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Isozyme polymorphism in a collection of Spanish and French perennial ryegrass populations Full text
1997
Oliveira, J.A. | Balfourier, F. | Charmet, Gilles | Arbones, E.
Isozyme polymorphism in a collection of Spanish and French perennial ryegrass populations Full text
1997
Oliveira, J.A. | Balfourier, F. | Charmet, Gilles | Arbones, E.
Twenty-eight natural populations of perennial ryegrass (Lolium perenne L) collected from a latitudinal and a longitudinal gradient in Spain, Portugal and France were screened for allozyme diversity at ten loci. Population genetic statistics were found to be of the same magnitude as those previously reported for other outbreeding species (average number of alleles per locus = 2.82, observed heterozygosity = 0.289 and expected heterozygosity = 0.312). Genotype frequencies at most collection sites did not deviate significantly from Hardy-Weinberg expectations. Gene diversity was mainly explained by the within population component. The between population differentiation (Fst) averaged over seven loci was 0.073, which only accounted for 7.9% of the whole diversity. Non-metric multidimentional scaling carried out on the matrix of Cavalli chord distances, based on allelic frequencies, showed that the global differentiation between the populations was partly explained by the latitude and the altitude of the collection sites. Thus, a south-north cline was observed for ACP2-20 and PGI2-20 alleles. In the same way, more SDK1-30 and PGI2-20 alleles were found in populations from higher altitudes. Hypotheses on the origin of such clinal trends are briefly discussed. | Vingt-huit populations naturelles de ray-grass anglais collectées suivant un gradient longitudinal et latitudinal en Espagne, au Portugal et en France ont été évaluées pour la diversité isoenzymatique de dix loci. Les valeurs des statistiques de diversité génétique apparaissent du même ordre de grandeur que celles rapportées pour d’autres espèces allogames (nombre moyen d’allèles = 2,82, hétérozygotie moyenne observée = 0,289, hétérozygotie moyenne espérée = 0,312). Les fréquences génotypiques dans la plupart des populations sont conformes à celles attendues sous équilibre panmictique. La diversité génétique est expliquée essentiellement par la composante intrapopulation, tandis que la diversité interpopulation ne représente que 7,9 % de la diversité totale. Une analyse factorielle appliquée sur la matrice des distances de Cavalli obtenues à partir des fréquences alléliques a montré que la différenciation globale entre les populations était associée à la latitude et l’altitude des lieux de collecte. Ainsi, pour les allèles ACP2-20 et PGI2-20 une variation clinale sud/nord a été observée. De même, dans les populations provenant des lieux les plus élevées, les allèles SDK1-30 et PGI2-20 ont été trouvés en fréquences plus élevées. Des hypothèses sur l’origine possible de tels clines sont brièvement discutées.
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1997
Oliveira , J.A. (Instituto Nacional de Investigaciones Agrarias(Espagne).) | Balfourier , F. (INRA (France). UR 0362 Unité d'Amélioration des plantes) | Charmet , G. (INRA (France). UR 0362 Unité d'Amélioration des plantes) | Arbones , E. (Instituto Nacional de Investigaciones Agrarias(Espagne).)
Twenty-eight natural populations of perennial ryegrass (Lolium perenne L) collected from a latitudinal and a longitudinal gradient in Spain, Portugal and France were screened for allozyme diversity at ten loci. Population genetic statistics were found to be of the same magnitude as those previously reported for other outbreeding species (average number of alleles per locus = 2.82, observed heterozygosity = 0.289 and expected heterozygosity = 0.312). Genotype frequencies at most collection sites did not deviate significantly from Hardy-Weinberg expectations. Gene diversity was mainly explained by the within population component. The between population differentiation (Fst) averaged over seven loci was 0.073, which only accounted for 7.9% of the whole diversity. Non-metric multidimentional scaling carried out on the matrix of Cavalli chord distances, based on allelic frequencies, showed that the global differentiation between the populations was partly explained by the latitude and the altitude of the collection sites. Thus, a south-north cline was observed for ACP2-20 and PGI2-20 alleles. In the same way, more SDK1-30 and PGI2-20 alleles were found in populations from higher altitudes. Hypotheses on the origin of such clinal trends are briefly discussed. | Vingt-huit populations naturelles de ray-grass anglais collectées suivant un gradient longitudinal et latitudinal en Espagne, au Portugal et en France ont été évaluées pour la diversité isoenzymatique de dix loci. Les valeurs des statistiques de diversité génétique apparaissent du même ordre de grandeur que celles rapportées pour d’autres espèces allogames (nombre moyen d’allèles = 2,82, hétérozygotie moyenne observée = 0,289, hétérozygotie moyenne espérée = 0,312). Les fréquences génotypiques dans la plupart des populations sont conformes à celles attendues sous équilibre panmictique. La diversité génétique est expliquée essentiellement par la composante intrapopulation, tandis que la diversité interpopulation ne représente que 7,9 % de la diversité totale. Une analyse factorielle appliquée sur la matrice des distances de Cavalli obtenues à partir des fréquences alléliques a montré que la différenciation globale entre les populations était associée à la latitude et l’altitude des lieux de collecte. Ainsi, pour les allèles ACP2-20 et PGI2-20 une variation clinale sud/nord a été observée. De même, dans les populations provenant des lieux les plus élevées, les allèles SDK1-30 et PGI2-20 ont été trouvés en fréquences plus élevées. Des hypothèses sur l’origine possible de tels clines sont brièvement discutées.
Show more [+] Less [-]Les critères et facteurs de la qualité des poulets Label Rouge Full text
1997
Sauveur, B.
Les critères et facteurs de la qualité des poulets Label Rouge Full text
1997
Sauveur, B.
The production of free range chickens known as ''Label Rouge'' (developed in France since 1965) Is described here as a model of collective organization leading to a well defined quality product, The French consumer expects chicken to be a rather firm and tasty meat. Other criteria such as fat content, muscle yield, skin and feather colour (when risible) are also considered, When evaluation tests are conducted blindly, Label Rouge chickens are recognized and preferred to standard chickens on the basis of these criteria, Factors which play the main role for controlling these criteria are the age of the bird at slaughtering and its genetic background; Label Rouge regulations impose the use of slowly growing chickens kept up to 81 days minimum, Feeding mainly modifies the carcass fat content and feed efficiency but has little effect on meat flavour from the moment that some raw materials are suppressed (meat or fish meals), The presence of an open air free range is essential to the product image but has little effect on sensory properties. Due to the guaranteed mastery of these factors, the Label Rouge organization satisfies fire important requirements of the French present day consumer, namely a superior and objectively accepted quality; a traditional way of production, traceability of the product, the insurance of independent controls and a fair price. | En réaction à certains reproches adressés au poulet standard, la France a développé à partir de 1965 une production de poulets de qualité bien définie, dits Label Rouge, qui connaissent un large succès (76 millions de sujets en 1995). Cette production s’appuie sur l’existence d’organismes certificateurs régionaux, eux-mêmes contrôlés par une structure nationale, et sur l’existence de cahiers des charges de plus en plus précis, le tout complété par un étiquetage très réglementé. Les recherches conduites pour identifier les critères de différenciation des poulets utilisés par les consommateurs français montrent que ceux-ci s’attachent préférentiellement à la texture de la viande, qu’ils recherchent assez ferme, ainsi qu’à sa flaveur, voulue prononcée. D’autres critères tels que la teneur en graisse ou le rendement en muscles des carcasses, la couleur de la peau et des plumes (quand elle est visible) sont aussi pris en considération. Lors de dégustations en aveugle, le poulet Label Rouge est très généralement reconnu et préféré au poulet standard sur la base de ces critères. Les facteurs qui influencent le plus ces critères sont l’âge à l’abattage (surtout pour le poulet mâle) et l’origine génétique des animaux. La réglementation Label Rouge impose un âge minimum de 81 jours et l’utilisation exclusive de lignées à croissance lente. L’alimentation modifie surtout la vitesse de croissance et l’engraissement de l’animal, mais peu la flaveur de la viande dès lors que quelques matières spécifiques (farines animales par exemple) sont écartées. L’existence d’un parcours extérieur est indispensable à l’image du produit mais agit peu sur son appréciation sensorielle. En maîtrisant ces facteurs, le Label Rouge satisfait cinq demandes essentielles du consommateur contemporain : une qualité supérieure objectivement reconnue, une production de type traditionnel, la traçabilité du produit, l’assurance de contrôles indépendants et un prix abordable.
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1997
B. SAUVEUR
En réaction à certains reproches adressés au poulet standard, la France a développé à partir de 1965 une production de poulets de qualité bien définie, dits Label Rouge, qui connaissent un large succès (76 millions de sujets en 1995). Cette production s’appuie sur l’existence d’organismes certificateurs régionaux, eux-mêmes contrôlés par une structure nationale, et sur l’existence de cahiers des charges de plus en plus précis, le tout complété par un étiquetage très réglementé. Les recherches conduites pour identifier les critères de différenciation des poulets utilisés par les consommateurs français montrent que ceux-ci s’attachent préférentiellement à la texture de la viande, qu’ils recherchent assez ferme, ainsi qu’à sa flaveur, voulue prononcée. D’autres critères tels que la teneur en graisse ou le rendement en muscles des carcasses, la couleur de la peau et des plumes (quand elle est visible) sont aussi pris en considération. Lors de dégustations en aveugle, le poulet Label Rouge est très généralement reconnu et préféré au poulet standard sur la base de ces critères. Les facteurs qui influencent le plus ces critères sont l’âge à l’abattage (surtout pour le poulet mâle) et l’origine génétique des animaux. La réglementation Label Rouge impose un âge minimum de 81 jours et l’utilisation exclusive de lignées à croissance lente. L’alimentation modifie surtout la vitesse de croissance et l’engraissement de l’animal, mais peu la flaveur de la viande dès lors que quelques matières spécifiques (farines animales par exemple) sont écartées. L’existence d’un parcours extérieur est indispensable à l’image du produit mais agit peu sur son appréciation sensorielle. En maîtrisant ces facteurs, le Label Rouge satisfait cinq demandes essentielles du consommateur contemporain : une qualité supérieure objectivement reconnue, une production de type traditionnel, la traçabilité du produit, l’assurance de contrôles indépendants et un prix abordable.
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1997
Sauveur, B.
The production of free range chickens known as ''Label Rouge'' (developed in France since 1965) Is described here as a model of collective organization leading to a well defined quality product, The French consumer expects chicken to be a rather firm and tasty meat. Other criteria such as fat content, muscle yield, skin and feather colour (when risible) are also considered, When evaluation tests are conducted blindly, Label Rouge chickens are recognized and preferred to standard chickens on the basis of these criteria, Factors which play the main role for controlling these criteria are the age of the bird at slaughtering and its genetic background; Label Rouge regulations impose the use of slowly growing chickens kept up to 81 days minimum, Feeding mainly modifies the carcass fat content and feed efficiency but has little effect on meat flavour from the moment that some raw materials are suppressed (meat or fish meals), The presence of an open air free range is essential to the product image but has little effect on sensory properties. Due to the guaranteed mastery of these factors, the Label Rouge organization satisfies fire important requirements of the French present day consumer, namely a superior and objectively accepted quality; a traditional way of production, traceability of the product, the insurance of independent controls and a fair price. | En réaction à certains reproches adressés au poulet standard, la France a développé à partir de 1965 une production de poulets de qualité bien définie, dits Label Rouge, qui connaissent un large succès (76 millions de sujets en 1995). Cette production s’appuie sur l’existence d’organismes certificateurs régionaux, eux-mêmes contrôlés par une structure nationale, et sur l’existence de cahiers des charges de plus en plus précis, le tout complété par un étiquetage très réglementé. Les recherches conduites pour identifier les critères de différenciation des poulets utilisés par les consommateurs français montrent que ceux-ci s’attachent préférentiellement à la texture de la viande, qu’ils recherchent assez ferme, ainsi qu’à sa flaveur, voulue prononcée. D’autres critères tels que la teneur en graisse ou le rendement en muscles des carcasses, la couleur de la peau et des plumes (quand elle est visible) sont aussi pris en considération. Lors de dégustations en aveugle, le poulet Label Rouge est très généralement reconnu et préféré au poulet standard sur la base de ces critères. Les facteurs qui influencent le plus ces critères sont l’âge à l’abattage (surtout pour le poulet mâle) et l’origine génétique des animaux. La réglementation Label Rouge impose un âge minimum de 81 jours et l’utilisation exclusive de lignées à croissance lente. L’alimentation modifie surtout la vitesse de croissance et l’engraissement de l’animal, mais peu la flaveur de la viande dès lors que quelques matières spécifiques (farines animales par exemple) sont écartées. L’existence d’un parcours extérieur est indispensable à l’image du produit mais agit peu sur son appréciation sensorielle. En maîtrisant ces facteurs, le Label Rouge satisfait cinq demandes essentielles du consommateur contemporain : une qualité supérieure objectivement reconnue, une production de type traditionnel, la traçabilité du produit, l’assurance de contrôles indépendants et un prix abordable.
Show more [+] Less [-]Obtention de clones de violettes (Viola odorata) indemnes de virus par culture d'apex méristématique Full text
1997
Van Caneghem, A. | Poupet, A. | Beck, D. | Berling, E.
Obtention de clones de violettes (Viola odorata) indemnes de virus par culture d'apex méristématique Full text
1997
Van Caneghem, A. | Poupet, A. | Beck, D. | Berling, E.
Les plantations locales de violettes (Viola odorata var victoria) sont fréquemment contaminées par plusieurs virus : virus de la mosaïque du concombre, de la mosaïque jaune du haricot, viola mottle virus, dont les dommages croissants menacent la qualité de la production et sa pérennité. Nous décrivons dans cette étude une méthode complète de « régénération » des clones de violette virosés par culture d’apex méristématique : isolement et développement des explants primaires en conditions liquides agitées avec des milieux de culture renfermant de la kinétine, de l’acide gibbérellique et de l’acide indol-acétique ; multiplication végétative par bourgeonnement axillaire dans des milieux de culture solides enrichis en N6-benzylaminopurine ; enracinement en présence de faibles concentrations d’auxine et acclimatation des vitroplants obtenus dans un substrat tourbe-perlite. Des épreuves d’état sanitaire, biologique et immunologique, appliquées aux clones obtenus ont permis l’isolement de deux clones apparemment indemnes de virus qui sont actuellement rapidement multipliés en vue de la reconstitution des plantations. Cette démarche est indissociable des mesures prophylactiques pour limiter la recontamination des plants par les insectes vecteurs. | The production of sweet violet (Viola odorata var victoria) on the French Riviera is severely and increasingly damaged by a frequent complex of three viruses: cucumber mosaic virus, bean yellow mosaic virus and viola mottle virus. In this paper a complete scheme for obtaining virus free plants from meristem tip culture is described: - the formulation of a medium containing kinetin, gibberellic acid and indolylacetic acid for the isolation of the meristem tips, the best growth being observed in stirred liquid conditions; - the subsequent propagation through axillary budding by using agar solidified medium containing N6-benzylaminopurin; - the final rooting of plantlets with a low auxin level and their acclimatization in a perlite-peat mixture. Biological and serological tests allowed the identification of two virus free clones which are intensively multiplied. They will be later transferred to a greenhouse protected against the aphid vectors.
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1997
Van Caneghem , A. (Comité économique des plantes aromatiques de la région méditerranéenne, Nice(France).) | Poupet , A. (INRA (France). UR 0128 Station de Botanique et pathologie végétale) | Beck , D. (INRA (France). UR 0128 Station de Botanique et pathologie végétale) | Berling , E. (Groupement régional d'intérêt phytosanitaire, Antibes(France).)
Les plantations locales de violettes (Viola odorata var victoria) sont fréquemment contaminées par plusieurs virus : virus de la mosaïque du concombre, de la mosaïque jaune du haricot, viola mottle virus, dont les dommages croissants menacent la qualité de la production et sa pérennité. Nous décrivons dans cette étude une méthode complète de « régénération » des clones de violette virosés par culture d’apex méristématique : isolement et développement des explants primaires en conditions liquides agitées avec des milieux de culture renfermant de la kinétine, de l’acide gibbérellique et de l’acide indol-acétique ; multiplication végétative par bourgeonnement axillaire dans des milieux de culture solides enrichis en N6-benzylaminopurine ; enracinement en présence de faibles concentrations d’auxine et acclimatation des vitroplants obtenus dans un substrat tourbe-perlite. Des épreuves d’état sanitaire, biologique et immunologique, appliquées aux clones obtenus ont permis l’isolement de deux clones apparemment indemnes de virus qui sont actuellement rapidement multipliés en vue de la reconstitution des plantations. Cette démarche est indissociable des mesures prophylactiques pour limiter la recontamination des plants par les insectes vecteurs. | The production of sweet violet (Viola odorata var victoria) on the French Riviera is severely and increasingly damaged by a frequent complex of three viruses: cucumber mosaic virus, bean yellow mosaic virus and viola mottle virus. In this paper a complete scheme for obtaining virus free plants from meristem tip culture is described: - the formulation of a medium containing kinetin, gibberellic acid and indolylacetic acid for the isolation of the meristem tips, the best growth being observed in stirred liquid conditions; - the subsequent propagation through axillary budding by using agar solidified medium containing N6-benzylaminopurin; - the final rooting of plantlets with a low auxin level and their acclimatization in a perlite-peat mixture. Biological and serological tests allowed the identification of two virus free clones which are intensively multiplied. They will be later transferred to a greenhouse protected against the aphid vectors.
Show more [+] Less [-]Pratiques d'élevage, production laitière et caractéristiques des fromages dans les Alpes du Nord Full text
1997
Coulon, Jean Baptiste | Hauwuy, A. | Martin, B. | Chamba,
Pratiques d'élevage, production laitière et caractéristiques des fromages dans les Alpes du Nord Full text
1997
Coulon, Jean Baptiste | Hauwuy, A. | Martin, B. | Chamba,
In 1985, a research development programme was undertaken in the northern Alps to respond to the specific demands posed by the dairy industry in that region. Part of the research involved characterising of both the animals and the dairy products involved, The data revealed that cows belonging to local breeds (Tarentaise, in particular) had particular characteristics (better reproductive performances, less sexual precocity, greater milking difficulties, better walking abilities) which were different from those of Holstein cows managed under the same conditions. It also revealed that their feeding requirements could be met according to the recommendations established for these breeds. A study of the relationships between the factors involved in milk production and the physio chemical and sensorial characteristics of the cheese demonstrated that the genotype of the animals (variant C of beta-caseine), as well as the lactation stage and type of feed (in particular the nature of the alpine pasture) affected the cheese quality. The results provide valuable information for all those involved in the different aspects of the dairy industry, in order to best manage the animals with the objective of producing unique regional cheeses. | En 1985, un programme de Recherche-Développement a été mis en place dans les Alpes du Nord pour répondre aux questions spécifiques posées par la filière laitière de cette région. Une partie des travaux de ce programme a concerné la caractérisation des animaux et des aliments. Ils ont montré que les vaches de races locales (Tarentaises en particulier) présentaient des aptitudes particulières (meilleures performances de reproduction, moindre précocité sexuelle, traite plus difficile, meilleure aptitude à la marche) comparativement à des vaches Holstein conduites dans les mêmes conditions, mais que leur rationnement pouvait être réalisé selon les recommandations mises au point avec ces animaux. L’étude des relations entre les facteurs de production du lait et les caractéristiques physico-chimiques et sensorielles des fromages a mis en évidence un effet des caractéristiques génétiques des animaux (variant C de la caséine bêta), du stade de lactation et de la nature de l’alimentation (en particulier la nature des pelouses d’alpage) sur la qualité des fromages. Ces résultats donnent des indications précieuses aux différents agents de la filière pour raisonner la conduite des animaux dans un objectif de production de fromages présentant une forte typicité.
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1997
Coulon, Jean Baptiste | Hauwuy, A. | Martin, B. | Chamba,
In 1985, a research development programme was undertaken in the northern Alps to respond to the specific demands posed by the dairy industry in that region. Part of the research involved characterising of both the animals and the dairy products involved, The data revealed that cows belonging to local breeds (Tarentaise, in particular) had particular characteristics (better reproductive performances, less sexual precocity, greater milking difficulties, better walking abilities) which were different from those of Holstein cows managed under the same conditions. It also revealed that their feeding requirements could be met according to the recommendations established for these breeds. A study of the relationships between the factors involved in milk production and the physio chemical and sensorial characteristics of the cheese demonstrated that the genotype of the animals (variant C of beta-caseine), as well as the lactation stage and type of feed (in particular the nature of the alpine pasture) affected the cheese quality. The results provide valuable information for all those involved in the different aspects of the dairy industry, in order to best manage the animals with the objective of producing unique regional cheeses. | En 1985, un programme de Recherche-Développement a été mis en place dans les Alpes du Nord pour répondre aux questions spécifiques posées par la filière laitière de cette région. Une partie des travaux de ce programme a concerné la caractérisation des animaux et des aliments. Ils ont montré que les vaches de races locales (Tarentaises en particulier) présentaient des aptitudes particulières (meilleures performances de reproduction, moindre précocité sexuelle, traite plus difficile, meilleure aptitude à la marche) comparativement à des vaches Holstein conduites dans les mêmes conditions, mais que leur rationnement pouvait être réalisé selon les recommandations mises au point avec ces animaux. L’étude des relations entre les facteurs de production du lait et les caractéristiques physico-chimiques et sensorielles des fromages a mis en évidence un effet des caractéristiques génétiques des animaux (variant C de la caséine bêta), du stade de lactation et de la nature de l’alimentation (en particulier la nature des pelouses d’alpage) sur la qualité des fromages. Ces résultats donnent des indications précieuses aux différents agents de la filière pour raisonner la conduite des animaux dans un objectif de production de fromages présentant une forte typicité.
Show more [+] Less [-]Estimation of leaf water content and specific leaf weight from reflectance and transmittance measurements Full text
1997
Baret, Frederic | Fourty, T.
Estimation of leaf water content and specific leaf weight from reflectance and transmittance measurements Full text
1997
Baret, Frederic | Fourty, T.
Specific absorption coefficients for water and dry matter were estimated using a wide range of variation of fresh leaves. The coefficients were derived from the inversion of the PROSPECT leaf optical property model using reflectance and transmittance spectra measured over the 1 300-2 400-nm domain and the corresponding water content (g.cm-2) and specific leaf weight (mass of dry matter per unit leaf.area, g.cm-2). Results show that the estimated values of the specific absorption coefficient for dry matter were not reliable in the strong water absorption bands, although there was agreement with previous studies in spectral regions where water contributed moderately to leaf absorption. We thus proposed to use the values derived by Fourty et al (1996) for dry leaves for the specific absorption coefficient of dry matter. Estimated values of the specific absorption coefficient of water were slightly higher than the values proposed by Curcio and Petty (1951) for pure water. We then investigated the possibility of estimating leaf water content and specific weight by inverting the PROSPECT model using concurrently or separately reflectance and/or transmittance spectra measured over fresh leaves and the specific absorption coefficients proposed by Fourty et al (1996) for dry matter, and Curcio and Petty (1951) for water. Results obtained on the training data set and on an independent data set show accurate and robust estimates of both water content (RMSE = 0.0025 g.cm-2) and specific leaf weight (RMSE = 0.0016 g.cm-2). when reflectance and transmittance were used concurrently. When either reflectance or transmittance measurements were used, the performances of water and dry matter content estimation decreased because of the relaxation of constraints in the inversion process. Possible applications of these results are discussed. | Les coefficients spécifiques de l’eau et de la matière sèche sont estimés en inversant le modèle Prospect de propriétés optiques des feuilles sur une collection variée de feuilles fraîches sur lesquelles les contenus en eau (g.cm-2), les masses sèches surfacique (masse de matière sèche par unité de surface de feuille, g.cm-2) et les spectres de réflectance et transmittance dans le domaine 1 300 - 2 400 nm ont été mesurés. Les résultats montrent que les valeurs estimées du coefficient d’absorption spécifique de la matière sèche ne sont pas fiables dans les bandes de forte absorption par l’eau, alors qu’en dehors de ces bandes, un bon accord est observé avec les résultats antérieurs. Nous proposons donc d’utiliser les valeurs de coefficient spécifique d’absorption de Fourty et al (1996) calculées sur des feuilles sèches. Les valeurs estimées du coefficient spécifique d’absorption de l’eau sont légèrement surestimées par rapport aux valeurs proposées par Curcio et Petty (1951). Nous avons ensuite évalué la possibilité d’estimer le contenu en eau et la masse sèche surfacique en inversant le modèle Prospect en utilisant des spectres de réflectance et/ou de transmittance mesurés sur des feuilles fraîches, avec les coefficient spécifiques proposés par Fourty et al pour la matière sèche ou par Curcio et Petty pour l’eau. Les résultats obtenus sur le jeu d’apprentissage et un jeu de données indépendant montrent une bonne estimation du contenu en eau (RMSE = 0,0016 g.cm-2) et de la masse surfacique sèche (RMSE = 0,0016 g.cm-2) quand la réflectance et la transmittance sont utilisées simultanément. En revanche, quand la réflectance ou la transmittance est utilisée seule, la précision des estimations diminue significativement du fait de la réduction des contraintes imposées au processus d’inversion. Les applications possibles de ces résultats sont discutées.
Show more [+] Less [-]Estimation of leaf water content and specific leaf weight from reflectance and transmittance measurements
1997
Baret , F. (INRA (France). UR 0409 Unité de Bioclimatologie) | Fourty , T. (INRA (France). UR 0409 Unité de Bioclimatologie)
Specific absorption coefficients for water and dry matter were estimated using a wide range of variation of fresh leaves. The coefficients were derived from the inversion of the PROSPECT leaf optical property model using reflectance and transmittance spectra measured over the 1 300-2 400-nm domain and the corresponding water content (g.cm-2) and specific leaf weight (mass of dry matter per unit leaf.area, g.cm-2). Results show that the estimated values of the specific absorption coefficient for dry matter were not reliable in the strong water absorption bands, although there was agreement with previous studies in spectral regions where water contributed moderately to leaf absorption. We thus proposed to use the values derived by Fourty et al (1996) for dry leaves for the specific absorption coefficient of dry matter. Estimated values of the specific absorption coefficient of water were slightly higher than the values proposed by Curcio and Petty (1951) for pure water. We then investigated the possibility of estimating leaf water content and specific weight by inverting the PROSPECT model using concurrently or separately reflectance and/or transmittance spectra measured over fresh leaves and the specific absorption coefficients proposed by Fourty et al (1996) for dry matter, and Curcio and Petty (1951) for water. Results obtained on the training data set and on an independent data set show accurate and robust estimates of both water content (RMSE = 0.0025 g.cm-2) and specific leaf weight (RMSE = 0.0016 g.cm-2). when reflectance and transmittance were used concurrently. When either reflectance or transmittance measurements were used, the performances of water and dry matter content estimation decreased because of the relaxation of constraints in the inversion process. Possible applications of these results are discussed. | Les coefficients spécifiques de l’eau et de la matière sèche sont estimés en inversant le modèle Prospect de propriétés optiques des feuilles sur une collection variée de feuilles fraîches sur lesquelles les contenus en eau (g.cm-2), les masses sèches surfacique (masse de matière sèche par unité de surface de feuille, g.cm-2) et les spectres de réflectance et transmittance dans le domaine 1 300 - 2 400 nm ont été mesurés. Les résultats montrent que les valeurs estimées du coefficient d’absorption spécifique de la matière sèche ne sont pas fiables dans les bandes de forte absorption par l’eau, alors qu’en dehors de ces bandes, un bon accord est observé avec les résultats antérieurs. Nous proposons donc d’utiliser les valeurs de coefficient spécifique d’absorption de Fourty et al (1996) calculées sur des feuilles sèches. Les valeurs estimées du coefficient spécifique d’absorption de l’eau sont légèrement surestimées par rapport aux valeurs proposées par Curcio et Petty (1951). Nous avons ensuite évalué la possibilité d’estimer le contenu en eau et la masse sèche surfacique en inversant le modèle Prospect en utilisant des spectres de réflectance et/ou de transmittance mesurés sur des feuilles fraîches, avec les coefficient spécifiques proposés par Fourty et al pour la matière sèche ou par Curcio et Petty pour l’eau. Les résultats obtenus sur le jeu d’apprentissage et un jeu de données indépendant montrent une bonne estimation du contenu en eau (RMSE = 0,0016 g.cm-2) et de la masse surfacique sèche (RMSE = 0,0016 g.cm-2) quand la réflectance et la transmittance sont utilisées simultanément. En revanche, quand la réflectance ou la transmittance est utilisée seule, la précision des estimations diminue significativement du fait de la réduction des contraintes imposées au processus d’inversion. Les applications possibles de ces résultats sont discutées.
Show more [+] Less [-]Efficacité comparée de la pollinisation d'espèces sauvages d'hélianthus par plusieurs genres d'insectes Full text
1997
Meynié, S. | Bernard, R.
Efficacité comparée de la pollinisation d'espèces sauvages d'hélianthus par plusieurs genres d'insectes Full text
1997
Meynié, S. | Bernard, R.
Sur trois populations d’origine sauvage du genre tournesol, Helianthus annuus, Helianthus argophyllus et Helianthus debilis spp cucumerifolius, l’efficacité de la pollinisation manuelle a été comparée à celle de la pollinisation libre sur des plantes cultivées en pots (témoin) et en plein champ. Ces méthodes ont été comparées à la pollinisation en cage utilisant l’abeille Apis mellifera, le bourdon Bombus terrestris, le mégachile Megachile rotundata et des mouches bleues Calliphora spp. Quelle que soit l’espèce végétale, la méthode manuelle de croisement est toujours celle qui donne le moins de graine : 34 akènes par capitule, alors que la pollinisation libre en plein champ est la plus productive avec 150 akènes. Sur des plantes en pots, la production assurée par le bourdon (100 akènes) est comparable au témoin (95 akènes), l’abeille (84 akènes) présente une efficacité intermédiaire, le mégachile et les mouches bleues, avec respectivement 74 et 70 akènes, sont équivalents et les moins efficaces. On constate une interaction entre les espèces végétales et leurs pollinisateurs. Avec H debilis, tous les insectes ont la même efficacité. Chez H argophyllus, le bourdon et l’abeille sont supérieurs au mégachile et à la mouche. Pour H annuus, la différenciation atteint quatre niveaux : le bourdon, l’abeille, le mégachile et les mouches dans l’ordre décroissant d’efficacité. | The efficiency of four insect species (Apis mellifera, Bombus terrestris, Megachile rotundata and the Calliphora spp flies) in pollinating three wild sunflower species (H annuus, H argophyllus, H debilis ssp cucumerifolius) in insect-proof cages was compared with hand made sib-crosses and open-pollination. All insect species gave greater numbers of kernels per head than hand pollination. With H debilis no significant difference was found between the efficiencies of the four insect species. Significant differences occurred between insects for H annuus and H argophyllus : B terrestris (106%) was the most efficient insect with results similar to open-pollination. Seed sets obtained with M rotundata and Calliphora spp were only 77 and 73% of open pollination, respectively, but remained significantly higher than hand pollination (36%). A mellifera (88%) gave intermediate results between these two groups.
Show more [+] Less [-]Efficacité comparée de la pollinisation d'espèces sauvages d'hélianthus par plusieurs genres d'insectes
1997
Meynié , S. (INRA , Mauguio (France). UR 0380 Station d'amélioration des plantes) | Bernard , R. (INRA , Mauguio (France). UR 0380 Station d'amélioration des plantes)
Sur trois populations d’origine sauvage du genre tournesol, Helianthus annuus, Helianthus argophyllus et Helianthus debilis spp cucumerifolius, l’efficacité de la pollinisation manuelle a été comparée à celle de la pollinisation libre sur des plantes cultivées en pots (témoin) et en plein champ. Ces méthodes ont été comparées à la pollinisation en cage utilisant l’abeille Apis mellifera, le bourdon Bombus terrestris, le mégachile Megachile rotundata et des mouches bleues Calliphora spp. Quelle que soit l’espèce végétale, la méthode manuelle de croisement est toujours celle qui donne le moins de graine : 34 akènes par capitule, alors que la pollinisation libre en plein champ est la plus productive avec 150 akènes. Sur des plantes en pots, la production assurée par le bourdon (100 akènes) est comparable au témoin (95 akènes), l’abeille (84 akènes) présente une efficacité intermédiaire, le mégachile et les mouches bleues, avec respectivement 74 et 70 akènes, sont équivalents et les moins efficaces. On constate une interaction entre les espèces végétales et leurs pollinisateurs. Avec H debilis, tous les insectes ont la même efficacité. Chez H argophyllus, le bourdon et l’abeille sont supérieurs au mégachile et à la mouche. Pour H annuus, la différenciation atteint quatre niveaux : le bourdon, l’abeille, le mégachile et les mouches dans l’ordre décroissant d’efficacité. | The efficiency of four insect species (Apis mellifera, Bombus terrestris, Megachile rotundata and the Calliphora spp flies) in pollinating three wild sunflower species (H annuus, H argophyllus, H debilis ssp cucumerifolius) in insect-proof cages was compared with hand made sib-crosses and open-pollination. All insect species gave greater numbers of kernels per head than hand pollination. With H debilis no significant difference was found between the efficiencies of the four insect species. Significant differences occurred between insects for H annuus and H argophyllus : B terrestris (106%) was the most efficient insect with results similar to open-pollination. Seed sets obtained with M rotundata and Calliphora spp were only 77 and 73% of open pollination, respectively, but remained significantly higher than hand pollination (36%). A mellifera (88%) gave intermediate results between these two groups.
Show more [+] Less [-]Distribution and chromosomal organization of 18S-5.8S-25S and 5S rDNA in Petunia species Full text
1997
Benabdelmouna, A. | Abirached-Darmency, M.
Distribution and chromosomal organization of 18S-5.8S-25S and 5S rDNA in Petunia species Full text
1997
Benabdelmouna, A. | Abirached-Darmency, M.
Nous avons analysé la variation interspécifique de l’espaceur 5S ADNr par la tehnique d’amplification génique (PCR) dans sept espèces de Petunia. Les espèce étudiées peuvent être séparées en deux groupes suivant la taille des variants 5S ADNr amplifiés : un groupe avec une unité de répétition de 460 pb comprenant P linearis (2 n = 18) et P integrifolia (2 n = 14), et un deuxième groupe avec une unité de répétition de 350 pb comprenant toutes les autres espèces sauvages (2 n = 14) étudiées et les lignées de P hybrida. Les fragments amplifiés ont été clonés et ont servi de sondes pour l’hybridation in situ fluorescente afin de déterminer le nombre et la localisation des unités 5S. L’organisation chromosomique du 5S ADNr nous a permis de distinguer un groupe d’espèces à fleurs colorées avec un locus adjacent au locus majeur 18S-5.8S-25S ADNr du chromosome II et un groupe d’espèces à fleurs blanches avec un locus supplémentaire situé dans la région centromérique d’un chromosome métacentrique (IV/VII). L’hybridation in situ fluorescente a également révélé quatre sites d’hybridation pour le 18S-5.8S-25S ADNr dans la majorité des espèces de Petunia étudiées. Seuls P linearis et P parviflora (2 n = 18) ont montré deux sites d’hybridation. L’observation des pattern d’expression dans les noyaux interphasiques nous a permis de montrer que les quatre sites d’ADNr18S-5.8S-25S sont en activité de transcription. Les résultats obtenus en hybridation in situ fluorescente ainsi que les amplifications par PCR et les études RFLP des ADNr nous ont conduits à une nouvelle approche des relations phylogéniques entre les espèces sauvages et les lignées de P hybrida. | We have analyzed the interspecific variation of the 5S rDNA spacer by the polymerase chain reaction in seven Petunia species. The species studied could be separated into two groups with regard to the size of the amplified 5S rDNA variants: one group, with a 460-bp repeat unit, including P linearis (2n = 18) and P integrifolia (2n = 14) and the second group, with a 350-bp repeat unit, including all the other wild species (2n = 14) studied and the P hybrida lines. The amplified fragments have been cloned, and used in FISH experiments to determine the number and the location of the 5S rDNA units. The chromosomal organization of the 5S rDNA enabled us to distinguish a group of coloured flowered species with one locus adjacent to the major 18S-5.8S-25S rDNA locus on chromosome II, and a group of white flowered species with an additional locus in the centromeric region of a metacentric chromosome (IV/VII). FISH analysis also revealed four hybridization sites of 18S-5.8S-25S rDNA in the majority of the Petunia species studied. Only P linearis and P parviflora (2n = 18) showed two hybridization sites. The four sites of 18S-5.85-25S rDNA are transcriptionally active as shown by their expression pattern in interphase nuclei. Our FISH results combined with PCR amplification and RFLP studies of the rDNA clusters give a new insight into the phylogenetic relationships between wild species and the P hybrida lines.
Show more [+] Less [-]Distribution and chromosomal organization of 18S-5.8S-25S and 5S rDNA in Petunia species
1997
Benabdelmouna , A. (INRA (France). UR 0102 Génétique et Amélioration des Plantes) | Abirached-Darmency , M. (INRA (France). UR 0102 Génétique et Amélioration des Plantes)
Nous avons analysé la variation interspécifique de l’espaceur 5S ADNr par la tehnique d’amplification génique (PCR) dans sept espèces de Petunia. Les espèce étudiées peuvent être séparées en deux groupes suivant la taille des variants 5S ADNr amplifiés : un groupe avec une unité de répétition de 460 pb comprenant P linearis (2 n = 18) et P integrifolia (2 n = 14), et un deuxième groupe avec une unité de répétition de 350 pb comprenant toutes les autres espèces sauvages (2 n = 14) étudiées et les lignées de P hybrida. Les fragments amplifiés ont été clonés et ont servi de sondes pour l’hybridation in situ fluorescente afin de déterminer le nombre et la localisation des unités 5S. L’organisation chromosomique du 5S ADNr nous a permis de distinguer un groupe d’espèces à fleurs colorées avec un locus adjacent au locus majeur 18S-5.8S-25S ADNr du chromosome II et un groupe d’espèces à fleurs blanches avec un locus supplémentaire situé dans la région centromérique d’un chromosome métacentrique (IV/VII). L’hybridation in situ fluorescente a également révélé quatre sites d’hybridation pour le 18S-5.8S-25S ADNr dans la majorité des espèces de Petunia étudiées. Seuls P linearis et P parviflora (2 n = 18) ont montré deux sites d’hybridation. L’observation des pattern d’expression dans les noyaux interphasiques nous a permis de montrer que les quatre sites d’ADNr18S-5.8S-25S sont en activité de transcription. Les résultats obtenus en hybridation in situ fluorescente ainsi que les amplifications par PCR et les études RFLP des ADNr nous ont conduits à une nouvelle approche des relations phylogéniques entre les espèces sauvages et les lignées de P hybrida. | We have analyzed the interspecific variation of the 5S rDNA spacer by the polymerase chain reaction in seven Petunia species. The species studied could be separated into two groups with regard to the size of the amplified 5S rDNA variants: one group, with a 460-bp repeat unit, including P linearis (2n = 18) and P integrifolia (2n = 14) and the second group, with a 350-bp repeat unit, including all the other wild species (2n = 14) studied and the P hybrida lines. The amplified fragments have been cloned, and used in FISH experiments to determine the number and the location of the 5S rDNA units. The chromosomal organization of the 5S rDNA enabled us to distinguish a group of coloured flowered species with one locus adjacent to the major 18S-5.8S-25S rDNA locus on chromosome II, and a group of white flowered species with an additional locus in the centromeric region of a metacentric chromosome (IV/VII). FISH analysis also revealed four hybridization sites of 18S-5.8S-25S rDNA in the majority of the Petunia species studied. Only P linearis and P parviflora (2n = 18) showed two hybridization sites. The four sites of 18S-5.85-25S rDNA are transcriptionally active as shown by their expression pattern in interphase nuclei. Our FISH results combined with PCR amplification and RFLP studies of the rDNA clusters give a new insight into the phylogenetic relationships between wild species and the P hybrida lines.
Show more [+] Less [-]Préhensibilité des aliments chez les petits ruminants sur parcours en landes et sous-bois Full text
1997
Meuret, M.
Préhensibilité des aliments chez les petits ruminants sur parcours en landes et sous-bois Full text
1997
Meuret, M.
Au pâturage sur parcours, les petits ruminants développent un comportement opportuniste leur permettant de tirer profit de l’hétérogénéité et de la variabilité des ressources. Avec leur mâchoire étroite, ils peuvent trier les particules alimentaires, parmi les mélanges de tissus chlorophylliens et d’organes morts. Ils adoptent également des comportements adaptatifs de préhension, tel le " stripping ", consistant à dépouiller les tiges de leurs feuilles latérales par un mouvement vertical de traction. De leur côté, les végétaux réagissent parfois au broutement en modifiant leur morphologie. En Europe, un parcours composé de landes et de sous-bois comprend généralement des feuillages d’arbres et d’arbustes bien développés, ainsi que des lianes, ce qui lui confère comme atout de rendre possible une ingestion très rapide. En prélevant des masses importantes à chaque prise alimentaire (de 0,4 à 1,4 g de matière sèche environ), le petit ruminant peut investir du temps de tri, tout en maintenant durant son repas un flux ingéré supérieur à celui observé en prairie avec une hauteur d’herbe de 20 à 30 centimètres (autour de 0,5 g MS/min/kg PV0,75). Sur certains parcours en revanche, composés essentiellement de feuillages à petites feuilles et épineux, la préhensibilité devient un facteur limitant et l’ingestion est deux fois plus lente. En sous-bois, la disposition tridimensionnelle des aliments permet à l’animal de les saisir selon plusieurs angles d’attaque et de relever progressivement sa hauteur de broutement au fur et à mesure qu’ils se raréfient du fait du pâturage. Ces ajustements conduisent à limiter les variations du rapport feuilles/tiges dans son ingéré quotidien. Au cours du circuit de pâturage, l’animal enchaîne l’utilisation d’une série de sites de prélèvement où la "masse linéaire ingérée" est importante (grammes ingérés par mètre de déplacement), entrecoupée de phases de recherche et de diversification du repas. L’ingestion rapide sur certains sites laisse du temps à l’animal pour prospecter l’espace ainsi que pour ruminer des aliments parfois très cellulosiques. La valorisation en élevage d’un tel espace hétérogène passe par la mise à disposition du troupeau de secteurs de pâturage comprenant à la fois des sites de prélèvement rapide et des espaces intermédiaires de circulation et de diversification du repas. | When fed on rangelands, small ruminants develop an opportunistic feeding behaviour enabling them to make the most of heterogeneous and greatly variable resources, Their narrow jaws enable them to select food particles from the mix of green tissue and dead plant matter. They also develop adapted harvesting behaviour like "stripping" lateral leaves off the plant stems by vertical traction. For their part, plants may respond to browsing by morphological changes. European rangelands combining rough open grazingland and woodland undergrowth generally offer well developed tree and shrub foliage as well as creepers, an asset for very fast intake, By harvesting a large mass of material at each ingestive bite (approx. from 0.4 to 1.4 g dry matter) small ruminants are able to make time for discriminating between food materials while at the same time maintaining during their meal an intake rate higher than that observed on swards with a grass height of 20 to 30 cm (about 0.5 g DM/min/kg LW0.75). On some rangelands consisting chiefly of small leafed foliage and thorny shrubs, prehension is however limited and intake is twices as slow. In woodland undergrowth, the tridimensional arrangement of feeding materials enables the animals to attack them from different angles and to progressively push up the browsing height as the lower layers are being defoliated. The animals are able to limit variations in the leaf to stem ratio in their daily intake through such adjustments. During the grazing circuit, the animals string together a succession of harvesting sites where the "linear ingested mass" is high (gram intake per metre travelled) alternating with episodes when they explore the surroundings and diversify their meals, Rapid intake on certain sites gives the animals time to prospect the area and also to ruminate foods that sometimes contain poorly digestible fibers. In order that ani mal husbandry practices can profit from such heterogeneous areas, the animals need to be fed on grazinglands combining sites of fast intake with intermediate areas permetting circulation and meal diversification.
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1997
M. MEURET
Au pâturage sur parcours, les petits ruminants développent un comportement opportuniste leur permettant de tirer profit de l’hétérogénéité et de la variabilité des ressources. Avec leur mâchoire étroite, ils peuvent trier les particules alimentaires, parmi les mélanges de tissus chlorophylliens et d’organes morts. Ils adoptent également des comportements adaptatifs de préhension, tel le " stripping ", consistant à dépouiller les tiges de leurs feuilles latérales par un mouvement vertical de traction. De leur côté, les végétaux réagissent parfois au broutement en modifiant leur morphologie. En Europe, un parcours composé de landes et de sous-bois comprend généralement des feuillages d’arbres et d’arbustes bien développés, ainsi que des lianes, ce qui lui confère comme atout de rendre possible une ingestion très rapide. En prélevant des masses importantes à chaque prise alimentaire (de 0,4 à 1,4 g de matière sèche environ), le petit ruminant peut investir du temps de tri, tout en maintenant durant son repas un flux ingéré supérieur à celui observé en prairie avec une hauteur d’herbe de 20 à 30 centimètres (autour de 0,5 g MS/min/kg PV0,75). Sur certains parcours en revanche, composés essentiellement de feuillages à petites feuilles et épineux, la préhensibilité devient un facteur limitant et l’ingestion est deux fois plus lente. En sous-bois, la disposition tridimensionnelle des aliments permet à l’animal de les saisir selon plusieurs angles d’attaque et de relever progressivement sa hauteur de broutement au fur et à mesure qu’ils se raréfient du fait du pâturage. Ces ajustements conduisent à limiter les variations du rapport feuilles/tiges dans son ingéré quotidien. Au cours du circuit de pâturage, l’animal enchaîne l’utilisation d’une série de sites de prélèvement où la "masse linéaire ingérée" est importante (grammes ingérés par mètre de déplacement), entrecoupée de phases de recherche et de diversification du repas. L’ingestion rapide sur certains sites laisse du temps à l’animal pour prospecter l’espace ainsi que pour ruminer des aliments parfois très cellulosiques. La valorisation en élevage d’un tel espace hétérogène passe par la mise à disposition du troupeau de secteurs de pâturage comprenant à la fois des sites de prélèvement rapide et des espaces intermédiaires de circulation et de diversification du repas.
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1997
Meuret, M.
Au pâturage sur parcours, les petits ruminants développent un comportement opportuniste leur permettant de tirer profit de l’hétérogénéité et de la variabilité des ressources. Avec leur mâchoire étroite, ils peuvent trier les particules alimentaires, parmi les mélanges de tissus chlorophylliens et d’organes morts. Ils adoptent également des comportements adaptatifs de préhension, tel le " stripping ", consistant à dépouiller les tiges de leurs feuilles latérales par un mouvement vertical de traction. De leur côté, les végétaux réagissent parfois au broutement en modifiant leur morphologie. En Europe, un parcours composé de landes et de sous-bois comprend généralement des feuillages d’arbres et d’arbustes bien développés, ainsi que des lianes, ce qui lui confère comme atout de rendre possible une ingestion très rapide. En prélevant des masses importantes à chaque prise alimentaire (de 0,4 à 1,4 g de matière sèche environ), le petit ruminant peut investir du temps de tri, tout en maintenant durant son repas un flux ingéré supérieur à celui observé en prairie avec une hauteur d’herbe de 20 à 30 centimètres (autour de 0,5 g MS/min/kg PV0,75). Sur certains parcours en revanche, composés essentiellement de feuillages à petites feuilles et épineux, la préhensibilité devient un facteur limitant et l’ingestion est deux fois plus lente. En sous-bois, la disposition tridimensionnelle des aliments permet à l’animal de les saisir selon plusieurs angles d’attaque et de relever progressivement sa hauteur de broutement au fur et à mesure qu’ils se raréfient du fait du pâturage. Ces ajustements conduisent à limiter les variations du rapport feuilles/tiges dans son ingéré quotidien. Au cours du circuit de pâturage, l’animal enchaîne l’utilisation d’une série de sites de prélèvement où la "masse linéaire ingérée" est importante (grammes ingérés par mètre de déplacement), entrecoupée de phases de recherche et de diversification du repas. L’ingestion rapide sur certains sites laisse du temps à l’animal pour prospecter l’espace ainsi que pour ruminer des aliments parfois très cellulosiques. La valorisation en élevage d’un tel espace hétérogène passe par la mise à disposition du troupeau de secteurs de pâturage comprenant à la fois des sites de prélèvement rapide et des espaces intermédiaires de circulation et de diversification du repas. | When fed on rangelands, small ruminants develop an opportunistic feeding behaviour enabling them to make the most of heterogeneous and greatly variable resources, Their narrow jaws enable them to select food particles from the mix of green tissue and dead plant matter. They also develop adapted harvesting behaviour like "stripping" lateral leaves off the plant stems by vertical traction. For their part, plants may respond to browsing by morphological changes. European rangelands combining rough open grazingland and woodland undergrowth generally offer well developed tree and shrub foliage as well as creepers, an asset for very fast intake, By harvesting a large mass of material at each ingestive bite (approx. from 0.4 to 1.4 g dry matter) small ruminants are able to make time for discriminating between food materials while at the same time maintaining during their meal an intake rate higher than that observed on swards with a grass height of 20 to 30 cm (about 0.5 g DM/min/kg LW0.75). On some rangelands consisting chiefly of small leafed foliage and thorny shrubs, prehension is however limited and intake is twices as slow. In woodland undergrowth, the tridimensional arrangement of feeding materials enables the animals to attack them from different angles and to progressively push up the browsing height as the lower layers are being defoliated. The animals are able to limit variations in the leaf to stem ratio in their daily intake through such adjustments. During the grazing circuit, the animals string together a succession of harvesting sites where the "linear ingested mass" is high (gram intake per metre travelled) alternating with episodes when they explore the surroundings and diversify their meals, Rapid intake on certain sites gives the animals time to prospect the area and also to ruminate foods that sometimes contain poorly digestible fibers. In order that ani mal husbandry practices can profit from such heterogeneous areas, the animals need to be fed on grazinglands combining sites of fast intake with intermediate areas permetting circulation and meal diversification.
Show more [+] Less [-]Engraissement des vaches de réforme de race Charolaise. Effet d'un apport de tourteau de lin sur les performances d'engraissement et les propriétés physico-chimiques et sensorielles de la viande Full text
1997
Dumont, R. | Roux, M. | Touraille, C. | Agabriel, Jacques | Micol, Didier
Engraissement des vaches de réforme de race Charolaise. Effet d'un apport de tourteau de lin sur les performances d'engraissement et les propriétés physico-chimiques et sensorielles de la viande Full text
1997
Dumont, R. | Roux, M. | Touraille, C. | Agabriel, Jacques | Micol, Didier
L’utilisation du tourteau de lin comme complément protéique des rations de finition des vaches de réforme de race Charolaise a été étudiée au cours de deux essais successifs. L’objectif était d’évaluer, par comparaison au tourteau de soja, l’effet d’un tourteau de lin dosant 2,5 % de matières grasses, à deux niveaux d’apport, sur la reprise de poids, l’efficacité alimentaire, les dépôts de muscle et de tissu adipeux et les propriétés sensorielles et physico-chimiques des viandes. Pour chaque essai, 45 vaches d’un âge moyen de 5 ans et demi ont été réparties en 5 lots homogènes sur des critères d’âge, de poids vif et d’état d’engraissement : un lot de 5 vaches a été abattu au début de la période d’engraissement comme témoin initial maigre et 4 lots de 10 vaches (soja 90, lin 90, soja 160, lin 110) ont été engraissés avec des régimes isoénergétiques et à proportion constante d’aliments concentrés, composés d’ensilage de maïs, de pulpes de betteraves déshydratées et de tourteaux de soja ou de lin. Les lots soja 90 et lin 90 ont reçu respectivement 0,65 kg de MS de tourteau de soja et 1,4 kg de MS de tourteau de lin par vache et par jour, soit un niveau de 90 g de PDI par UFL pour l’ensemble de la ration. Les lots soja 160 et lin 110 ont reçu respectivement 3,5 et 4 kg de MS de tourteau de soja et de tourteau de lin soit 160 et 110 g de PDI par UFL. Toutes les vaches ont été abattues à même durée moyenne d’engraissement, soit 80 jours pour l’essai 1 et 58 jours pour l’essai 2. La reprise de poids obtenue avec le tourteau de lin est d’un niveau élevé, en moyenne 1500 g par jour, et au minimum égale à celle observée avec le tourteau de soja. Elle ne varie pas significativement avec le niveau protéique des rations et s’explique par un niveau d’ingestion également important, de 14,1 à 14,5 kg de MS par vache et par jour respectivement pour les essais 1 et 2. Les vaches, abattues à un poids vif moyen de 710 kg, produisent des carcasses pesant 392 kg ce qui correspond à un rendement vrai de 65,1 % et à un rendement commercial de 54,2 %. La source protéique comme le niveau azoté des rations n’ont pas d’effet significatif sur les poids vifs vides et de carcasse, sur les rendements à l’abattage ou la conformation des carcasses. A même poids de carcasse et à même durée d’engraissement, l’apport de tourteau de lin favorise l’engraissement des animaux. Ainsi lorsqu’il est distribué à raison de 1,4 kg de MS par vache et par jour, les dépôts adipeux sous-cutanés ont tendance à s’accroître (+ 13 %). A un niveau d’apport de 4 kg, cet engraissement s’accentue au niveau sous-cutané (+ 25 %), du gras du 5ème quartier (+ 12 %), du tissu adipeux de la carcasse (+ 10 %) et des lipides intramusculaires (+ 7 et + 19 % selon le muscle). Pour le niveau protéique de 90 g de PDI par UFL, le poids de muscle déposé au cours de la finition se situe entre 22 et 24 kg quelle que soit la nature du tourteau. La suralimentation protéique réalisée avec le tourteau de lin se traduit par un dépôt supplémentaire de gras (de + 6 à + 9 kg) alors qu’avec le tourteau de soja, c’est la synthèse musculaire qui a tendance à s’accroître. Les analyses sensorielles et physico-chimiques montrent que l’apport de tourteau de lin en remplacement du tourteau de soja n’améliore ni ne détériore la qualité organoleptique des viandes. | Two experiments were carried out to investigate the effects of protein supplementation on the finishing of cull Charolais cows, The objectives of the two studies were to compare the effects of using linseed meal, containing 2.5% crude fat, or soybean meal as protein sources for cull cows. Two different levels of protein supplementation were also compared, The daily gain, feed efficiency, carcass traits, composition of carcass gain and meat characteristics were evaluated to assess the effects of the different diets. In each experiment, 45 cows, average age 5.5 years, were divided into five groups according to body condition, age and liveweight. A group of five cows was slaughtered at the start of the feeding period in order to estimate initial carcass composition. Four groups of 10 cows were then fed iso-energetic diets composed of maize silage, desiccated beet pulp and either soybean meal or linseed meal, The levels of protein supplementation fed daily were 0.65 kg DM or 3.5 kg DM for soybean meal and 1.4 or 4 kg DM per head for linseed meal, The four diets had the same concentrate level and they contained 90 or 160 g PDI per UFL for soybean and 90 or 110 g PDI per UFL for linseed, All four groups were slaughtered at the same average feeding time: after 80 days in experiment 1 and 58 days in experiment 2. Daily liveweight gains were high (1,5 kg), These could be explained by the DM intake, 14.1 kg and 14.5 kg per head in experiments 1 and 2 respectively They did not significantly vary for either the protein source or the protein level, At slaughter, the average liveweight was 710 kg and the average carcass weight was 392 kg, The ratio of cold carcass weight to pre slaughter liveweight was 54.2% and the ratio of hot carcass weight to empty pre slaughter liveweight was 65.1%. Whatever the protein level, feeding linseed meal or soybean meal resulted in similar values for empty live weight, carcass weight, killing out percentage and conformation score, For a similar carcass weight and length of feeding time, linseed meal increased fattening, At a daily level of 1.4 kg DM per head, the subcutaneous fat increased by 13%. At a daily level of 4 kg DM, subcutaneous fat, fifth quarter fat, carcass fat and intra-muscular lipids increased by 25%, 12%, 10% and 7 to 19% (depending on the muscle) respectively. When the protein level was 90g PDI per UFL, the muscle carcass gain was 22 to 24 kg whatever the protein source, Increasing protein level with linseed meal resulted in increasing carcass fat (+ 6 to 9 kg), This contrasted with soybean meal where an increase resulted in a muscle increase, Linseed meal versus soybean meal had no influence on the acceptability of the find meat.
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1997
Dumont, R. | Roux, M. | Touraille, C. | Agabriel, Jacques | Micol, Didier
L’utilisation du tourteau de lin comme complément protéique des rations de finition des vaches de réforme de race Charolaise a été étudiée au cours de deux essais successifs. L’objectif était d’évaluer, par comparaison au tourteau de soja, l’effet d’un tourteau de lin dosant 2,5 % de matières grasses, à deux niveaux d’apport, sur la reprise de poids, l’efficacité alimentaire, les dépôts de muscle et de tissu adipeux et les propriétés sensorielles et physico-chimiques des viandes. Pour chaque essai, 45 vaches d’un âge moyen de 5 ans et demi ont été réparties en 5 lots homogènes sur des critères d’âge, de poids vif et d’état d’engraissement : un lot de 5 vaches a été abattu au début de la période d’engraissement comme témoin initial maigre et 4 lots de 10 vaches (soja 90, lin 90, soja 160, lin 110) ont été engraissés avec des régimes isoénergétiques et à proportion constante d’aliments concentrés, composés d’ensilage de maïs, de pulpes de betteraves déshydratées et de tourteaux de soja ou de lin. Les lots soja 90 et lin 90 ont reçu respectivement 0,65 kg de MS de tourteau de soja et 1,4 kg de MS de tourteau de lin par vache et par jour, soit un niveau de 90 g de PDI par UFL pour l’ensemble de la ration. Les lots soja 160 et lin 110 ont reçu respectivement 3,5 et 4 kg de MS de tourteau de soja et de tourteau de lin soit 160 et 110 g de PDI par UFL. Toutes les vaches ont été abattues à même durée moyenne d’engraissement, soit 80 jours pour l’essai 1 et 58 jours pour l’essai 2. La reprise de poids obtenue avec le tourteau de lin est d’un niveau élevé, en moyenne 1500 g par jour, et au minimum égale à celle observée avec le tourteau de soja. Elle ne varie pas significativement avec le niveau protéique des rations et s’explique par un niveau d’ingestion également important, de 14,1 à 14,5 kg de MS par vache et par jour respectivement pour les essais 1 et 2. Les vaches, abattues à un poids vif moyen de 710 kg, produisent des carcasses pesant 392 kg ce qui correspond à un rendement vrai de 65,1 % et à un rendement commercial de 54,2 %. La source protéique comme le niveau azoté des rations n’ont pas d’effet significatif sur les poids vifs vides et de carcasse, sur les rendements à l’abattage ou la conformation des carcasses. A même poids de carcasse et à même durée d’engraissement, l’apport de tourteau de lin favorise l’engraissement des animaux. Ainsi lorsqu’il est distribué à raison de 1,4 kg de MS par vache et par jour, les dépôts adipeux sous-cutanés ont tendance à s’accroître (+ 13 %). A un niveau d’apport de 4 kg, cet engraissement s’accentue au niveau sous-cutané (+ 25 %), du gras du 5ème quartier (+ 12 %), du tissu adipeux de la carcasse (+ 10 %) et des lipides intramusculaires (+ 7 et + 19 % selon le muscle). Pour le niveau protéique de 90 g de PDI par UFL, le poids de muscle déposé au cours de la finition se situe entre 22 et 24 kg quelle que soit la nature du tourteau. La suralimentation protéique réalisée avec le tourteau de lin se traduit par un dépôt supplémentaire de gras (de + 6 à + 9 kg) alors qu’avec le tourteau de soja, c’est la synthèse musculaire qui a tendance à s’accroître. Les analyses sensorielles et physico-chimiques montrent que l’apport de tourteau de lin en remplacement du tourteau de soja n’améliore ni ne détériore la qualité organoleptique des viandes. | Two experiments were carried out to investigate the effects of protein supplementation on the finishing of cull Charolais cows, The objectives of the two studies were to compare the effects of using linseed meal, containing 2.5% crude fat, or soybean meal as protein sources for cull cows. Two different levels of protein supplementation were also compared, The daily gain, feed efficiency, carcass traits, composition of carcass gain and meat characteristics were evaluated to assess the effects of the different diets. In each experiment, 45 cows, average age 5.5 years, were divided into five groups according to body condition, age and liveweight. A group of five cows was slaughtered at the start of the feeding period in order to estimate initial carcass composition. Four groups of 10 cows were then fed iso-energetic diets composed of maize silage, desiccated beet pulp and either soybean meal or linseed meal, The levels of protein supplementation fed daily were 0.65 kg DM or 3.5 kg DM for soybean meal and 1.4 or 4 kg DM per head for linseed meal, The four diets had the same concentrate level and they contained 90 or 160 g PDI per UFL for soybean and 90 or 110 g PDI per UFL for linseed, All four groups were slaughtered at the same average feeding time: after 80 days in experiment 1 and 58 days in experiment 2. Daily liveweight gains were high (1,5 kg), These could be explained by the DM intake, 14.1 kg and 14.5 kg per head in experiments 1 and 2 respectively They did not significantly vary for either the protein source or the protein level, At slaughter, the average liveweight was 710 kg and the average carcass weight was 392 kg, The ratio of cold carcass weight to pre slaughter liveweight was 54.2% and the ratio of hot carcass weight to empty pre slaughter liveweight was 65.1%. Whatever the protein level, feeding linseed meal or soybean meal resulted in similar values for empty live weight, carcass weight, killing out percentage and conformation score, For a similar carcass weight and length of feeding time, linseed meal increased fattening, At a daily level of 1.4 kg DM per head, the subcutaneous fat increased by 13%. At a daily level of 4 kg DM, subcutaneous fat, fifth quarter fat, carcass fat and intra-muscular lipids increased by 25%, 12%, 10% and 7 to 19% (depending on the muscle) respectively. When the protein level was 90g PDI per UFL, the muscle carcass gain was 22 to 24 kg whatever the protein source, Increasing protein level with linseed meal resulted in increasing carcass fat (+ 6 to 9 kg), This contrasted with soybean meal where an increase resulted in a muscle increase, Linseed meal versus soybean meal had no influence on the acceptability of the find meat.
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1997
Jacquet, A. | Morlat, R.
Caractérisation de la variabilité climatique des terroirs viticoles en Val de Loire. Influence du paysage et des facteurs physiques du milieu Full text
1997
Jacquet, A. | Morlat, R.
Dans le but de dégager les éléments nécessaires à un zonage climatique des terroirs viticoles à la même échelle cartographique que celui du sol, une caractérisation de l’environnement paysager et du climat de quatorze parcelles représentatives de terroirs du val de Loire a permis d’étudier la formation des mésoclimats rencontrés. Outre les aspects topographiques, un indice synthétique est utilisé : l’indice de fermeture du paysage (IFP). Il représente en un lieu, la portion de la voûte céleste obstruée par des écrans végétaux, topographiques ou bâtis. Dans ce contexte de relief au modelé doux, la variabilité paysagère est essentiellement due aux écrans végétaux verticaux et la gamme de texture de surface des sols est large. Ce travail a permis de mettre en évidence l’existence de mésoclimats associés aux éléments géopédologiques du terroir, et de démontrer l’importance de l’effet de la fermeture du paysage sur la vitesse du vent (variation supérieure à 100 %) et l’interception du rayonnement solaire (variation de l’ordre de 10 %). Les différences observées pour la température (0,6 °C pour l’ensemble du cycle de mesure à 3 °C pour certaines journées) apparaissent principalement affectées de façon négative par l’altitude et positive par les textures sableuses de la surface des sols. La variabilité de l’humidité de l’air rencontrée correspond aux différences de réserves en eau des sols ou à la présence de forêts proches. | In order to determine the data necessary to establish a climatic mapping of vineyards at the same scale as for soil (1/25 000), the landscape and climatic environment of 14 vine plots in the Loire Valley have been studied. In addition to topographical characteristics, a synthetic index has been developed: the landscape closing up index (IFP). In a given site, it represents the portion of the celestial canopy shaded by vegetative, topographic or building shields. In the fairly flat relief of this vineyard region, landscape variability is mainly due to vertical vegetative shields and the wide range of soil texture characteristics. This work showed that local climates were associated with geopedology and underlined the effect of the IFP on wind speed (variation greater than 100%) and on solar radiation interception (variation equal to 10%). The recorded temperature differences vary from 0.6 to 3 °C for vegetative cycle and day time scales, respectively. We observed that they are mainly affected negatively by altitude and positively by sand content in the soil top layer. Air moisture varies according to soil water holding capacity and proximity of forests.
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1997
Jacquet , A. (INRA , Caen (France). UR 0000 Laboratoire associé de physiologie et biochimie végétales) | Morlat , R. (INRA , Beaucouzé (France). UE 1117 Unité expérimentale vigne et vin)
Dans le but de dégager les éléments nécessaires à un zonage climatique des terroirs viticoles à la même échelle cartographique que celui du sol, une caractérisation de l’environnement paysager et du climat de quatorze parcelles représentatives de terroirs du val de Loire a permis d’étudier la formation des mésoclimats rencontrés. Outre les aspects topographiques, un indice synthétique est utilisé : l’indice de fermeture du paysage (IFP). Il représente en un lieu, la portion de la voûte céleste obstruée par des écrans végétaux, topographiques ou bâtis. Dans ce contexte de relief au modelé doux, la variabilité paysagère est essentiellement due aux écrans végétaux verticaux et la gamme de texture de surface des sols est large. Ce travail a permis de mettre en évidence l’existence de mésoclimats associés aux éléments géopédologiques du terroir, et de démontrer l’importance de l’effet de la fermeture du paysage sur la vitesse du vent (variation supérieure à 100 %) et l’interception du rayonnement solaire (variation de l’ordre de 10 %). Les différences observées pour la température (0,6 °C pour l’ensemble du cycle de mesure à 3 °C pour certaines journées) apparaissent principalement affectées de façon négative par l’altitude et positive par les textures sableuses de la surface des sols. La variabilité de l’humidité de l’air rencontrée correspond aux différences de réserves en eau des sols ou à la présence de forêts proches. | In order to determine the data necessary to establish a climatic mapping of vineyards at the same scale as for soil (1/25 000), the landscape and climatic environment of 14 vine plots in the Loire Valley have been studied. In addition to topographical characteristics, a synthetic index has been developed: the landscape closing up index (IFP). In a given site, it represents the portion of the celestial canopy shaded by vegetative, topographic or building shields. In the fairly flat relief of this vineyard region, landscape variability is mainly due to vertical vegetative shields and the wide range of soil texture characteristics. This work showed that local climates were associated with geopedology and underlined the effect of the IFP on wind speed (variation greater than 100%) and on solar radiation interception (variation equal to 10%). The recorded temperature differences vary from 0.6 to 3 °C for vegetative cycle and day time scales, respectively. We observed that they are mainly affected negatively by altitude and positively by sand content in the soil top layer. Air moisture varies according to soil water holding capacity and proximity of forests.
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