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A review of literature on the syndrome of arthrogryposis and palatoschisis (S.A.P.) in Charolais cattle 1976-1979 Full text
1979
Lauvergne, J.J. | Howell, W.E. | Rieger, F. | Faucon, A.
A review of literature on the syndrome of arthrogryposis and palatoschisis (S.A.P.) in Charolais cattle 1976-1979 Full text
1979
Lauvergne, J.J. | Howell, W.E. | Rieger, F. | Faucon, A.
Depuis 1976 une vingtaine d’articles se sont ajoutés aux 49 déjà cotés dans une bibliographie signalétique publiée en 1976. Des progrès importants dans la description du syndrome sont notés : l’âge d’apparition chez l’embryon est déterminé (autour de 3 mois et demi); l’anomalie de départ frappe le système nerveux au niveau de la plaque motrice. Il s’ensuit une désorganisation du muscle. L’anomalie est fort semblable à une affection héréditaire de la Souris, la muscular dysgenesis (mdg). La fréquence de l’anomalie en race Charolaise pure, aussi bien en France qu’au Canada, s’établit à 0,5 p. 100 des veaux naissant. La fréquence du gène serait q = 0,20 et les pénétrances chez les homozygotes respectivement 0,15 chez les mâles et 0,09 chez les femelles. On a expliqué que, dans certains cas, la pénétrance peut paraître totale à cause de différences dans les probabilités d’enregistrement des fratries selon le nombre d’anormaux apparus, et que, dans le cas de croisements à partir d’animaux porteurs détectés d’après leur descendance, une certaine sélection a pu jouer pour augmenter cette pénétrance. Deux méthodes de détection des mâles porteurs du gène ont été expérimentées : au Canada, à l’aide d’un troupeau expérimental de femelles porteuses, en France, dans le cadre du testage viande en race pure. Dans les deux cas, un nombre infime de taureaux a pu être testé par rapport aux besoins de la race. L’éradication de la tare, matériellement impossible, semble également théoriquement inutile, du moins économiquement parlant car les femelles hétérozygotes pourraient être plus prolifiques, ce qui compenserait, et au-delà, les faibles pertes dues à la présence du gène dans la population. Cependant, les associations peuvent tenir compte d’autres considérations que des considérations purement économiques et génétiques pour orienter leur action, en particulier des considérations commerciales. Pour conclure, il est souhaitable que l’on continue de repérer les veaux S.A.P. d’une manière routinière pour éviter de confondre avec d’autres possibles anomalies. Les études sur les manifestations à tous les niveaux et sur l’étiologie pure de l’anomalie sont également préconisées. On aimerait également avoir des précisions supplémentaires sur l’avantage de prolificité des femelles hétérozygotes. | Twenty or so papers concerning S.A.P. have been published since 1976 and can be added to the 49 already included in a descriptive bibliography published in 1976. Important information on the syndrome has been added: the age of the embryo at first appearance has been determined (about 3.5 months). An identifiable anomaly affects the nervous system at the level of the motor end plaque, followed by a disorganisation of muscle tissue. The anomaly presents similarities with a hereditary condition in the mouse known as muscular dysgenesis (mdg). The frequency of the syndrome in purebred Charolais in France as well as in Canada has been reported at 0.5 p. 100 among newborn calves. The gene frequency is q = 0.20 and penetrance in homozygotes is 0.15 and 0.08 in males and females respectively. It has been demonstrated that penetrance may appear to be complete as a result of differences in the probabilities of affected calves being reported depending on the numbers occuring in individual herds or sire groups. It is also pointed out that breeding experiments using animals already identified as carriers could result in elevated estimates of penetrance. Two methods of detecting carrier bulls have been applied: using a test herd of carrier females as in Canada or in the normal course of progeny performance testing pure bred beef cattle as in France. In each case only a small number of bulls can be tested compared with the number required to meet the needs of the breed. Total eradication of calf losses by S.A.P. is not only theoretically impossible but could even be undesirable, at least from an economic point of view since heterozygous females may be sufficiently more prolific to more than compensate for the low losses resulting from the presence of the gene in the population. Nevertheless, national associations of Charolais breeders have other concerns than those associated with the genetics of calf losses, namely commercial considerations.
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1979
Lauvergne , J.J. (INRA , Jouy-en-Josas (France). UR xxxx Laboratoire de Génétique Animale) | Howell , W.E. (University of Saskatchewan(Canada).) | Rieger , F. (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, Paris(France). Groupe de Recherches Biologie et Pathologie neuro-musculaires : Physiologie des myopathies) | Faucon , A. (Institut Technique de l'Elevage Bovin(France).)
Depuis 1976 une vingtaine d’articles se sont ajoutés aux 49 déjà cotés dans une bibliographie signalétique publiée en 1976. Des progrès importants dans la description du syndrome sont notés : l’âge d’apparition chez l’embryon est déterminé (autour de 3 mois et demi); l’anomalie de départ frappe le système nerveux au niveau de la plaque motrice. Il s’ensuit une désorganisation du muscle. L’anomalie est fort semblable à une affection héréditaire de la Souris, la muscular dysgenesis (mdg). La fréquence de l’anomalie en race Charolaise pure, aussi bien en France qu’au Canada, s’établit à 0,5 p. 100 des veaux naissant. La fréquence du gène serait q = 0,20 et les pénétrances chez les homozygotes respectivement 0,15 chez les mâles et 0,09 chez les femelles. On a expliqué que, dans certains cas, la pénétrance peut paraître totale à cause de différences dans les probabilités d’enregistrement des fratries selon le nombre d’anormaux apparus, et que, dans le cas de croisements à partir d’animaux porteurs détectés d’après leur descendance, une certaine sélection a pu jouer pour augmenter cette pénétrance. Deux méthodes de détection des mâles porteurs du gène ont été expérimentées : au Canada, à l’aide d’un troupeau expérimental de femelles porteuses, en France, dans le cadre du testage viande en race pure. Dans les deux cas, un nombre infime de taureaux a pu être testé par rapport aux besoins de la race. L’éradication de la tare, matériellement impossible, semble également théoriquement inutile, du moins économiquement parlant car les femelles hétérozygotes pourraient être plus prolifiques, ce qui compenserait, et au-delà, les faibles pertes dues à la présence du gène dans la population. Cependant, les associations peuvent tenir compte d’autres considérations que des considérations purement économiques et génétiques pour orienter leur action, en particulier des considérations commerciales. Pour conclure, il est souhaitable que l’on continue de repérer les veaux S.A.P. d’une manière routinière pour éviter de confondre avec d’autres possibles anomalies. Les études sur les manifestations à tous les niveaux et sur l’étiologie pure de l’anomalie sont également préconisées. On aimerait également avoir des précisions supplémentaires sur l’avantage de prolificité des femelles hétérozygotes. | Twenty or so papers concerning S.A.P. have been published since 1976 and can be added to the 49 already included in a descriptive bibliography published in 1976. Important information on the syndrome has been added: the age of the embryo at first appearance has been determined (about 3.5 months). An identifiable anomaly affects the nervous system at the level of the motor end plaque, followed by a disorganisation of muscle tissue. The anomaly presents similarities with a hereditary condition in the mouse known as muscular dysgenesis (mdg). The frequency of the syndrome in purebred Charolais in France as well as in Canada has been reported at 0.5 p. 100 among newborn calves. The gene frequency is q = 0.20 and penetrance in homozygotes is 0.15 and 0.08 in males and females respectively. It has been demonstrated that penetrance may appear to be complete as a result of differences in the probabilities of affected calves being reported depending on the numbers occuring in individual herds or sire groups. It is also pointed out that breeding experiments using animals already identified as carriers could result in elevated estimates of penetrance. Two methods of detecting carrier bulls have been applied: using a test herd of carrier females as in Canada or in the normal course of progeny performance testing pure bred beef cattle as in France. In each case only a small number of bulls can be tested compared with the number required to meet the needs of the breed. Total eradication of calf losses by S.A.P. is not only theoretically impossible but could even be undesirable, at least from an economic point of view since heterozygous females may be sufficiently more prolific to more than compensate for the low losses resulting from the presence of the gene in the population. Nevertheless, national associations of Charolais breeders have other concerns than those associated with the genetics of calf losses, namely commercial considerations.
Show more [+] Less [-]Analysis of the genetic variation for adaptation to a short thermal stress on young « Bos taurus » cattle Full text
1979
Colleau, J Jacques | Singh, M. | Dupont-Nivet, Mathilde | Tanguy, Daniel | Briend, M. | Chambeyron, J.J. | Bibé, Bernard
Analysis of the genetic variation for adaptation to a short thermal stress on young « Bos taurus » cattle Full text
1979
Colleau, J Jacques | Singh, M. | Dupont-Nivet, Mathilde | Tanguy, Daniel | Briend, M. | Chambeyron, J.J. | Bibé, Bernard
Le but de ce travail est d’essayer de caractériser l’adaptation à la chaleur d’un certain nombre de races bovines, notamment françaises. Pour cela, 582 jeunes bovins, mâles et femelles, d’environ 14 mois et issus de 41 combinaisons génétiques élémentaires analysées dans 5 expérimentations différentes, à objectif non bioclimatologique, sont soumis en chambre chaude, à un stress thermique de 8 heures pendant lequel la température externe a été portée de 11) De 18°C à 38 °C. Les réactions classiques sont observées : augmentation de la température rectale au cours du stress (+ 0,54°C), augmentation du rythme respiratoire ( X 3), augmentation du taux de sudation, du rythme cardiaque, de la température de la peau. Les analyses statistiques sont effectuées à trois stades du stress (début, milieu, fin). Dans tous les cas, on note de très forts effets dûs au milieu : effet de l’année et des erreurs expérimentales dans la conduite du protocole théorique, concernant la température et l’hygrométrie relative. Sur les données ajustées pour les effets de milieu, la variabilité génétique apparaît assez clairement. Cependant une analyse plus fine montre qu’elle provient essentiellement d’une variabilité inter groupe en définissant le groupe d’après des critères « zootechniques » ou «fonctionnels » (groupe à vocation laitière, groupe à vocation bouchère, groupe des races locales). En effet, dans la grande majorité des cas, il n’apparaît pas de variabilité significative entre les réactions des génotypes rangés dans le même groupe, alors qu’elle existe entre les groupes. La bonne performance du groupe des races locales apparaît en comparaison des groupes mettant en oeuvre les races améliorées, laitières ou bouchères, qui diffèrent peu entre eux pour les critères analysés. Dans la discussion, l’accent est mis sur l’incidence probable sur les résultats des phénomènes de thermogénèse. Si nos résultats ont pu être affectés par des phénomènes parasites, notamment ceux de stress émotionnel, il n’en reste pas moins qu’ils concordent assez bien avec l’expérience pratique acquise sur le comportement des races locales françaises dans certains pays chauds. | In the present work, an attempt was made to determine the adaptation to heat of some cattle breeds, especially French ones. A total of 582 young male and female cattle, about 14 months old and coming from 41 elementary genetic combinations analyzed in 5 different non bioclimatological experiments, were subjected to a heat stress for 8 hours during which the room temperature was increased from 18°C to 38 °C. The usual reaction were observed i.e. increase in the rectal temperature during the stress (+ 0,54 °C), increase in the respiratory rate ( X 3), increase in the sweating rate, heart rate and skin temperature. The statistical analyses were made at three stages of stress (beginning, middle, end). In all cases, a very strong environmental effect was noticed, ie effect of the year and of experimental errors in the management of the theoretical schedule involving temperature and relative hygrometry. The data adjusted for environmental effects rather clearly show the genetic variability. However, a more accurate analysis shows that it is mainly proceeded from a between group variability when defining the groups according to « animal husbandry » parameters (dairy purpose, beef purpose, and local breed group). As a matter of fact, in most cases, there was no significant variability between the reactions of the genotypes belonging to the same group, whereas this variability existed between the groups..The satisfactory performance of the local breed group clearly appeared in comparison with the group including the improved dairy or beef breeds exhibiting only minor differences in the parameters analyzed. In the discussion, emphasis in laid ov the possible influence of thermogenesis on the results. Although our findings could have been afrected by disturbing events such as emotional stress, they agree rather well with data obtained is practice on the behaviour of the local French breeds in some hot countries.
Show more [+] Less [-]Analysis of the genetic variation for adaptation to a short thermal stress on young « Bos taurus » cattle
1979
Colleau , J Jacques (INRA , JOUY-EN-JOSAS CEDEX (France). UR 0337 Station de Génétique Quantitative et Appliquée) | Singh , M. (Indian Council of Agricultural Research, New Delhi(Inde).) | Dupont , M. (INRA , JOUY-EN-JOSAS CEDEX (France). UR 0337 Station de Génétique Quantitative et Appliquée) | Tanguy , Daniel (INRA , JOUY-EN-JOSAS CEDEX (France). UR 0337 Station de Génétique Quantitative et Appliquée) | Briend , M. (INRA , JOUY-EN-JOSAS CEDEX (France). UR 0337 Station de Génétique Quantitative et Appliquée) | Chambeyron , J.J. (INRA , JOUY-EN-JOSAS CEDEX (France). UR 0337 Station de Génétique Quantitative et Appliquée) | Bibé , Bernard (INRA , Castanet-Tolosan (France). xxxx Laboratoire de Génétique des petits ruminants)
Le but de ce travail est d’essayer de caractériser l’adaptation à la chaleur d’un certain nombre de races bovines, notamment françaises. Pour cela, 582 jeunes bovins, mâles et femelles, d’environ 14 mois et issus de 41 combinaisons génétiques élémentaires analysées dans 5 expérimentations différentes, à objectif non bioclimatologique, sont soumis en chambre chaude, à un stress thermique de 8 heures pendant lequel la température externe a été portée de 11) De 18°C à 38 °C. Les réactions classiques sont observées : augmentation de la température rectale au cours du stress (+ 0,54°C), augmentation du rythme respiratoire ( X 3), augmentation du taux de sudation, du rythme cardiaque, de la température de la peau. Les analyses statistiques sont effectuées à trois stades du stress (début, milieu, fin). Dans tous les cas, on note de très forts effets dûs au milieu : effet de l’année et des erreurs expérimentales dans la conduite du protocole théorique, concernant la température et l’hygrométrie relative. Sur les données ajustées pour les effets de milieu, la variabilité génétique apparaît assez clairement. Cependant une analyse plus fine montre qu’elle provient essentiellement d’une variabilité inter groupe en définissant le groupe d’après des critères « zootechniques » ou «fonctionnels » (groupe à vocation laitière, groupe à vocation bouchère, groupe des races locales). En effet, dans la grande majorité des cas, il n’apparaît pas de variabilité significative entre les réactions des génotypes rangés dans le même groupe, alors qu’elle existe entre les groupes. La bonne performance du groupe des races locales apparaît en comparaison des groupes mettant en oeuvre les races améliorées, laitières ou bouchères, qui diffèrent peu entre eux pour les critères analysés. Dans la discussion, l’accent est mis sur l’incidence probable sur les résultats des phénomènes de thermogénèse. Si nos résultats ont pu être affectés par des phénomènes parasites, notamment ceux de stress émotionnel, il n’en reste pas moins qu’ils concordent assez bien avec l’expérience pratique acquise sur le comportement des races locales françaises dans certains pays chauds. | In the present work, an attempt was made to determine the adaptation to heat of some cattle breeds, especially French ones. A total of 582 young male and female cattle, about 14 months old and coming from 41 elementary genetic combinations analyzed in 5 different non bioclimatological experiments, were subjected to a heat stress for 8 hours during which the room temperature was increased from 18°C to 38 °C. The usual reaction were observed i.e. increase in the rectal temperature during the stress (+ 0,54 °C), increase in the respiratory rate ( X 3), increase in the sweating rate, heart rate and skin temperature. The statistical analyses were made at three stages of stress (beginning, middle, end). In all cases, a very strong environmental effect was noticed, ie effect of the year and of experimental errors in the management of the theoretical schedule involving temperature and relative hygrometry. The data adjusted for environmental effects rather clearly show the genetic variability. However, a more accurate analysis shows that it is mainly proceeded from a between group variability when defining the groups according to « animal husbandry » parameters (dairy purpose, beef purpose, and local breed group). As a matter of fact, in most cases, there was no significant variability between the reactions of the genotypes belonging to the same group, whereas this variability existed between the groups..The satisfactory performance of the local breed group clearly appeared in comparison with the group including the improved dairy or beef breeds exhibiting only minor differences in the parameters analyzed. In the discussion, emphasis in laid ov the possible influence of thermogenesis on the results. Although our findings could have been afrected by disturbing events such as emotional stress, they agree rather well with data obtained is practice on the behaviour of the local French breeds in some hot countries.
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