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Les objectifs et les critères de sélection. Sélection de la fécondité dans les espèces domestiques Full text
1992
Bolet, Gerard | Bodin, Loys
Les objectifs et les critères de sélection. Sélection de la fécondité dans les espèces domestiques Full text
1992
Bolet, Gerard | Bodin, Loys
Pour toutes les espèces et pratiquement quel que soit leur type de production, l’amélioration de la reproduction fait partie des objectifs de sélection. Fertilité et prolificité (composantes de la fécondité), mais aussi rythme de mise-bas et durée de carrière sont les principaux caractères qui se combinent, de manière spécifique à chaque espèce du fait d’interactions entre rythmes biologiques et facteurs de milieu, pour former la carrière reproductive de la femelle, évaluée par la productivité numérique. Une sélection basée sur une mesure de la taille de portée est la méthode la plus classique, dans les élevages expérimentaux ou à partir d’un programme de contrôle de performances en ferme, pour l’amélioration génétique de la fécondité. Mais la faible héritabilité de la taille de portée et la faible intensité de sélection praticable ont le plus souvent limité son efficacité, qui peut être améliorée par l’ouverture de la population fermée à une base de sélection la plus large possible, grâce au contrôle de performances en élevage, et à l’utilisation de modèles statistiques permettant de prendre en compte toute l’information disponible dans la population. Des méthodes de sélection alternatives sont en cours d’expérimentation : sélection sur un critère "global", prenant en compte à la fois la fertilité et la prolificité, sélection sur les composantes de la taille de portée, soit en combinant le taux d’ovulation et de survie embryonnaire en un index additif "optimum", soit en sélectionnant sur une des composantes de la taille de portée, sélection sur d’autres critères indirects liés plus ou moins directement à la fécondité de la femelle, recherches de gènes majeurs. En ce qui concerne les travaux expérimentaux en cours, on notera que l’utilisation du contrôle de performances en ferme pour détecter des génotypes extrêmes et constituer des noyaux de sélection est une démarche assez générale. Dans les différentes espèces considérées, à des degrés divers, des programmes de contrôle de performances, en ferme et / ou en station, permettent d’enregistrer des données de productivité numérique avec différentes applications, allant d’un simple appui technique aux éleveurs à un programme collectif d’amélioration génétique.
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1992
Bolet, Gerard | Bodin, Loys
Pour toutes les espèces et pratiquement quel que soit leur type de production, l’amélioration de la reproduction fait partie des objectifs de sélection. Fertilité et prolificité (composantes de la fécondité), mais aussi rythme de mise-bas et durée de carrière sont les principaux caractères qui se combinent, de manière spécifique à chaque espèce du fait d’interactions entre rythmes biologiques et facteurs de milieu, pour former la carrière reproductive de la femelle, évaluée par la productivité numérique. Une sélection basée sur une mesure de la taille de portée est la méthode la plus classique, dans les élevages expérimentaux ou à partir d’un programme de contrôle de performances en ferme, pour l’amélioration génétique de la fécondité. Mais la faible héritabilité de la taille de portée et la faible intensité de sélection praticable ont le plus souvent limité son efficacité, qui peut être améliorée par l’ouverture de la population fermée à une base de sélection la plus large possible, grâce au contrôle de performances en élevage, et à l’utilisation de modèles statistiques permettant de prendre en compte toute l’information disponible dans la population. Des méthodes de sélection alternatives sont en cours d’expérimentation : sélection sur un critère "global", prenant en compte à la fois la fertilité et la prolificité, sélection sur les composantes de la taille de portée, soit en combinant le taux d’ovulation et de survie embryonnaire en un index additif "optimum", soit en sélectionnant sur une des composantes de la taille de portée, sélection sur d’autres critères indirects liés plus ou moins directement à la fécondité de la femelle, recherches de gènes majeurs. En ce qui concerne les travaux expérimentaux en cours, on notera que l’utilisation du contrôle de performances en ferme pour détecter des génotypes extrêmes et constituer des noyaux de sélection est une démarche assez générale. Dans les différentes espèces considérées, à des degrés divers, des programmes de contrôle de performances, en ferme et / ou en station, permettent d’enregistrer des données de productivité numérique avec différentes applications, allant d’un simple appui technique aux éleveurs à un programme collectif d’amélioration génétique.
Show more [+] Less [-]Les objectifs et les critères de sélection. Les aptitudes bouchères : croissance, efficacité alimentaire et qualité de la carcasse Full text
1992
SELLIER, Pierre | BOUIX, J. | Renand, Gilles | MOLENAT, M.
Les objectifs et les critères de sélection. Les aptitudes bouchères : croissance, efficacité alimentaire et qualité de la carcasse Full text
1992
SELLIER, Pierre | BOUIX, J. | Renand, Gilles | MOLENAT, M.
Les programmes de sélection sur les aptitudes bouchères ont un double objectif : l’abaissement du coût de production et l’amélioration de la qualité du produit. Cet article rappelle un certain nombre de données de base sur les aptitudes bouchères : courbe de croissance, évolution de la composition chimique et tissulaire chez l’animal en croissance (notion d’allométrie), énergétique de la croissance (relation entre efficacité alimentaire et croissance musculaire), développement des tissus musculaire et adipeux, qualités de la viande et du gras. Les objectifs et les critères de sélection sont décrits pour chacune des espèces bovine, ovine et porcine. L’importance relative accordée aux différents caractères (vitesse de croissance, efficacité alimentaire, teneur en viande de la carcasse, qualité de la viande) varie selon l’espèce. Chez les bovins allaitants et les ovins, l’évaluation génétique des mâles repose dans un premier temp sur le contrôle individuel et dans un second temps sur le contrôle de descendance. Chez le porc, la composition corporelle peut être estimée avec précision sur l’animal vivant (échographie aux ultra-sons) et le contrôle individuel a été largement utilisé dans les deux dernières décennies.
Show more [+] Less [-]Les objectifs et les critères de sélection. Les aptitudes bouchères : croissance, efficacité alimentaire et qualité de la carcasse Full text
1992
SELLIER, Pierre | BOUIX, J. | Renand, Gilles | MOLENAT, M.
Les programmes de sélection sur les aptitudes bouchères ont un double objectif : l’abaissement du coût de production et l’amélioration de la qualité du produit. Cet article rappelle un certain nombre de données de base sur les aptitudes bouchères : courbe de croissance, évolution de la composition chimique et tissulaire chez l’animal en croissance (notion d’allométrie), énergétique de la croissance (relation entre efficacité alimentaire et croissance musculaire), développement des tissus musculaire et adipeux, qualités de la viande et du gras. Les objectifs et les critères de sélection sont décrits pour chacune des espèces bovine, ovine et porcine. L’importance relative accordée aux différents caractères (vitesse de croissance, efficacité alimentaire, teneur en viande de la carcasse, qualité de la viande) varie selon l’espèce. Chez les bovins allaitants et les ovins, l’évaluation génétique des mâles repose dans un premier temp sur le contrôle individuel et dans un second temps sur le contrôle de descendance. Chez le porc, la composition corporelle peut être estimée avec précision sur l’animal vivant (échographie aux ultra-sons) et le contrôle individuel a été largement utilisé dans les deux dernières décennies.
Show more [+] Less [-]Influence du froid, du vent et de la pluie sur les depenses energetiques et la thermoregulation de sept types genetiques de brebis Full text
1992
Hocquette, Jean-François | Vermorel, Michel | Bouix, Jacques
Influence du froid, du vent et de la pluie sur les depenses energetiques et la thermoregulation de sept types genetiques de brebis Full text
1992
Hocquette, Jean-François | Vermorel, Michel | Bouix, Jacques
Heat production (HP) and thermoregulation of 64 ewes from 7 genetic types kept in groups of 4, animals in respiration chambers, were determined by indirect calorimetry to study the effects of the climatic conditions encountered in the Alps during spring and autumn. At an environmental temperature (Ta) of 15° C, without wind, HP of ewes averaged 14.9 kJ/kg Po75/h. A reduction of Ta by 5°C or an increase of air speed to 2 to 4 m.s-1 (whirling wind) induced 9% increases in HP on average. The physical behaviour of the ewes exposed to both rain and wind at 15 or 10°C was altered : they stood motionless, back exposed to the wind and head bent downwards. HP increased in 1.5 h by 71, 101 and 120% in the Communes des Alpes, Préalpes and Mourérous ewes, respectively. These breeds seemed to adapt rapidly to these adverse climatic conditions, as the increase in HP was only about 40% on the second day. The Merdno-related breeds increased their HP more slowly (in 3 to 4 h) and to a lesser extent (by 22 to 78%). HP was not reduced on the second day, except in the Merinos d’Arles x Romanov crossbred ewes. The Merino-related breeds had a thick, dense and very insulating fleece which covered the belly and the legs. Plasma triiodothyronine, thyroxine, glucose and non-esterified fatty acids levels increased by 26, 15, 8 and 56%, respectively, on average, after a 2-day exposure to these adverse climatic conditions. Ewes from the Préalpes, Mourerous and Communes des Alpes breeds were the most sensitive to bad weather, whereas the Merino-related genetic types seemed better adapted to bad weather, especially the ewes from the Est a Laine Merinos and Merinos d’Arles breeds which move to mountain pastures during the summer. | La production de la chaleur de 64 brebis de 7 types génétiques d’ovins a été mesurée en chambres respiratoires pour déterminer l’influence sur leurs dépenses énergétiques, de conditions climatiques bien contrôlées simulant les intempéries rencontrées en alpage. À 15°C, en air calme, la thermogenèse des brebis est en moyenne de 3,55 kcal/kg Po,75 par h. Une réduction de 5°C de la température ambiante ou un vent turbulent de 2 à 4 m/s entraîne une augmentation de 9% de la thermogenèse. Exposées à la pluie et au vent, les brebis s’immobilisent, la tête basse et le dos au vent. La thermogenèse des brebis Préalpes et Mourérous augmente rapidement (en 1,5 h) et fortement (+101% et +120% respectivement) et, dans une moindre mesure, celle des brebis Communes des Alpes (+71%). Ces races semblent cependant s’accoutumer assez rapidement aux intempéries car l’augmentation de leur thermogenèse n’est plus que de l’ordre de 40% le second jour. La thermogenèse des types génétiques Mérinos et apparentés au Mérinos («mérinisés») augmente plus lentement (en 3 à 4 h) et plus faiblement (de +22 à +78%) avec les intempéries sans réduction le deuxième jour, excepté pour les brebis Fl Romanov x Mérinos d’Arles. Les brebis de souche Mérinos ont une toison très étendue, couvrant le ventre et très isolante car épaisse et dense. Les concentrations plasmatiques de triiodothyronine (T3), thyroxine (T4), glucose et acides gras non estérifiés augmentent de 26, 15, 8 et 56% respectivement après 2 j d’exposition aux intempéries. Les types génétiques les plus sensibles aux intempéries sont les Préalpes et les Mourérous, suivis des Communes des Alpes. Les types génétiques « mérinisés apparaissent mieux adaptés aux intempéries, spécialement les races Est à laine Mérinos et Mérinos d’Arles qui transhument.
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1992
Hocquette , Jean-François (INRA , Saint-Genès-Champanelle (France). UR 0916 Laboratoire de recherches sur la croissance et les métabolismes des herbivores) | Vermorel , Michel (INRA , Saint-Genès-Champanelle (France). UR 0916 Laboratoire de recherches sur la croissance et les métabolismes des herbivores) | Bouix , Jacques (INRA (France). UR 0631 Station d'Amélioration Génétique des Animaux)
Heat production (HP) and thermoregulation of 64 ewes from 7 genetic types kept in groups of 4, animals in respiration chambers, were determined by indirect calorimetry to study the effects of the climatic conditions encountered in the Alps during spring and autumn. At an environmental temperature (Ta) of 15° C, without wind, HP of ewes averaged 14.9 kJ/kg Po75/h. A reduction of Ta by 5°C or an increase of air speed to 2 to 4 m.s-1 (whirling wind) induced 9% increases in HP on average. The physical behaviour of the ewes exposed to both rain and wind at 15 or 10°C was altered : they stood motionless, back exposed to the wind and head bent downwards. HP increased in 1.5 h by 71, 101 and 120% in the Communes des Alpes, Préalpes and Mourérous ewes, respectively. These breeds seemed to adapt rapidly to these adverse climatic conditions, as the increase in HP was only about 40% on the second day. The Merdno-related breeds increased their HP more slowly (in 3 to 4 h) and to a lesser extent (by 22 to 78%). HP was not reduced on the second day, except in the Merinos d’Arles x Romanov crossbred ewes. The Merino-related breeds had a thick, dense and very insulating fleece which covered the belly and the legs. Plasma triiodothyronine, thyroxine, glucose and non-esterified fatty acids levels increased by 26, 15, 8 and 56%, respectively, on average, after a 2-day exposure to these adverse climatic conditions. Ewes from the Préalpes, Mourerous and Communes des Alpes breeds were the most sensitive to bad weather, whereas the Merino-related genetic types seemed better adapted to bad weather, especially the ewes from the Est a Laine Merinos and Merinos d’Arles breeds which move to mountain pastures during the summer. | La production de la chaleur de 64 brebis de 7 types génétiques d’ovins a été mesurée en chambres respiratoires pour déterminer l’influence sur leurs dépenses énergétiques, de conditions climatiques bien contrôlées simulant les intempéries rencontrées en alpage. À 15°C, en air calme, la thermogenèse des brebis est en moyenne de 3,55 kcal/kg Po,75 par h. Une réduction de 5°C de la température ambiante ou un vent turbulent de 2 à 4 m/s entraîne une augmentation de 9% de la thermogenèse. Exposées à la pluie et au vent, les brebis s’immobilisent, la tête basse et le dos au vent. La thermogenèse des brebis Préalpes et Mourérous augmente rapidement (en 1,5 h) et fortement (+101% et +120% respectivement) et, dans une moindre mesure, celle des brebis Communes des Alpes (+71%). Ces races semblent cependant s’accoutumer assez rapidement aux intempéries car l’augmentation de leur thermogenèse n’est plus que de l’ordre de 40% le second jour. La thermogenèse des types génétiques Mérinos et apparentés au Mérinos («mérinisés») augmente plus lentement (en 3 à 4 h) et plus faiblement (de +22 à +78%) avec les intempéries sans réduction le deuxième jour, excepté pour les brebis Fl Romanov x Mérinos d’Arles. Les brebis de souche Mérinos ont une toison très étendue, couvrant le ventre et très isolante car épaisse et dense. Les concentrations plasmatiques de triiodothyronine (T3), thyroxine (T4), glucose et acides gras non estérifiés augmentent de 26, 15, 8 et 56% respectivement après 2 j d’exposition aux intempéries. Les types génétiques les plus sensibles aux intempéries sont les Préalpes et les Mourérous, suivis des Communes des Alpes. Les types génétiques « mérinisés apparaissent mieux adaptés aux intempéries, spécialement les races Est à laine Mérinos et Mérinos d’Arles qui transhument.
Show more [+] Less [-]La gestion des populations. La race ovine INRA 401 : un exemple de souche synthétique Full text
1992
Ricordeau, G. | Tchamitchian, L. | Brunel, J.C. | Nguyen, T.C. | François, Dominique
La gestion des populations. La race ovine INRA 401 : un exemple de souche synthétique Full text
1992
Ricordeau, G. | Tchamitchian, L. | Brunel, J.C. | Nguyen, T.C. | François, Dominique
Pour augmenter la productivité du troupeau ovin français, l’INRA a créé la souche synthétique INRA 401 en croisant la race Berrichon du Cher (bonnes aptitudes bouchères mais peu prolifique, peu maternelle, toison blanche) avec la race Romanov (très prolifique, maternelle, mais faibles aptitudes bouchères et toison colorée). La procréation de 4 générations successives (1970 - 1980) a mis en évidence l’absence d’hétérosis et de régression de la taille de portée de la F1 à la F4. La lignée obtenue présente une taille moyenne de portée de 2 agneaux par mise bas (sur brebis de 3 ans), une excellente fertilité à contre-saison, une bonne viabilité des agneaux à la naissance. A partir de 1980, le troupeau a été soumis à la sélection, d’abord sur la prolificité seule puis sur la prolificité et la valeur laitière et, depuis 1989, sur prolificité, valeur laitière, caractères de croissance et caractères bouchers. La souche a été diffusée en fermes par la vente de béliers utilisés en croisement d’absorption sur brebis croisées Romanov x race locale, et ce sur 4 générations. Ce programme concernait en 1990, 152 élevages (28 000 brebis) réunis au sein d’une association des éleveurs utilisateurs : l’AUSI 401.
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1992
Ricordeau, G. | Tchamitchian, L. | Brunel, J.C. | Nguyen, T.C. | François, Dominique
Pour augmenter la productivité du troupeau ovin français, l’INRA a créé la souche synthétique INRA 401 en croisant la race Berrichon du Cher (bonnes aptitudes bouchères mais peu prolifique, peu maternelle, toison blanche) avec la race Romanov (très prolifique, maternelle, mais faibles aptitudes bouchères et toison colorée). La procréation de 4 générations successives (1970 - 1980) a mis en évidence l’absence d’hétérosis et de régression de la taille de portée de la F1 à la F4. La lignée obtenue présente une taille moyenne de portée de 2 agneaux par mise bas (sur brebis de 3 ans), une excellente fertilité à contre-saison, une bonne viabilité des agneaux à la naissance. A partir de 1980, le troupeau a été soumis à la sélection, d’abord sur la prolificité seule puis sur la prolificité et la valeur laitière et, depuis 1989, sur prolificité, valeur laitière, caractères de croissance et caractères bouchers. La souche a été diffusée en fermes par la vente de béliers utilisés en croisement d’absorption sur brebis croisées Romanov x race locale, et ce sur 4 générations. Ce programme concernait en 1990, 152 élevages (28 000 brebis) réunis au sein d’une association des éleveurs utilisateurs : l’AUSI 401.
Show more [+] Less [-]Les objectifs et les critères de sélection. Adaptation des ovins aux conditions de milieux difficiles Full text
1992
Bouix, Jacques
Les objectifs et les critères de sélection. Adaptation des ovins aux conditions de milieux difficiles Full text
1992
Bouix, Jacques
Les qualités d’adaptation des animaux aux conditions de milieu ne sont pas prises en compte actuellement de façon explicite dans les schémas de sélection, ni dans l’organisation du croisement, ni dans la production ovine en général. Ces caractères d’adaptation ou de rusticité sont cependant a priori des facteurs primordiaux de réussite économique de l’élevage en milieu contraignant ou peu maîtrisé. De telles formes d’élevage sont appelées à se développer dans le cadre des grandes orientations européennes de revalorisation de zones marginales et de protection de l’environnement, et il importe d’adapter sinon de redéfinir les programmes génétiques en fonction de ces nouvelles données. Une approche de ces problèmes (Bibé et Vissac) consiste à faire l’hypothèse que les performances zootechniques sont la résultante, sinon la somme, des expressions globales de "gènes de production" et de "gènes d’adaptation" dans le milieu d’élevage ; une sélection basée sur le contrôle des performances dans les conditions de la production permettrait alors de progresser globalement sans trop d’erreurs, à la fois sur les aptitudes de production et les qualités d’adaptation requises. Cette démarche est cependant imparfaite, particulièrement dans le cas de productions en milieux difficiles, car les contraintes d’environnement y sont par définition mal maîtrisées, et par conséquent les parts respectives des qualités d’adaptation et de production dans l’expression des performances sont fluctuantes. D’un autre point de vue, il est a priori plus efficace de travailler sur les composantes d’un phénomène plutôt que sur leur résultante dans la mesure où elles ne sont pas étroitement corrélées. Une autre approche consiste donc à étudier les éléments de la rusticité au même titre que les performances zootechniques classiques, pour tenter de valoriser leur éventuelle variabilité génétique intra ou inter races selon les méthodes d’amélioration génétique adéquates. Les actions dans lesquelles la SAGA (Station d’amélioration génétique des animaux - INRA) est impliquée, portant sur les caractères d’adaptation des ovins relèvent de cette double réflexion.
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1992
Bouix, Jacques
Les qualités d’adaptation des animaux aux conditions de milieu ne sont pas prises en compte actuellement de façon explicite dans les schémas de sélection, ni dans l’organisation du croisement, ni dans la production ovine en général. Ces caractères d’adaptation ou de rusticité sont cependant a priori des facteurs primordiaux de réussite économique de l’élevage en milieu contraignant ou peu maîtrisé. De telles formes d’élevage sont appelées à se développer dans le cadre des grandes orientations européennes de revalorisation de zones marginales et de protection de l’environnement, et il importe d’adapter sinon de redéfinir les programmes génétiques en fonction de ces nouvelles données. Une approche de ces problèmes (Bibé et Vissac) consiste à faire l’hypothèse que les performances zootechniques sont la résultante, sinon la somme, des expressions globales de "gènes de production" et de "gènes d’adaptation" dans le milieu d’élevage ; une sélection basée sur le contrôle des performances dans les conditions de la production permettrait alors de progresser globalement sans trop d’erreurs, à la fois sur les aptitudes de production et les qualités d’adaptation requises. Cette démarche est cependant imparfaite, particulièrement dans le cas de productions en milieux difficiles, car les contraintes d’environnement y sont par définition mal maîtrisées, et par conséquent les parts respectives des qualités d’adaptation et de production dans l’expression des performances sont fluctuantes. D’un autre point de vue, il est a priori plus efficace de travailler sur les composantes d’un phénomène plutôt que sur leur résultante dans la mesure où elles ne sont pas étroitement corrélées. Une autre approche consiste donc à étudier les éléments de la rusticité au même titre que les performances zootechniques classiques, pour tenter de valoriser leur éventuelle variabilité génétique intra ou inter races selon les méthodes d’amélioration génétique adéquates. Les actions dans lesquelles la SAGA (Station d’amélioration génétique des animaux - INRA) est impliquée, portant sur les caractères d’adaptation des ovins relèvent de cette double réflexion.
Show more [+] Less [-]Les objectifs et les critères de sélection. Synthèse des estimations de la variabilité génétique et des liaisons entre caractères dans les différentes espèces Full text
1992
Ricordeau, G.
Les objectifs et les critères de sélection. Synthèse des estimations de la variabilité génétique et des liaisons entre caractères dans les différentes espèces Full text
1992
Ricordeau, G.
Cet article synthétise les estimations des héritabilités et des corrélations génétiques entre les principaux caractères d’intérêt zootechnique pour différentes espèces de mammifères domestiques (bovins, ovins, caprins, porcins et lapins). Les caractères étudiés sont ceux relatifs à la production de lait et de viande. On donne aussi quelques indications pour des caractères d’adaptation au milieu ou de résistance aux maladies. La connaissance de ces paramètres génétiques est indispensable pour choisir les objectifs et les critères de sélection. Depuis quelques années on s’intéresse à de nouveaux caractères, plus analytiques que ceux qui étaient étudiés traditionnellement. Il s’agit par exemple des composantes de la taille de la portée ou de l’efficacité alimentaire.
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1992
Ricordeau, G.
Cet article synthétise les estimations des héritabilités et des corrélations génétiques entre les principaux caractères d’intérêt zootechnique pour différentes espèces de mammifères domestiques (bovins, ovins, caprins, porcins et lapins). Les caractères étudiés sont ceux relatifs à la production de lait et de viande. On donne aussi quelques indications pour des caractères d’adaptation au milieu ou de résistance aux maladies. La connaissance de ces paramètres génétiques est indispensable pour choisir les objectifs et les critères de sélection. Depuis quelques années on s’intéresse à de nouveaux caractères, plus analytiques que ceux qui étaient étudiés traditionnellement. Il s’agit par exemple des composantes de la taille de la portée ou de l’efficacité alimentaire.
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