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Contrôle de la qualité nutritionnelle des matières grasses du lait par l’alimentation des vaches laitières : acides gras trans, polyinsaturés, acide linoléique conjugué Full text
2001
Chilliard, Yves | Ferlay, Anne | Doreau, Michel
Contrôle de la qualité nutritionnelle des matières grasses du lait par l’alimentation des vaches laitières : acides gras trans, polyinsaturés, acide linoléique conjugué Full text
2001
Chilliard, Yves | Ferlay, Anne | Doreau, Michel
After a survey of metabolic pathways and nutrient fluxes involved in mammary lipogenesis, this review summarises the known effects of diet on ruminant milk fatty acid (FA) composition, and particularly polyunsaturated FA, trans monounsaturated FA and conjugated linoleic acid (CIA). The main dietary factors which were studied are the nature of forages (including pasture), and the supplementation of dairy rations with protected or unprotected tallow, and protected or unprotected vegetable or marine oils (fish or algae). Tallow supplementation increases the secretion of oleic acid. Milk fat percentage of linoleic acid varies from 2 to 3% in basal diets. It is increased by only 1.5 point when the diet is supplemented with oils or seeds rich in C18:2, because of an extensive ruminal biohydrogenation. Milk fat from grass diets (rich in C18:3) is higher (0.5 to 1 point) in linolenic acid than milk fat from maize silage diets. Linseed increases the milk fat percentage of linolenic acid by 0.3 point. Milk fat percentage of C20:5 (EPA) and C22:6 (DHA) is enhanced up to 0.5 % of total FA by the supply in the diet of marine oils. Milk fat content can be greatly decreased by low fibre, high grain diets and/or by feeding unprotected marine oils or vegetable oils rich in unsaturated FA. A role of trans-C18A isomers, including trans-11 and trans-10 C18:1, but also of trans 10, cis 12 CLA, in the inhibition of mammary gland lipogenesis is suggested. Diets which increase milk trans C18:1 or CLA percentage in milk fat are those which provide lipid substrates for the formation of CLA or trans C18:1 in the rumen, or those which change the microbial activity associated with ruminal biohydrogenation of polyunsaturated FA, or those which change the mammary desaturase activity. The influence of dietary factors on the different C18:1 and CLA isomers in milk fat is not well known. | Après un rappel des voies métaboliques et des flux de nutriments qui concourent à la lipogenèse mammaire, cet article est consacré aux principaux effets de l’alimentation sur la composition en acides gras (AG) du lait de ruminant, en particulier les AG polyinsaturés, les AG monoinsaturés trans et l’acide linoléique conjugué (CLA). Les principaux facteurs alimentaires étudiés sont la nature des fourrages (dont l’herbe pâturée), le suif, protégé ou non, et la supplémentation des rations avec des huiles végétales ou marines (poisson ou algues), protégées ou non. La supplémentation en suif augmente la sécrétion d’acide oléique. La teneur du lait en C18:2 est comprise entre 2 et 3 % avec les rations non supplémentées en lipides, elle n’est augmentée que de 1,5 point lors d’un apport de graines ou d’huiles riches en C18:2, en raison d’une hydrogénation ruminale poussée. Les rations à base d’herbe (riches en C18:3) augmentent légèrement (0,5 à 1 point) la proportion de C18:3 dans le lait par rapport aux rations à base d’ensilage de maïs. La graine de lin permet un accroissement d’environ 0,3 point. La teneur en C20:5 (EPA) et en C22:6 (DHA) est accrue jusqu’à 0,5 % des AG totaux par l’addition d’huiles marines à la ration. Le taux butyreux du lait peut être fortement diminué par les régimes pauvres en fibres et riches en céréales et/ou par l’administration d’huiles marines ou végétales riches en AG insaturés. Les C18:1 trans, notamment les C18:1 trans 11 et trans 10, mais aussi le trans 10, cis 12 CLA, pourraient jouer un rôle dans cette diminution en inhibant la lipogenèse mammaire. Les régimes alimentaires augmentant les proportions des CLA et des C18:1 trans dans le lait sont ceux qui apportent des précurseurs lipidiques pour la formation de ces AG, ou qui modifient l’activité microbienne associée à l’hydrogénation ruminale des AG polyinsaturés ou l’activité de la désaturase mammaire. L’influence de l’alimentation sur les différents isomères du C18:1 et du CLA du lait a été peu étudiée.
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2001
Y. CHILLIARD | A. FERLAY | M. DOREAU
Après un rappel des voies métaboliques et des flux de nutriments qui concourent à la lipogenèse mammaire, cet article est consacré aux principaux effets de l’alimentation sur la composition en acides gras (AG) du lait de ruminant, en particulier les AG polyinsaturés, les AG monoinsaturés trans et l’acide linoléique conjugué (CLA). Les principaux facteurs alimentaires étudiés sont la nature des fourrages (dont l’herbe pâturée), le suif, protégé ou non, et la supplémentation des rations avec des huiles végétales ou marines (poisson ou algues), protégées ou non. La supplémentation en suif augmente la sécrétion d’acide oléique. La teneur du lait en C18:2 est comprise entre 2 et 3 % avec les rations non supplémentées en lipides, elle n’est augmentée que de 1,5 point lors d’un apport de graines ou d’huiles riches en C18:2, en raison d’une hydrogénation ruminale poussée. Les rations à base d’herbe (riches en C18:3) augmentent légèrement (0,5 à 1 point) la proportion de C18:3 dans le lait par rapport aux rations à base d’ensilage de maïs. La graine de lin permet un accroissement d’environ 0,3 point. La teneur en C20:5 (EPA) et en C22:6 (DHA) est accrue jusqu’à 0,5 % des AG totaux par l’addition d’huiles marines à la ration. Le taux butyreux du lait peut être fortement diminué par les régimes pauvres en fibres et riches en céréales et/ou par l’administration d’huiles marines ou végétales riches en AG insaturés. Les C18:1 trans, notamment les C18:1 trans 11 et trans 10, mais aussi le trans 10, cis 12 CLA, pourraient jouer un rôle dans cette diminution en inhibant la lipogenèse mammaire. Les régimes alimentaires augmentant les proportions des CLA et des C18:1 trans dans le lait sont ceux qui apportent des précurseurs lipidiques pour la formation de ces AG, ou qui modifient l’activité microbienne associée à l’hydrogénation ruminale des AG polyinsaturés ou l’activité de la désaturase mammaire. L’influence de l’alimentation sur les différents isomères du C18:1 et du CLA du lait a été peu étudiée.
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2001
Chilliard, Yves | Ferlay, Anne | Doreau, Michel
After a survey of metabolic pathways and nutrient fluxes involved in mammary lipogenesis, this review summarises the known effects of diet on ruminant milk fatty acid (FA) composition, and particularly polyunsaturated FA, trans monounsaturated FA and conjugated linoleic acid (CIA). The main dietary factors which were studied are the nature of forages (including pasture), and the supplementation of dairy rations with protected or unprotected tallow, and protected or unprotected vegetable or marine oils (fish or algae). Tallow supplementation increases the secretion of oleic acid. Milk fat percentage of linoleic acid varies from 2 to 3% in basal diets. It is increased by only 1.5 point when the diet is supplemented with oils or seeds rich in C18:2, because of an extensive ruminal biohydrogenation. Milk fat from grass diets (rich in C18:3) is higher (0.5 to 1 point) in linolenic acid than milk fat from maize silage diets. Linseed increases the milk fat percentage of linolenic acid by 0.3 point. Milk fat percentage of C20:5 (EPA) and C22:6 (DHA) is enhanced up to 0.5 % of total FA by the supply in the diet of marine oils. Milk fat content can be greatly decreased by low fibre, high grain diets and/or by feeding unprotected marine oils or vegetable oils rich in unsaturated FA. A role of trans-C18A isomers, including trans-11 and trans-10 C18:1, but also of trans 10, cis 12 CLA, in the inhibition of mammary gland lipogenesis is suggested. Diets which increase milk trans C18:1 or CLA percentage in milk fat are those which provide lipid substrates for the formation of CLA or trans C18:1 in the rumen, or those which change the microbial activity associated with ruminal biohydrogenation of polyunsaturated FA, or those which change the mammary desaturase activity. The influence of dietary factors on the different C18:1 and CLA isomers in milk fat is not well known. | Après un rappel des voies métaboliques et des flux de nutriments qui concourent à la lipogenèse mammaire, cet article est consacré aux principaux effets de l’alimentation sur la composition en acides gras (AG) du lait de ruminant, en particulier les AG polyinsaturés, les AG monoinsaturés trans et l’acide linoléique conjugué (CLA). Les principaux facteurs alimentaires étudiés sont la nature des fourrages (dont l’herbe pâturée), le suif, protégé ou non, et la supplémentation des rations avec des huiles végétales ou marines (poisson ou algues), protégées ou non. La supplémentation en suif augmente la sécrétion d’acide oléique. La teneur du lait en C18:2 est comprise entre 2 et 3 % avec les rations non supplémentées en lipides, elle n’est augmentée que de 1,5 point lors d’un apport de graines ou d’huiles riches en C18:2, en raison d’une hydrogénation ruminale poussée. Les rations à base d’herbe (riches en C18:3) augmentent légèrement (0,5 à 1 point) la proportion de C18:3 dans le lait par rapport aux rations à base d’ensilage de maïs. La graine de lin permet un accroissement d’environ 0,3 point. La teneur en C20:5 (EPA) et en C22:6 (DHA) est accrue jusqu’à 0,5 % des AG totaux par l’addition d’huiles marines à la ration. Le taux butyreux du lait peut être fortement diminué par les régimes pauvres en fibres et riches en céréales et/ou par l’administration d’huiles marines ou végétales riches en AG insaturés. Les C18:1 trans, notamment les C18:1 trans 11 et trans 10, mais aussi le trans 10, cis 12 CLA, pourraient jouer un rôle dans cette diminution en inhibant la lipogenèse mammaire. Les régimes alimentaires augmentant les proportions des CLA et des C18:1 trans dans le lait sont ceux qui apportent des précurseurs lipidiques pour la formation de ces AG, ou qui modifient l’activité microbienne associée à l’hydrogénation ruminale des AG polyinsaturés ou l’activité de la désaturase mammaire. L’influence de l’alimentation sur les différents isomères du C18:1 et du CLA du lait a été peu étudiée.
Show more [+] Less [-]Numérations cellulaires du lait et mammites cliniques : relations phénotypique et génétique chez les vaches Prim'Holstein Full text
2001
Rupp, Rachel | Boichard, Didier
Numérations cellulaires du lait et mammites cliniques : relations phénotypique et génétique chez les vaches Prim'Holstein Full text
2001
Rupp, Rachel | Boichard, Didier
Phenotypic and genetic relationships between milk somatic cell counts and clinical mastitis in the French Holstein cattle population. This paper summarises three previously published studies on the relationships between somatic cell counts (SCC) and clinical mastitis in French Holstein dairy cows. These studies were based on clinical mastitis data collected by milk recording technicians on each test-day for two-and-a-half years in Western France. The first two studies focused on the putative risk of clinical mastitis associated with very low SCC. The first one analysed the risk of first clinical mastitis occurrence according to the SCC level on the first test-day by survival analysis. The second one analysed the risk of clinical mastitis in second lactation by logistic regression according to SCC criteria measured in first lactation. The results were consistent and showed that the lower the SCC level, the lower the risk of clinical mastitis, without any intermediate optimum. In the third analysis, genetic parameters were estimated. The heritability estimate of SCC (0.17) was higher than that of clinical mastitis (0,02) and the genetic correlation estimate between these traits was high (0.72). Thus, the results suggested that selection for lower SCC level is relevant and should increase resistance to both clinical and subclinical mastitis. | Cet article résume trois publications relatives aux relations entre les numérations cellulaires du lait et les mammites cliniques en race Prim’Holstein. Les travaux sont basés sur des données de mammite clinique collectées par les techniciens du Contrôle Laitier du Morbihan et du Finistère à chaque passage dans les troupeaux pendant deux ans et demi. Les deux premières études présentées sont consacrées au risque de mammite clinique associé à des numérations cellulaires très faibles. On analyse d’une part, le risque de première mammite clinique en fonction de la numération cellulaire au premier contrôle de la première lactation et, d’autre part, le risque de mammite clinique en deuxième lactation en fonction de la concentration cellulaire, mesurée par divers critères, en première lactation. Ces deux études donnent des résultats similaires et montrent très clairement que le risque de mammite clinique diminue d’autant plus que les numérations cellulaires sont plus faibles, sans optimum intermédiaire. La troisième étude est consacrée à l’estimation de paramètres génétiques. L’héritabilité des numérations cellulaires (0,17) est très nettement supérieure à celle des mammites cliniques (0,02) et la corrélation génétique entre ces deux caractères est positive et forte (0,72). Une sélection génétique en vue de diminuer les numérations cellulaires apparaît donc pertinente pour augmenter la résistance à la fois aux mammites cliniques et subcliniques. Pour être encore plus efficace, elle devra être complétée à l’avenir par une sélection directe sur la résistance aux mammites cliniques.
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2001
Rupp, Rachel | Boichard, Didier
Phenotypic and genetic relationships between milk somatic cell counts and clinical mastitis in the French Holstein cattle population. This paper summarises three previously published studies on the relationships between somatic cell counts (SCC) and clinical mastitis in French Holstein dairy cows. These studies were based on clinical mastitis data collected by milk recording technicians on each test-day for two-and-a-half years in Western France. The first two studies focused on the putative risk of clinical mastitis associated with very low SCC. The first one analysed the risk of first clinical mastitis occurrence according to the SCC level on the first test-day by survival analysis. The second one analysed the risk of clinical mastitis in second lactation by logistic regression according to SCC criteria measured in first lactation. The results were consistent and showed that the lower the SCC level, the lower the risk of clinical mastitis, without any intermediate optimum. In the third analysis, genetic parameters were estimated. The heritability estimate of SCC (0.17) was higher than that of clinical mastitis (0,02) and the genetic correlation estimate between these traits was high (0.72). Thus, the results suggested that selection for lower SCC level is relevant and should increase resistance to both clinical and subclinical mastitis. | Cet article résume trois publications relatives aux relations entre les numérations cellulaires du lait et les mammites cliniques en race Prim’Holstein. Les travaux sont basés sur des données de mammite clinique collectées par les techniciens du Contrôle Laitier du Morbihan et du Finistère à chaque passage dans les troupeaux pendant deux ans et demi. Les deux premières études présentées sont consacrées au risque de mammite clinique associé à des numérations cellulaires très faibles. On analyse d’une part, le risque de première mammite clinique en fonction de la numération cellulaire au premier contrôle de la première lactation et, d’autre part, le risque de mammite clinique en deuxième lactation en fonction de la concentration cellulaire, mesurée par divers critères, en première lactation. Ces deux études donnent des résultats similaires et montrent très clairement que le risque de mammite clinique diminue d’autant plus que les numérations cellulaires sont plus faibles, sans optimum intermédiaire. La troisième étude est consacrée à l’estimation de paramètres génétiques. L’héritabilité des numérations cellulaires (0,17) est très nettement supérieure à celle des mammites cliniques (0,02) et la corrélation génétique entre ces deux caractères est positive et forte (0,72). Une sélection génétique en vue de diminuer les numérations cellulaires apparaît donc pertinente pour augmenter la résistance à la fois aux mammites cliniques et subcliniques. Pour être encore plus efficace, elle devra être complétée à l’avenir par une sélection directe sur la résistance aux mammites cliniques.
Show more [+] Less [-]Pour un rôle croissant du pâturage dans les systèmes bovins laitiers Full text
2001
Chénais, F. | Seuret, J.M. | Brunschwig, P. | Fiorelli, J.L.
Pour un rôle croissant du pâturage dans les systèmes bovins laitiers Full text
2001
Chénais, F. | Seuret, J.M. | Brunschwig, P. | Fiorelli, J.L.
There has been an increase of grazing on the farms of Western France and, at the same time, larger areas under grass (mainly associations), while the parts of maize and of conserved forage diminished in the diets (approximately 2 t DM/cow/year).During the grazing season, grazed grass alone is sufficient to meet the requirements of livestock, provided it is of high quality and offered ad libitum. Complementation by maize silage improves the butterfat content only (+1.2 g/kg in spring). Conserved forage given as a complement to grazing is essential only if the available grass is limited. Globally, at the level of the herd and of the year, the various feeding systems yield similar milk performances, irrespective of the relative importance of grass and of maize in the diet.The efficiency of grazing is increased by 1) close grazing in spring, in order to improve the quality of !he herbage in the subsequent cycles, 2) longer intervals between grazings, to constitute foggage and to lengthen the period of grazing unsupplemented by conserved feeds, 3) a longer grazing season, so as to diminish the requirements of conserved forage. Quite a number of indicators are presented, that will be of assistance to farmers in decision-making and in steering the management of their pastures. | Réussir le pâturage, c'est d'abord y croire, et donc s'en donner les moyens : en utilisant au mieux la structure de l'exploitation et les potentialités locales, grâce à une approche globale du système d'alimentation et du système fourrager, grâce aussi à quelques techniques de gestion du pâturage et outils d'aide à la décision.Dans les exploitations de l'Ouest, le développement du pâturage s'accompagne d'une augmentation de la surface en herbe (surtout associations), d'une réduction des parts de maïs et de fourrages conservés (à env. 2 t MS/vache/an). Durant la saison de pâturage, l'herbe pâturée seule est suffisante pour couvrir les besoins des animaux si elle est de qualité et offerte à volonté. L'efficacité du pâturage est accrue par : 1/ le pâturage ras au printemps pour améliorer la qualité de l'herbe au cours des cycles suivants, 2/ l'allongement des intervalles entre passages pour constituer des stocks sur pied et allonger la durée de pâturage seul sans fourrages conservés, 3/ l'allongement de la période du pâturage (moindres besoins en fourrages conservés). Pour faciliter les prises de décisions et le pilotage du pâturage, l'éleveur dispose de tout un ensemble d'indicateurs qui sont présentés.
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2001
Chénais, F. | Seuret, J.M. | Brunschwig, P. | Fiorelli, J.L.
There has been an increase of grazing on the farms of Western France and, at the same time, larger areas under grass (mainly associations), while the parts of maize and of conserved forage diminished in the diets (approximately 2 t DM/cow/year).During the grazing season, grazed grass alone is sufficient to meet the requirements of livestock, provided it is of high quality and offered ad libitum. Complementation by maize silage improves the butterfat content only (+1.2 g/kg in spring). Conserved forage given as a complement to grazing is essential only if the available grass is limited. Globally, at the level of the herd and of the year, the various feeding systems yield similar milk performances, irrespective of the relative importance of grass and of maize in the diet.The efficiency of grazing is increased by 1) close grazing in spring, in order to improve the quality of !he herbage in the subsequent cycles, 2) longer intervals between grazings, to constitute foggage and to lengthen the period of grazing unsupplemented by conserved feeds, 3) a longer grazing season, so as to diminish the requirements of conserved forage. Quite a number of indicators are presented, that will be of assistance to farmers in decision-making and in steering the management of their pastures. | Réussir le pâturage, c'est d'abord y croire, et donc s'en donner les moyens : en utilisant au mieux la structure de l'exploitation et les potentialités locales, grâce à une approche globale du système d'alimentation et du système fourrager, grâce aussi à quelques techniques de gestion du pâturage et outils d'aide à la décision.Dans les exploitations de l'Ouest, le développement du pâturage s'accompagne d'une augmentation de la surface en herbe (surtout associations), d'une réduction des parts de maïs et de fourrages conservés (à env. 2 t MS/vache/an). Durant la saison de pâturage, l'herbe pâturée seule est suffisante pour couvrir les besoins des animaux si elle est de qualité et offerte à volonté. L'efficacité du pâturage est accrue par : 1/ le pâturage ras au printemps pour améliorer la qualité de l'herbe au cours des cycles suivants, 2/ l'allongement des intervalles entre passages pour constituer des stocks sur pied et allonger la durée de pâturage seul sans fourrages conservés, 3/ l'allongement de la période du pâturage (moindres besoins en fourrages conservés). Pour faciliter les prises de décisions et le pilotage du pâturage, l'éleveur dispose de tout un ensemble d'indicateurs qui sont présentés.
Show more [+] Less [-]Adapter la technique de semis des prairies pour maintenir de fortes biomasses de lombriciens dans des sols normands hydromorphes Full text
2001
Granval, P. | Leconte, D. | Bouché, M.B.
Adapter la technique de semis des prairies pour maintenir de fortes biomasses de lombriciens dans des sols normands hydromorphes Full text
2001
Granval, P. | Leconte, D. | Bouché, M.B.
Three techniques for the renovation of permanent pastures were compared : seeding after ploughing, classical spring seeding after autumn weeding and surface cultivation, and direct spring seeding following an autumn weeding (with substances not toxic to earthworms in the 2 cases). Classical spring seeding after autumn weeding and surface cultivation is less expensive technique and less harmful to the soil fauna than seeding after ploughing, both in water-logged soils and in leached brown soils. Direct spring seeding is the least expensive technique, and the least harmful to the soil fauna but the success of seeding depends on spring rainfalls. The functions of earthworms vary according to the species ; they are all very active during winter ; they consume the senescent plant parts and create thus an ideal seed bed. The maintenance of a large earthworm bio-mass (2.37 t/ha on average for the various soil types) benefits the frequentation by various predators : woodcocks, snipes, lapwings and thrushes. | Dans la perspective de systèmes agricoles durables et respectueux de la faune sauvage, la recherche d'itinéraires techniques peu destructeurs des lombriciens s'avère pertinente : tout en maintenant le niveau de production fourragère, certaines techniques de semis des prairies s'avèrent aussi moins coûteuses, intéressantes pour la portance et le lessivage Trois techniques de rénovation de prairies permanentes ont été comparées : semis avec labour, travail simplifié ou semis direct, avec dans les 2 dernier cas destruction de la végétation par un herbicide (non toxique pour les lombriciens) à l'automne. Le semis après travail simplifié, moins coûteux et moins destructeur pour la faune lombricenne que le semis après labour, assure des productions fourragères identiques. Le semis direct, encore moins coûteux et moins destructeur pour les lombriciens, est plus aléatoire quant à l'installation de la prairie. Au cours de l'hiver, les lombriciens anéciques ont ici assimilé la litière morte et préparé le lit de semences. L'absence de travail du sol est favorable à la portance et limite le lessivage. Le maintien d'une population lombricienne importante (2,37 t/ha) contribue à la fréquentation de la prairie par divers prédateurs.
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2001
Granval, P. | Leconte, D. | Bouché, M.B.
Three techniques for the renovation of permanent pastures were compared : seeding after ploughing, classical spring seeding after autumn weeding and surface cultivation, and direct spring seeding following an autumn weeding (with substances not toxic to earthworms in the 2 cases). Classical spring seeding after autumn weeding and surface cultivation is less expensive technique and less harmful to the soil fauna than seeding after ploughing, both in water-logged soils and in leached brown soils. Direct spring seeding is the least expensive technique, and the least harmful to the soil fauna but the success of seeding depends on spring rainfalls. The functions of earthworms vary according to the species ; they are all very active during winter ; they consume the senescent plant parts and create thus an ideal seed bed. The maintenance of a large earthworm bio-mass (2.37 t/ha on average for the various soil types) benefits the frequentation by various predators : woodcocks, snipes, lapwings and thrushes. | Dans la perspective de systèmes agricoles durables et respectueux de la faune sauvage, la recherche d'itinéraires techniques peu destructeurs des lombriciens s'avère pertinente : tout en maintenant le niveau de production fourragère, certaines techniques de semis des prairies s'avèrent aussi moins coûteuses, intéressantes pour la portance et le lessivage Trois techniques de rénovation de prairies permanentes ont été comparées : semis avec labour, travail simplifié ou semis direct, avec dans les 2 dernier cas destruction de la végétation par un herbicide (non toxique pour les lombriciens) à l'automne. Le semis après travail simplifié, moins coûteux et moins destructeur pour la faune lombricenne que le semis après labour, assure des productions fourragères identiques. Le semis direct, encore moins coûteux et moins destructeur pour les lombriciens, est plus aléatoire quant à l'installation de la prairie. Au cours de l'hiver, les lombriciens anéciques ont ici assimilé la litière morte et préparé le lit de semences. L'absence de travail du sol est favorable à la portance et limite le lessivage. Le maintien d'une population lombricienne importante (2,37 t/ha) contribue à la fréquentation de la prairie par divers prédateurs.
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2001
Tabone, Elisabeth | Bertaux F., | Pintureau, Bernard | Lezcano N., | Deutz d'Arragon A.,
Quelques ennemis naturels de la Tordeuse de l'œillet dans le sud de la France Full text
2001
Tabone, Elisabeth | Bertaux F., | Pintureau, Bernard | Lezcano N., | Deutz d'Arragon A.,
Quelques ennemis naturels de la Tordeuse de l'œillet dans le sud de la France Full text
2001
Tabone, Elisabeth | Bertaux F., | Pintureau, Bernard | Lezcano N., | Deutz d'Arragon A.,
Les ruminants domestiques de la Caraïbe : le point sur les ressources génétiques et leur exploitation Full text
2001
Navès, Michel | Alexandre, Gisèle | LEIMBACHER, François | Mandonnet, Nathalie | MENENDEZ-BUXADERA, Alberto
Les ruminants domestiques de la Caraïbe : le point sur les ressources génétiques et leur exploitation Full text
2001
Navès, Michel | Alexandre, Gisèle | LEIMBACHER, François | Mandonnet, Nathalie | MENENDEZ-BUXADERA, Alberto
La Caraïbe a été peuplée par les espèces de ruminants domestiques à partir du XVème siècle. Après les premières introductions de bétail ibérique, des apports variés ont occasionné de nombreux métissages. Ils ont pu être plus ou moins importants, allant jusqu'à l'utilisation de croisements systématiques se substituant aux populations Créoles d'origine. Des populations locales variées et originales se maintiennent, malgré des apports récents liés aux échanges commerciaux et aux progrès des méthodes modernes de reproduction. Ces populations animales contribuent fortement à l'élevage de la région, principalement dans des systèmes de production traditionnels ou familiaux où leurs qualités d'adaptation sont appréciées. Malgré leur faible spécialisation, elles révèlent également des aptitudes intéressantes de production. Elles constituent également un matériel biologique modèle pour l'étude de caractères d'adaptation, comme la résistance à certaines pathologies tropicales. Peu d'actions ont été mises en œuvre pour la conservation ou la gestion des populations locales dans la Caraïbe. Elles concernent principalement les Grandes Antilles, où quelques troupeaux d'animaux Créoles subsistent, mais aussi des races synthétiques de constitution plus récente et fortement organisées. Dans les Petites Antilles, seuls les départements français proposent une gestion des races locales in situ, avec des programmes de sélection concertés. Avec des effectifs réduits et dispersés, la Caraïbe rassemble de nombreuses ressources génétiques locales méconnues et peu exploitées. Des travaux récents relancent l'intérêt pour ces ressources, au sein de systèmes d'élevage durables. La mise en place d'une stratégie globale de gestion de ces populations dans la Caraïbe et l'Amérique Latine devrait renforcer les efforts des différents partenaires dans ce sens. | Focus on genetic resources and their management in ruminant species in the Caribbean. The present domestic ruminant species were shipped to the Caribbean after the 15th century. After the introduction of the first iberical stocks, the stocks proceeded from different origins, according to the colonisation process. Therefore, historical events are responsible for the livestock presently reared on the islands. Various degrees of crossbreedings have occurred, in some cases substituting the local populations. A variety of original local breeds still remains, in spite of recent breed introductions related to commercial exchanges and technical advances in animal reproduction. These local breeds give a fair contribution to animal production in the region, mainly in traditional or family-size breeding systems, in which their adaptation qualities are appreciated. In spite of their lack of specialisation, they also exhibit interesting production potential. Finally, they are also choice biological models for studies of interesting adaptation traits, such as the resistance to certain tropical diseases. Few programs have been initiated for the preservation or the management of local animal genetic resources in the Caribbean. Some are conducted in the Upper Antilles, where some creole stocks remain, as well as some well established, recently created synthetic breeds. In the Lesser Antilles, the French overseas departments promote in situ management actions, with concerted breeding programs. In spite of their reduced and scattered flock size, the Caribbean own a layer of local genetic resources, which are poorly documented and exploited. Recent works have raised the interest for these resources and for the development of sustainable breeding systems. A global strategy for the management of the local populations in the Caribbean and Latin America could enhance the efforts of the different partners.
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2001
Navès, Michel | Alexandre, Gisèle | LEIMBACHER, François | Mandonnet, Nathalie | MENENDEZ-BUXADERA, Alberto
La Caraïbe a été peuplée par les espèces de ruminants domestiques à partir du XVème siècle. Après les premières introductions de bétail ibérique, des apports variés ont occasionné de nombreux métissages. Ils ont pu être plus ou moins importants, allant jusqu'à l'utilisation de croisements systématiques se substituant aux populations Créoles d'origine. Des populations locales variées et originales se maintiennent, malgré des apports récents liés aux échanges commerciaux et aux progrès des méthodes modernes de reproduction. Ces populations animales contribuent fortement à l'élevage de la région, principalement dans des systèmes de production traditionnels ou familiaux où leurs qualités d'adaptation sont appréciées. Malgré leur faible spécialisation, elles révèlent également des aptitudes intéressantes de production. Elles constituent également un matériel biologique modèle pour l'étude de caractères d'adaptation, comme la résistance à certaines pathologies tropicales. Peu d'actions ont été mises en œuvre pour la conservation ou la gestion des populations locales dans la Caraïbe. Elles concernent principalement les Grandes Antilles, où quelques troupeaux d'animaux Créoles subsistent, mais aussi des races synthétiques de constitution plus récente et fortement organisées. Dans les Petites Antilles, seuls les départements français proposent une gestion des races locales in situ, avec des programmes de sélection concertés. Avec des effectifs réduits et dispersés, la Caraïbe rassemble de nombreuses ressources génétiques locales méconnues et peu exploitées. Des travaux récents relancent l'intérêt pour ces ressources, au sein de systèmes d'élevage durables. La mise en place d'une stratégie globale de gestion de ces populations dans la Caraïbe et l'Amérique Latine devrait renforcer les efforts des différents partenaires dans ce sens. | Focus on genetic resources and their management in ruminant species in the Caribbean. The present domestic ruminant species were shipped to the Caribbean after the 15th century. After the introduction of the first iberical stocks, the stocks proceeded from different origins, according to the colonisation process. Therefore, historical events are responsible for the livestock presently reared on the islands. Various degrees of crossbreedings have occurred, in some cases substituting the local populations. A variety of original local breeds still remains, in spite of recent breed introductions related to commercial exchanges and technical advances in animal reproduction. These local breeds give a fair contribution to animal production in the region, mainly in traditional or family-size breeding systems, in which their adaptation qualities are appreciated. In spite of their lack of specialisation, they also exhibit interesting production potential. Finally, they are also choice biological models for studies of interesting adaptation traits, such as the resistance to certain tropical diseases. Few programs have been initiated for the preservation or the management of local animal genetic resources in the Caribbean. Some are conducted in the Upper Antilles, where some creole stocks remain, as well as some well established, recently created synthetic breeds. In the Lesser Antilles, the French overseas departments promote in situ management actions, with concerted breeding programs. In spite of their reduced and scattered flock size, the Caribbean own a layer of local genetic resources, which are poorly documented and exploited. Recent works have raised the interest for these resources and for the development of sustainable breeding systems. A global strategy for the management of the local populations in the Caribbean and Latin America could enhance the efforts of the different partners.
Show more [+] Less [-]Les ruminants domestiques de la Caraïbe : le point sur les ressources génétiques et leur exploitation Full text
2001
M. NAVES | G. ALEXANDRE | F. LEIMBACHER | N. MANDONNET | A. MENENDEZ-BUXADERA
La Caraïbe a été peuplée par les espèces de ruminants domestiques à partir du XV ème siècle. Après les premières introductions de bétail ibérique, des apports variés ont occasionné de nombreux métissages. Ils ont pu être plus ou moins importants, allant jusqu’à l’utilisation de croisements systématiques se substituant aux populations Créoles d’origine. Des populations locales variées et originales se maintiennent, malgré des apports récents liés aux échanges commerciaux et aux progrès des méthodes modernes de reproduction. Ces populations animales contribuent fortement à l’élevage de la région, principalement dans des systèmes de production traditionnels ou familiaux où leurs qualités d’adaptation sont appréciées. Malgré leur faible spécialisation, elles révèlent également des aptitudes intéressantes de production. Elles constituent également un matériel biologique modèle pour l’étude de caractères d’adaptation, comme la résistance à certaines pathologies tropicales. Peu d’actions ont été mises en œuvre pour la conservation ou la gestion des populations locales dans la Caraïbe. Elles concernent principalement les Grandes Antilles, où quelques troupeaux d’animaux Créoles subsistent, mais aussi des races synthétiques de constitution plus récente et fortement organisées. Dans les Petites Antilles, seuls les départements français proposent une gestion des races locales in situ, avec des programmes de sélection concertés. Avec des effectifs réduits et dispersés, la Caraïbe rassemble de nombreuses ressources génétiques locales méconnues et peu exploitées. Des travaux récents relancent l’intérêt pour ces ressources, au sein de systèmes d’élevage durables. La mise en place d’une stratégie globale de gestion de ces populations dans la Caraïbe et l’Amérique Latine devrait renforcer les efforts des différents partenaires dans ce sens.
Show more [+] Less [-]L'expression du comportement d'incubation chez la dinde et sa maîtrise en élevage Full text
2001
Guemene, Daniel | Kansaku, N. | Zadworny, D.
L'expression du comportement d'incubation chez la dinde et sa maîtrise en élevage Full text
2001
Guemene, Daniel | Kansaku, N. | Zadworny, D.
Incubation behaviour expression in turkey hens and its control in commercial flocks. Broodiness expression still occurs in breeding flocks of different domestic bird species, especially in turkey breeding flocks, although is no longer of practical interest since artificial incubation is now exclusively used in the poultry industry. Moreover, as it is negatively correlated with egg production, it remains a source of economic loss for the poultry industry. The genetic background is a key compound for the rate of expression; however differents exogenous and endogenous factors are well known for their stimulatory properties. Taking into account these factors in addition to genetic selection allows to elaborate different strategies to control incubation behaviour expression. At present, control is based on the use of specific rearing methods and physical treatments which take time. Thus, the practical interest of pharmacological treatments is unquestionable. Recent studies have shown that immunological approachs could be effective to prevent its expression in turkey hens. However, although these approaches are promising, commercial applications are not yet available. For various reasons, selective programs were not effective to fully eradicate broodiness occurence. Preliminary data suggest the presence of specific molecular markers which could be used in order to select against broody behaviour in the future. | L’expression du comportement de la couvaison est encore très fréquente chez plusieurs espèces d’oiseaux domestiques dont la dinde, alors qu’elle n’a plus d’intérêt pratique depuis que la totalité des œufs est incubée artificiellement dans l’industrie. En outre, ce comportement est à l’origine de pertes économiques car son expression induit des arrêts de ponte. L’origine génétique des animaux joue un rôle prépondérant quant à leur capacité à exprimer ce comportement, mais différents facteurs exogènes et endogènes sont également connus pour en favoriser l’expression. En tenant compte de ces facteurs, outre la mise en œuvre de programmes de sélection adaptés, diverses stratégies peuvent être envisagées pour que sa maîtrise soit effective en élevage. Elle repose actuellement sur l’usage de techniques d’élevage et de manipulations manuelles complémentaires très contraignantes en terme de main d’œuvre. L’intérêt potentiel de procédés pharmacologiques prophylactiques ou curatifs est donc indéniable. Des travaux récents ont montré que des approches immunologiques pouvaient être efficaces pour prévenir la couvaison chez la dinde. Pour diverses raisons, aucun des procédés testés n’a toutefois encore fait l’objet de développement pour une utilisation à l’échelle industrielle. A ce jour, la sélection génétique par des méthodes classiques n’a pas permis d’éradiquer l’expression de ce comportement. Des résultats préliminaires suggèrent l’existence de marqueurs moléculaires spécifiques chez la poule et la dinde. Si celle-ci se confirme, la mise en œuvre de programmes de sélection appropriés contre le comportement de couvaison sera alors envisageable chez ces espèces.
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2001
Guemene, Daniel | Kansaku, N. | Zadworny, D.
Incubation behaviour expression in turkey hens and its control in commercial flocks. Broodiness expression still occurs in breeding flocks of different domestic bird species, especially in turkey breeding flocks, although is no longer of practical interest since artificial incubation is now exclusively used in the poultry industry. Moreover, as it is negatively correlated with egg production, it remains a source of economic loss for the poultry industry. The genetic background is a key compound for the rate of expression; however differents exogenous and endogenous factors are well known for their stimulatory properties. Taking into account these factors in addition to genetic selection allows to elaborate different strategies to control incubation behaviour expression. At present, control is based on the use of specific rearing methods and physical treatments which take time. Thus, the practical interest of pharmacological treatments is unquestionable. Recent studies have shown that immunological approachs could be effective to prevent its expression in turkey hens. However, although these approaches are promising, commercial applications are not yet available. For various reasons, selective programs were not effective to fully eradicate broodiness occurence. Preliminary data suggest the presence of specific molecular markers which could be used in order to select against broody behaviour in the future. | L’expression du comportement de la couvaison est encore très fréquente chez plusieurs espèces d’oiseaux domestiques dont la dinde, alors qu’elle n’a plus d’intérêt pratique depuis que la totalité des œufs est incubée artificiellement dans l’industrie. En outre, ce comportement est à l’origine de pertes économiques car son expression induit des arrêts de ponte. L’origine génétique des animaux joue un rôle prépondérant quant à leur capacité à exprimer ce comportement, mais différents facteurs exogènes et endogènes sont également connus pour en favoriser l’expression. En tenant compte de ces facteurs, outre la mise en œuvre de programmes de sélection adaptés, diverses stratégies peuvent être envisagées pour que sa maîtrise soit effective en élevage. Elle repose actuellement sur l’usage de techniques d’élevage et de manipulations manuelles complémentaires très contraignantes en terme de main d’œuvre. L’intérêt potentiel de procédés pharmacologiques prophylactiques ou curatifs est donc indéniable. Des travaux récents ont montré que des approches immunologiques pouvaient être efficaces pour prévenir la couvaison chez la dinde. Pour diverses raisons, aucun des procédés testés n’a toutefois encore fait l’objet de développement pour une utilisation à l’échelle industrielle. A ce jour, la sélection génétique par des méthodes classiques n’a pas permis d’éradiquer l’expression de ce comportement. Des résultats préliminaires suggèrent l’existence de marqueurs moléculaires spécifiques chez la poule et la dinde. Si celle-ci se confirme, la mise en œuvre de programmes de sélection appropriés contre le comportement de couvaison sera alors envisageable chez ces espèces.
Show more [+] Less [-]Le maïs et l'eau : une situation aujourd'hui paradoxale, mais des progrès génétiques à attendre d'un idéotype redéfini Full text
2001
Barrière, Yves
Le maïs et l'eau : une situation aujourd'hui paradoxale, mais des progrès génétiques à attendre d'un idéotype redéfini Full text
2001
Barrière, Yves
La gestion de l'eau et une pratique parfois intensive de l'irrigation du maïs posent de vraies interrogations, d'autant plus que son exigence en eau s'accroît avec les gains de productivité obtenus. Différentes réflexions peuvent fournir des éléments pour la sélection d'un maïs fourrage encore mieux intégré dans l'environnement.Le maïs paraît plus sensible au déficit hydrique que d'autres espèces voisines comme le sorgho. Des progrès génétiques sont possibles au sein de l'espèce maïs i) pour décaler son cycle, avec une floraison et un remplissage du grain en période plus favorable pour l'alimentation en eau, et ii) pour modifier son enracinement en améliorant sa capacité à extraire de l'eau et des minéraux en sol sec. Néanmoins, pour comprendre les mécanismes physiologiques impliqués dans la tolérance au manque d'eau, une démarche large et interspécifique incluant des écotypes traditionnels tropicaux, des téosintes, des Tripsacum ou des sorghos sera nécessaire. L'évolution vers l'utilisation d'un maïs fourrage de très haute valeur alimentaire mais dont la productivité sera limitée à la disponibilité en eau est sans doute incontournable. Les progrès à venir sur la tolérance au déficit hydrique du maïs serviront l'ensemble des graminées fourragères. | Water resources management, and sometimes immoderate use of irrigation on maize crops are questions of particular relevance nowadays. But different results or thoughts could contribute to the elaboration of a maize ideotype, more friendly integrated into agricultural environments. Genetic improvement of grain maize and forage maize was exceptional between 1950 and 2000. But because water use efficiency was not similarly improved, any yield improvement makes a proportional request in water supply. However, maize is more susceptible to water deficiency than other Panicoideae such as sorghum. A part of a the higher apparently better tolerance of sorghum to water restriction is linked to its lower dry matter production. But, due to its different root system, sorghum is more able to keep a sufficient nitrogen supply when water is restricted. Maize improvement for water deficiency tolerance may be possible i) through an earlier period of cropping, with an earlier silking date and a grain filmling during days with lower risks of water restriction, and ii) through an improvement of the root system towards better capabilities in water and nutriments acquisition. A complete knowledge of physiological and molecular determinants of tolerance to dry conditions would however demand large or interspecific comparisons of elite maize with tropical ecotypes, teosinte, sorghum or Tripsacum. Nevertheless, the building of a revolutionary forage maize ideotype, with a very high feeding value and a dry matter yield voluntarily restricted to the availability of water in the environment, is probably absolutely inescapable. A continued increase of water use allowing a continued increase of maize biomass production is certainly an ecological impasse. It is also worth noticing that every new knowledge in maize tolerance to water restriction would be of interest for all grasses, and maize could be a model plant in the same way as rice. An extensive water policy should also be of interest for all agricultural and industrial uses.
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2001
Barrière, Yves
La gestion de l'eau et une pratique parfois intensive de l'irrigation du maïs posent de vraies interrogations, d'autant plus que son exigence en eau s'accroît avec les gains de productivité obtenus. Différentes réflexions peuvent fournir des éléments pour la sélection d'un maïs fourrage encore mieux intégré dans l'environnement.Le maïs paraît plus sensible au déficit hydrique que d'autres espèces voisines comme le sorgho. Des progrès génétiques sont possibles au sein de l'espèce maïs i) pour décaler son cycle, avec une floraison et un remplissage du grain en période plus favorable pour l'alimentation en eau, et ii) pour modifier son enracinement en améliorant sa capacité à extraire de l'eau et des minéraux en sol sec. Néanmoins, pour comprendre les mécanismes physiologiques impliqués dans la tolérance au manque d'eau, une démarche large et interspécifique incluant des écotypes traditionnels tropicaux, des téosintes, des Tripsacum ou des sorghos sera nécessaire. L'évolution vers l'utilisation d'un maïs fourrage de très haute valeur alimentaire mais dont la productivité sera limitée à la disponibilité en eau est sans doute incontournable. Les progrès à venir sur la tolérance au déficit hydrique du maïs serviront l'ensemble des graminées fourragères. | Water resources management, and sometimes immoderate use of irrigation on maize crops are questions of particular relevance nowadays. But different results or thoughts could contribute to the elaboration of a maize ideotype, more friendly integrated into agricultural environments. Genetic improvement of grain maize and forage maize was exceptional between 1950 and 2000. But because water use efficiency was not similarly improved, any yield improvement makes a proportional request in water supply. However, maize is more susceptible to water deficiency than other Panicoideae such as sorghum. A part of a the higher apparently better tolerance of sorghum to water restriction is linked to its lower dry matter production. But, due to its different root system, sorghum is more able to keep a sufficient nitrogen supply when water is restricted. Maize improvement for water deficiency tolerance may be possible i) through an earlier period of cropping, with an earlier silking date and a grain filmling during days with lower risks of water restriction, and ii) through an improvement of the root system towards better capabilities in water and nutriments acquisition. A complete knowledge of physiological and molecular determinants of tolerance to dry conditions would however demand large or interspecific comparisons of elite maize with tropical ecotypes, teosinte, sorghum or Tripsacum. Nevertheless, the building of a revolutionary forage maize ideotype, with a very high feeding value and a dry matter yield voluntarily restricted to the availability of water in the environment, is probably absolutely inescapable. A continued increase of water use allowing a continued increase of maize biomass production is certainly an ecological impasse. It is also worth noticing that every new knowledge in maize tolerance to water restriction would be of interest for all grasses, and maize could be a model plant in the same way as rice. An extensive water policy should also be of interest for all agricultural and industrial uses.
Show more [+] Less [-]Mesurer l'épaisseur de lard dorsal des truies pour définir leurs programmes alimentaires Full text
2001
Dourmad, Jean-Yves | Etienne, Michel | Noblet, Jean
Mesurer l'épaisseur de lard dorsal des truies pour définir leurs programmes alimentaires Full text
2001
Dourmad, Jean-Yves | Etienne, Michel | Noblet, Jean
Optimization of the reproductive performance of sows and their longevity requires a flexible feeding strategy, based on the control of body reserves, in order to avoid their excessive mobilisation or storage, which both have detrimental effects on reproduction. Pregnancy is the favoured period for the restoration of adequate body reserves. This requires to be able to quantify the amount of body reserves, to determine reserve targets adapted to each physiological stage, and, finally, to derive nutrient requirement from these evaluations. An approach is proposed to quantify the energy requirements of gestating sows according to a factorial approach which takes into account the amount of body reserves to be rebuilt, on the basis of body weight and ultrasonic measurements of backfat depth. According to the information available, hom experiments or on farms, targets of 16 to 19 mm of backfat depth (measured at the level of the last rib, 6.5 cm from the midline) are recommended at: weaning, and targets of 19 to 22 mm are recommended at farrowing, independently of parity number, for Large White x Landrace crossbred females. In order to meet these objectives in practice, the most important is to favour high feed intake during lactation, and to adapt the feeding level during gestation according to the extent of mobilisation during the previous lactation. | Pour optimiser les performances de la truie et sa longévité, il est important d’adapter régulièrement les apports alimentaires de façon à contrôler l’état des réserves corporelles et éviter ainsi les situations d’engraissement ou d’amaigrissement excessif, qui sont préjudiciables à de bonnes performances de reproduction. La gestation apparaît la période privilégiée pour reconstituer un niveau de réserves corporelles adéquat. Pour cela il est nécessaire de disposer de critères objectifs d’évaluation des réserves, de fixer des objectifs en fonction du stade physiologique et de traduire ces objectifs en termes d’apports nutritionnels. La démarche proposée consiste à évaluer les besoins énergétiques de la truie en gestation sur la base d’une approche factorielle prenant en compte l’importance des réserves à reconstituer, ces réserves étant évaluées à partir du poids vif et de l’épaisseur de lard dorsal mesurée aux ultrasons. Sur la base des informations obtenues expérimentalement ou en élevage, on peut retenir, pour des femelles croisées Large White x Landrace, un objectif d’épaisseur de lard dorsal (mesuré au niveau de la dernière côte à 6,5 cm de la ligne médiane) de 16 à 19 mm au sevrage et de 19 à 22 mm à la mise bas, quel que soit le numéro de portée, l’écart entre ces deux objectifs devant se situer entre 2 et 4 mm. En pratique, le plus important pour atteindre ces objectifs est de favoriser au maximum la consommation pendant la lactation, l’alimentation pendant la gestation servant seulement à corriger l’état des réserves.
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2001
Dourmad, Jean-Yves | Etienne, Michel | Noblet, Jean
Optimization of the reproductive performance of sows and their longevity requires a flexible feeding strategy, based on the control of body reserves, in order to avoid their excessive mobilisation or storage, which both have detrimental effects on reproduction. Pregnancy is the favoured period for the restoration of adequate body reserves. This requires to be able to quantify the amount of body reserves, to determine reserve targets adapted to each physiological stage, and, finally, to derive nutrient requirement from these evaluations. An approach is proposed to quantify the energy requirements of gestating sows according to a factorial approach which takes into account the amount of body reserves to be rebuilt, on the basis of body weight and ultrasonic measurements of backfat depth. According to the information available, hom experiments or on farms, targets of 16 to 19 mm of backfat depth (measured at the level of the last rib, 6.5 cm from the midline) are recommended at: weaning, and targets of 19 to 22 mm are recommended at farrowing, independently of parity number, for Large White x Landrace crossbred females. In order to meet these objectives in practice, the most important is to favour high feed intake during lactation, and to adapt the feeding level during gestation according to the extent of mobilisation during the previous lactation. | Pour optimiser les performances de la truie et sa longévité, il est important d’adapter régulièrement les apports alimentaires de façon à contrôler l’état des réserves corporelles et éviter ainsi les situations d’engraissement ou d’amaigrissement excessif, qui sont préjudiciables à de bonnes performances de reproduction. La gestation apparaît la période privilégiée pour reconstituer un niveau de réserves corporelles adéquat. Pour cela il est nécessaire de disposer de critères objectifs d’évaluation des réserves, de fixer des objectifs en fonction du stade physiologique et de traduire ces objectifs en termes d’apports nutritionnels. La démarche proposée consiste à évaluer les besoins énergétiques de la truie en gestation sur la base d’une approche factorielle prenant en compte l’importance des réserves à reconstituer, ces réserves étant évaluées à partir du poids vif et de l’épaisseur de lard dorsal mesurée aux ultrasons. Sur la base des informations obtenues expérimentalement ou en élevage, on peut retenir, pour des femelles croisées Large White x Landrace, un objectif d’épaisseur de lard dorsal (mesuré au niveau de la dernière côte à 6,5 cm de la ligne médiane) de 16 à 19 mm au sevrage et de 19 à 22 mm à la mise bas, quel que soit le numéro de portée, l’écart entre ces deux objectifs devant se situer entre 2 et 4 mm. En pratique, le plus important pour atteindre ces objectifs est de favoriser au maximum la consommation pendant la lactation, l’alimentation pendant la gestation servant seulement à corriger l’état des réserves.
Show more [+] Less [-]Ingestion et digestion chez les ruminants soumis à un stress de chaleur Full text
2001
Morand-Fehr, Pierre | Doreau, Michel
Ingestion et digestion chez les ruminants soumis à un stress de chaleur Full text
2001
Morand-Fehr, Pierre | Doreau, Michel
Le stress de chaleur conduit généralement à des diminutions de la consommation alimentaire liées à la thermorégulation : l’animal cherche à réduire sa production de chaleur, due surtout aux fermentations dans le rumen. Les diminutions de consommation peuvent également s’expliquer par une disponibilité réduite de la végétation sur prairie ou sur parcours et par la dégradation de sa valeur nutritive, ainsi que, parfois, par une moindre disponibilité en eau de boisson. Lorsque le niveau d’ingestion est très faible, la digestibilité peut diminuer. En conditions contrôlées, l’effet isolé de l’augmentation de la température ambiante tend à améliorer la digestibilité de la ration de 0,2 point par degré Celsius à même niveau d’ingestion. Pour lutter contre les effets néfastes du stress de chaleur sur le niveau d’ingestion, le ruminant peut modifier son comportement alimentaire en pâturant aux heures les plus fraîches (la nuit), en multipliant les prises alimentaires et en réduisant leur durée. Il peut aussi modifier ses choix alimentaires, donc la composition de ce qu’il ingère réellement. Dans des conditions d’élevage plus intensif, il peut être intéressant de mettre des abris à la disposition des animaux, de les arroser, d’augmenter la concentration énergétique du régime, d’apporter une source d’azote fermentescible lorsque celle-ci est le facteur limitant de la digestion des fourrages, et d’augmenter le bilan cation-anion de la ration. | Heat stress generally leads to a decrease in voluntary intake, in relation to thermoregulation, in order to allow a decrease in heat production, especially due to rumen fermentations. The decrease in intake may also be due to a low availability of forage on rangelands, as well as its low nutritive value and sometimes to a lack of drinking water. When feed intake is very low, digestibility may decrease, for one same diet. In controlled conditions and for a same intake, an increase in temperature increases diet digestibility by 0.2 point per degree Celsius. To prevent the negative effects of heat stress, especially on feed intake, ruminants modify their intake pattern by grazing during the night when the temperature is at its lowest, by increasing the number of meals and decreasing their length. They also modify feed preferences and thus the composition of their diet. In intensive systems, it is suggested to provide a shelter, to use water mist, to increase the energy concentration of the diet, to provide a source of fermentable nitrogen when this may limit forage digestion, and to increase the cation-anion balance of the diet.
Show more [+] Less [-]Ingestion et digestion chez les ruminants soumis à un stress de chaleur Full text
2001
P. MORAND-FEHR | M. DOREAU
Le stress de chaleur conduit généralement à des diminutions de la consommation alimentaire liées à la thermorégulation : l’animal cherche à réduire sa production de chaleur, due surtout aux fermentations dans le rumen. Les diminutions de consommation peuvent également s’expliquer par une disponibilité réduite de la végétation sur prairie ou sur parcours et par la dégradation de sa valeur nutritive, ainsi que, parfois, par une moindre disponibilité en eau de boisson. Lorsque le niveau d’ingestion est très faible, la digestibilité peut diminuer. En conditions contrôlées, l’effet isolé de l’augmentation de la température ambiante tend à améliorer la digestibilité de la ration de 0,2 point par degré Celsius à même niveau d’ingestion. Pour lutter contre les effets néfastes du stress de chaleur sur le niveau d’ingestion, le ruminant peut modifier son comportement alimentaire en pâturant aux heures les plus fraîches (la nuit), en multipliant les prises alimentaires et en réduisant leur durée. Il peut aussi modifier ses choix alimentaires, donc la composition de ce qu’il ingère réellement. Dans des conditions d’élevage plus intensif, il peut être intéressant de mettre des abris à la disposition des animaux, de les arroser, d’augmenter la concentration énergétique du régime, d’apporter une source d’azote fermentescible lorsque celle-ci est le facteur limitant de la digestion des fourrages, et d’augmenter le bilan cation-anion de la ration.
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2001
Morand-Fehr, Pierre | Doreau, Michel
Le stress de chaleur conduit généralement à des diminutions de la consommation alimentaire liées à la thermorégulation : l’animal cherche à réduire sa production de chaleur, due surtout aux fermentations dans le rumen. Les diminutions de consommation peuvent également s’expliquer par une disponibilité réduite de la végétation sur prairie ou sur parcours et par la dégradation de sa valeur nutritive, ainsi que, parfois, par une moindre disponibilité en eau de boisson. Lorsque le niveau d’ingestion est très faible, la digestibilité peut diminuer. En conditions contrôlées, l’effet isolé de l’augmentation de la température ambiante tend à améliorer la digestibilité de la ration de 0,2 point par degré Celsius à même niveau d’ingestion. Pour lutter contre les effets néfastes du stress de chaleur sur le niveau d’ingestion, le ruminant peut modifier son comportement alimentaire en pâturant aux heures les plus fraîches (la nuit), en multipliant les prises alimentaires et en réduisant leur durée. Il peut aussi modifier ses choix alimentaires, donc la composition de ce qu’il ingère réellement. Dans des conditions d’élevage plus intensif, il peut être intéressant de mettre des abris à la disposition des animaux, de les arroser, d’augmenter la concentration énergétique du régime, d’apporter une source d’azote fermentescible lorsque celle-ci est le facteur limitant de la digestion des fourrages, et d’augmenter le bilan cation-anion de la ration. | Heat stress generally leads to a decrease in voluntary intake, in relation to thermoregulation, in order to allow a decrease in heat production, especially due to rumen fermentations. The decrease in intake may also be due to a low availability of forage on rangelands, as well as its low nutritive value and sometimes to a lack of drinking water. When feed intake is very low, digestibility may decrease, for one same diet. In controlled conditions and for a same intake, an increase in temperature increases diet digestibility by 0.2 point per degree Celsius. To prevent the negative effects of heat stress, especially on feed intake, ruminants modify their intake pattern by grazing during the night when the temperature is at its lowest, by increasing the number of meals and decreasing their length. They also modify feed preferences and thus the composition of their diet. In intensive systems, it is suggested to provide a shelter, to use water mist, to increase the energy concentration of the diet, to provide a source of fermentable nitrogen when this may limit forage digestion, and to increase the cation-anion balance of the diet.
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