christophe | Martin, Eric | Lafont, Sebastien | Moulin, Sophie | Chanzy, Andre | Marloie, Olivier | Buis, Samuel | Desfonds, Veronique | Bertrand, Nadine | Renard, Dominique
Evaluation of land surface model simulations of evapotranspiration over a 12-year crop succession: impact of soil hydraulic and vegetation properties Full text
2015
Garrigues, Sébastien | Olioso, Albert | Calvet, Jean-Christophe | Martin, Eric | Lafont, Sebastien | Moulin, Sophie | Chanzy, Andre | Marloie, Olivier | Buis, Samuel | Desfonds, Veronique | Bertrand, Nadine | Renard, Dominique | Environnement Méditerranéen et Modélisation des Agro-Hydrosystèmes (EMMAH) ; Avignon Université (AU)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) | Centre national de recherches météorologiques (CNRM) ; Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Observatoire Midi-Pyrénées (OMP) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3) ; Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Météo-France-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3) ; Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Météo-France-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) | Interactions Sol Plante Atmosphère (UMR ISPA) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agronomiques de Bordeaux-Aquitaine (Bordeaux Sciences Agro) | Ecologie des Forêts Méditerranéennes (URFM) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
International audience
Show more [+] Less [-]Characterization of Pseudomonas syringae pv. actinidiae (Psa) isolated from France and assignment of Psa biovar 4 to a de novo pathovar: Pseudomonas syringae pv. actinidifoliorum pv. nov. Full text
2015
Cunty, Amandine | Poliakoff, F. | Rivoal, C. | Cesbron, Sophie | Ficher-Le Saux, Marion | Lemaire, Christophe | Jacques, Marie Agnes | Manceau, C. | Vanneste, J. L.
Characterization of Pseudomonas syringae pv. actinidiae (Psa) isolated from France and assignment of Psa biovar 4 to a de novo pathovar: Pseudomonas syringae pv. actinidifoliorum pv. nov. Full text
2015
Cunty, Amandine | Poliakoff, F. | Rivoal, C. | Cesbron, Sophie | Ficher-Le Saux, Marion | Lemaire, Christophe | Jacques, Marie Agnes | Manceau, C. | Vanneste, J. L.
Since 2008, bacterial canker of kiwifruit (Actinidia deliciosa and A.chinensis) caused by Pseudomonas syringae pv. actinidiae (Psa) has resulted in severe economic losses worldwide. Four biovars of Psa can be distinguished based on their biochemical, pathogenicity and molecular characteristics. Using a range of biochemical, molecular and pathogenicity assays, strains collected in France since the beginning of the outbreak in 2010 were found to be genotypically and phenotypically diverse, and to belong to biovar 3 or biovar 4. This is the first time that strains of biovar 4 have been isolated outside New Zealand or Australia. A multilocus sequence analysis based on four housekeeping genes (gapA, gltA, gyrB and rpoD) was performed on 72 strains representative of the French outbreak. All the strains fell into two phylogenetic groups: one clonal corresponding to biovar 3, and the other corresponding to biovar 4. This second phylogenetic group was polymorphic and could be divided into four lineages. A clonal genealogy performed with a coalescent approach did not reveal any common ancestor for the 72 Psa strains. Strains of biovar 4 are substantially different from those of the other biovars: they are less aggressive and cause only leaf spots whereas Psa biovars 1, 2 and 3 also cause canker and shoot die-back. Because of these pathogenic differences, which were supported by phenotypic, genetic and phylogenetic differences, it is proposed that Psa biovar 4 be renamed Pseudomonas syringae pv. actinidifoliorum pv. nov. Strain CFBP 8039 is designated as the pathotype strain.
Show more [+] Less [-]Characterization of Pseudomonas syringae pv. actinidiae (Psa) isolated from France and assignment of Psa biovar 4 to a de novo pathovar: Pseudomonas syringae pv. actinidifoliorum pv. nov. Full text
2015
Cunty, A. | Poliakoff, F. | Rivoal, C. | Cesbron, S. | Fischer-Le Saux, Marion | Lemaire, Christophe | Jacques, Marie-Agnès | Manceau, C. | Vanneste, J. | Institut de Recherche en Horticulture et Semences (IRHS) ; Université d'Angers (UA)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AGROCAMPUS OUEST | Laboratoire de santé des végétaux (LSV Angers) ; Laboratoire de la santé des végétaux (LSV) ; Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)-Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) | Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) | Laboratoire de la santé des végétaux (LSV) ; Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) | Department of Observations | French International Office of the Kiwi (BIK); SCAAP kiwifruits de France; Anses, France; New Zealand Institute for Plant & Food Research Limited, Ruakura Research Centre, New Zealand; Anses; Region Pays de la Loire, France
International audience | <p>Since 2008, bacterial canker of kiwifruit (Actinidia deliciosa and A. chinensis) caused by Pseudomonas syringae pv.<br />actinidiae (Psa) has resulted in severe economic losses worldwide. Four biovars of Psa can be distinguished based on<br />their biochemical, pathogenicity and molecular characteristics. Using a range of biochemical, molecular and pathogenicity<br />assays, strains collected in France since the beginning of the outbreak in 2010 were found to be genotypically<br />and phenotypically diverse, and to belong to biovar 3 or biovar 4. This is the first time that strains of biovar 4 have<br />been isolated outside New Zealand or Australia. A multilocus sequence analysis based on four housekeeping genes<br />(gapA, gltA, gyrB and rpoD) was performed on 72 strains representative of the French outbreak. All the strains fell<br />into two phylogenetic groups: one clonal corresponding to biovar 3, and the other corresponding to biovar 4. This second<br />phylogenetic group was polymorphic and could be divided into four lineages. A clonal genealogy performed with<br />a coalescent approach did not reveal any common ancestor for the 72 Psa strains. Strains of biovar 4 are substantially<br />different from those of the other biovars: they are less aggressive and cause only leaf spots whereas Psa biovars 1, 2<br />and 3 also cause canker and shoot die-back. Because of these pathogenic differences, which were supported by phenotypic,<br />genetic and phylogenetic differences, it is proposed that Psa biovar 4 be renamed Pseudomonas syringae pv. actinidifoliorum<br />pv. nov. Strain CFBP 8039 is designated as the pathotype strain</p>
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2015
Cunty, A. | Poliakoff, F. | Rivoal, C. | Cesbron, S. | Fischer‐Le Saux, M. | Lemaire, C. | Jacques, M. A. | Manceau, C. | Vanneste, J. L.
Since 2008, bacterial canker of kiwifruit (Actinidia deliciosa and A. chinensis) caused by Pseudomonas syringae pv. actinidiae (Psa) has resulted in severe economic losses worldwide. Four biovars of Psa can be distinguished based on their biochemical, pathogenicity and molecular characteristics. Using a range of biochemical, molecular and pathogenicity assays, strains collected in France since the beginning of the outbreak in 2010 were found to be genotypically and phenotypically diverse, and to belong to biovar 3 or biovar 4. This is the first time that strains of biovar 4 have been isolated outside New Zealand or Australia. A multilocus sequence analysis based on four housekeeping genes (gapA, gltA, gyrB and rpoD) was performed on 72 strains representative of the French outbreak. All the strains fell into two phylogenetic groups: one clonal corresponding to biovar 3, and the other corresponding to biovar 4. This second phylogenetic group was polymorphic and could be divided into four lineages. A clonal genealogy performed with a coalescent approach did not reveal any common ancestor for the 72 Psa strains. Strains of biovar 4 are substantially different from those of the other biovars: they are less aggressive and cause only leaf spots whereas Psa biovars 1, 2 and 3 also cause canker and shoot die‐back. Because of these pathogenic differences, which were supported by phenotypic, genetic and phylogenetic differences, it is proposed that Psa biovar 4 be renamed Pseudomonas syringae pv. actinidifoliorum pv. nov. Strain CFBP 8039 is designated as the pathotype strain.
Show more [+] Less [-]Effet de la stimulation lumineuse sur le déclenchement de la stéatose hépatique chez l'oie en absence de gavage Full text
2015
Bonnefont, Cécile | De Leotoing d'Anjony, Hubert | Guy, Gerard | Laverze, Jean-Bernard | Brachet, Mathilde | Fortun-Lamothe, Laurence | Fernandez, Xavier
Effet de la stimulation lumineuse sur le déclenchement de la stéatose hépatique chez l'oie en absence de gavage Full text
2015
Bonnefont, Cécile | De Leotoing d'Anjony, Hubert | Guy, Gerard | Laverze, Jean-Bernard | Brachet, Mathilde | Fortun-Lamothe, Laurence | Fernandez, Xavier
Des essais antérieurs ont mis en évidence qu’un engraissement hépatique pouvait être déclenché chez l’oie en absence de prise forcée d’aliment. L’objectif de ce travail était d’étudier les effets des programmes lumineux sur l’ingestion spontanée des animaux et l’ampleur de la stéatose hépatique. 332 oies mâles ont eu accès à un aliment de croissance ad libitum de l’éclosion (J0) à J105, puis un accès restreint à 1h par jour jusqu’à J132. Elles ont ensuite reçu du maïs ad libitum de J133 à J217. Les oies ont eu accès à une aire extérieure pendant les 15 premières semaines de vie avec un éclairement naturel puis elles ont été logées en bâtiment fermé avec 10 h d’éclairement quotidien jusqu’à J119. Trois programmes lumineux ont alors été testés entre J119 et J217 : maintien de 10 h/j d’éclairement jusqu’à J217 (modalité A) ; 10 h/j d’éclairement jusqu’à J147 puis diminution de 30 min tous les 2 jours jusqu’à 7 h/j d’éclairement à J161 maintenu jusqu’à J217 (modalité B) ; 10 h/j d’éclairement jusqu’à J119 puis diminution de 30 min tous les 2 jours jusqu’à 7 h/j d’éclairement à J133 de sorte que la durée de 7 h/j soit atteinte le jour de la libération alimentaire, puis maintenu jusqu’à J217 (modalité C). Un taux de mortalité important a été observé (20,2%) entre J133 et J217, qui semble être lié à un engraissement précoce trop important des animaux. La consommation totale de maïs était identique dans les trois modalités (244 g/j/oie), mais supérieure dans la modalité C au cours des 3 premières semaines de stimulation. A J217, le poids de foie était plus élevé dans la modalité C que dans la modalité A (321 vs 248 g). La variabilité des poids de foies était très importante dans les 3 lots (CV>60 %). En conclusion, une réduction de la durée d’éclairement juste avant l’alimentation libérale au maïs semble avoir un effet positif sur l’engraissement des foies d’oie.
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2015
Bonnefont, Cécile | de Leotoing d'Anjony, Hubert | Guy, Gerard | Laverze, Jean-Bernard | Brachet, Mathilde | Lamothe, Laurence | Fernandez, Xavier | Génétique Physiologie et Systèmes d'Elevage (GenPhySE) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) ; Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP) ; Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP) ; Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-École nationale supérieure agronomique de Toulouse (ENSAT) ; Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP) ; Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT) | Palmipèdes à Foie Gras (UEPFG) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) | Elevage Alternatif et Santé des Monogastriques (UE EASM) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Des essais antérieurs ont mis en évidence qu’un engraissement hépatique pouvait être déclenché chez l’oie en absence de prise forcée d’aliment. L’objectif de ce travail était d’étudier les effets des programmes lumineux sur l’ingestion spontanée des animaux et l’ampleur de la stéatose hépatique. 332 oies mâles ont eu accès à un aliment de croissance ad libitum de l’éclosion (J0) à J105, puis un accès restreint à 1h par jour jusqu’à J132. Elles ont ensuite reçu du maïs ad libitum de J133 à J217. Les oies ont eu accès à une aire extérieure pendant les 15 premières semaines de vie avec un éclairement naturel puis elles ont été logées en bâtiment fermé avec 10 h d’éclairement quotidien jusqu’à J119. Trois programmes lumineux ont alors été testés entre J119 et J217 : maintien de 10 h/j d’éclairement jusqu’à J217 (modalité A) ; 10 h/j d’éclairement jusqu’à J147 puis diminution de 30 min tous les 2 jours jusqu’à 7 h/j d’éclairement à J161 maintenu jusqu’à J217 (modalité B) ; 10 h/j d’éclairement jusqu’à J119 puis diminution de 30 min tous les 2 jours jusqu’à 7 h/j d’éclairement à J133 de sorte que la durée de 7 h/j soit atteinte le jour de la libération alimentaire, puis maintenu jusqu’à J217 (modalité C). Un taux de mortalité important a été observé (20,2%) entre J133 et J217, qui semble être lié à un engraissement précoce trop important des animaux. La consommation totale de maïs était identique dans les trois modalités (244 g/j/oie), mais supérieure dans la modalité C au cours des 3 premières semaines de stimulation. A J217, le poids de foie était plus élevé dans la modalité C que dans la modalité A (321 vs 248 g). La variabilité des poids de foies était très importante dans les 3 lots (CV>60 %). En conclusion, une réduction de la durée d’éclairement juste avant l’alimentation libérale au maïs semble avoir un effet positif sur l’engraissement des foies d’oie.
Show more [+] Less [-]Etude prospective dans le cadre d’un projet d’ingénieurs à l’INP-ENSAT : Appui à la reconception agroécologique d’une exploitation agricole de polyculture-élevage. Le cas de l’Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole de Figeac Full text
2015
Ryschawy, Julie
Etude prospective dans le cadre d’un projet d’ingénieurs à l’INP-ENSAT : Appui à la reconception agroécologique d’une exploitation agricole de polyculture-élevage. Le cas de l’Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole de Figeac Full text
2015
Ryschawy, Julie
Etude prospective dans le cadre d’un projet d’ingénieurs à l’INP-ENSAT : Appui à la reconception agroécologique d’une exploitation agricole de polyculture-élevage. Le cas de l’Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole de Figeac Full text
2015
Ryschawy, Julie
Douleurs animales. 1. Les mécanismes Full text
2015
Paulmier, Valérie | Faure, Marion | Durand, Denis | Boissy, Alain | Cognié, Juliette | Eschalier, Alain | Terlouw, Claudia
Douleurs animales. 1. Les mécanismes Full text
2015
Paulmier, Valérie | Faure, Marion | Durand, Denis | Boissy, Alain | Cognié, Juliette | Eschalier, Alain | Terlouw, Claudia
Qu’ils soient élevés à des fins commerciales ou expérimentales, les animaux de rente sont confrontés tout au long de leur vie à des pratiques potentiellement sources de douleurs : interventions de convenance et d’élevage (castration, écornage…) ; interventions chirurgicales (césariennes, implantation en chronique de cathéters…). L’élaboration d’outils d’évaluation des douleurs ressenties par les animaux et de traitements pharmacologiques nécessite une bonne connaissance des mécanismes impliqués dans l’apparition et la modulation de ces douleurs. L’objectif de cette revue est de rapporter les connaissances acquises au cours des dernières années qui ont de l’intérêt pour la gestion de la douleur des animaux d’élevage. Les connaissances présentées sont en grande partie issues d’études conduites chez les rongeurs dont les conclusions sont applicables aux animaux de rente. La revue est constituée de trois parties complémentaires. La première décrit les différentes étapes d’élaboration, de transmission et d’intégration sensorielle et émotionnelle des messages nociceptifs impliqués dans l’apparition de la douleur. La deuxième partie décrit les différents types de modulation qui peuvent activer ou inhiber la transmission des messages nociceptifs. La troisième partie décrit les différents processus neurophysiologiques qui accompagnent la douleur et peuvent la moduler (inflammation, activation du système nerveux autonome et du système neuroendocrinien). | Whether bred for commercial or experimental purposes, farm animals are subjected, throughout their lives, to potentially painful practices: interventions for convenience or for livestock care (e.g. castration, dehorning) or surgery (e.g. caesarian section, implantations of permanent catheters). The development of tools to assess pain experienced by the animals and of pharmacological treatment requires good knowledge of the mechanisms involved in the onset and modulation of pain. The objective of our review is to report knowledge obtained in recent years that have an interest for pain management in livestock animals. The knowledge presented is largely derived from studies conducted on rodents and applicable to farm animals. Our review consists of three complementary parts. The first part describes the various stages of development, transmission and sensory and emotional integration of nociceptive messages involved in the onset of pain. The second part describes the different types of modulation that can activate or inhibit the transmission of nociceptive signals. The third part describes the neurophysiological processes that accompany pain and that can modulate it (inflammation, activation of the autonomic nervous system and neuroendocrine system).
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2015
Paulmier, Valérie | Faure, Marion | Durand, Denis | Boissy, Alain | Cognié, Juliette | Eschalier, Alain | Terlouw, Claudia
Qu’ils soient élevés à des fins commerciales ou expérimentales, les animaux de rente sont confrontés tout au long de leur vie à des pratiques potentiellement sources de douleurs : interventions de convenance et d’élevage (castration, écornage…) ; interventions chirurgicales (césariennes, implantation en chronique de cathéters…). L’élaboration d’outils d’évaluation des douleurs ressenties par les animaux et de traitements pharmacologiques nécessite une bonne connaissance des mécanismes impliqués dans l’apparition et la modulation de ces douleurs. L’objectif de cette revue est de rapporter les connaissances acquises au cours des dernières années qui ont de l’intérêt pour la gestion de la douleur des animaux d’élevage. Les connaissances présentées sont en grande partie issues d’études conduites chez les rongeurs dont les conclusions sont applicables aux animaux de rente. La revue est constituée de trois parties complémentaires. La première décrit les différentes étapes d’élaboration, de transmission et d’intégration sensorielle et émotionnelle des messages nociceptifs impliqués dans l’apparition de la douleur. La deuxième partie décrit les différents types de modulation qui peuvent activer ou inhiber la transmission des messages nociceptifs. La troisième partie décrit les différents processus neurophysiologiques qui accompagnent la douleur et peuvent la moduler (inflammation, activation du système nerveux autonome et du système neuroendocrinien). | Whether bred for commercial or experimental purposes, farm animals are subjected, throughout their lives, to potentially painful practices: interventions for convenience or for livestock care (e.g. castration, dehorning) or surgery (e.g. caesarian section, implantations of permanent catheters). The development of tools to assess pain experienced by the animals and of pharmacological treatment requires good knowledge of the mechanisms involved in the onset and modulation of pain. The objective of our review is to report knowledge obtained in recent years that have an interest for pain management in livestock animals. The knowledge presented is largely derived from studies conducted on rodents and applicable to farm animals. Our review consists of three complementary parts. The first part describes the various stages of development, transmission and sensory and emotional integration of nociceptive messages involved in the onset of pain. The second part describes the different types of modulation that can activate or inhibit the transmission of nociceptive signals. The third part describes the neurophysiological processes that accompany pain and that can modulate it (inflammation, activation of the autonomic nervous system and neuroendocrine system).
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