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La multifonctionnahté des prairies : du concept à l'application. Réflexions pour la formation Full text
2002
Plantureux, Sylvain
La multifonctionnahté des prairies : du concept à l'application. Réflexions pour la formation Full text
2002
Plantureux, Sylvain
Pour compléter le point de vue des chercheurs sur les apports scientifiques de ce Congrès, le Comité de Rédaction de la revue a voulu recueillir, à chaud, des points de vue différents et complémentaires de la part de certains congressistes, choisis pour leurs origines professionnelles et géographiques variées. C'est un enseignant de l'E.N.S.A.I.A. qui conclura cette série de "témoignages"et réflexions.
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2002
Plantureux, Sylvain
Pour compléter le point de vue des chercheurs sur les apports scientifiques de ce Congrès, le Comité de Rédaction de la revue a voulu recueillir, à chaud, des points de vue différents et complémentaires de la part de certains congressistes, choisis pour leurs origines professionnelles et géographiques variées. C'est un enseignant de l'E.N.S.A.I.A. qui conclura cette série de "témoignages"et réflexions.
Show more [+] Less [-]Importance du rythme et de la hauteur de défoliation du ray-grass anglais sur la composition morphologique des repousses Full text
2002
Leconte, D.
Importance du rythme et de la hauteur de défoliation du ray-grass anglais sur la composition morphologique des repousses Full text
2002
Leconte, D.
Good grazing management requires the knowledge of the effects of cutting height and cutting rate on the regrowth and the morphological make-up of the sward. A trial carried out for 2 years showed that the harvested production was significantly larger when the cutting frequence was low, especially with close (3 cm) cuts. The residual biomass of culms varied from 878 to 2280 kg DM/ha when the cutting height increased from 3 to 9 cm ; delayed cuttings magnified these differences. Besides, Perennial Ryegrass, when cut frequently, gave few ears ; with delayed cuts, the number of ears was linked directly to the cutting height.After medium-low or high cuts, regrowth was fast and early senescence of the blades dictated a frequent cutting rate : intervals of 2 weeks in spring, of 20 days at the end of summer. On the contrary, after close cuts, regrowth was slow, and the beginning of senescence delayed, so that the intervals between cuts could be lengthened by one week. This type of management with close cuts created few ears, few sheaths, and little senescence, and the quality of aftermaths was preserved. In successive grazings, the animals ate that part of the herbage which was above the residual height of the previous cycle ; the herbage thus ingested had a good digestibility.A high blade/sheath ratio leads to the largest animal yields. The defoliation rate, which takes into account the residual height and the sward height at turnout to the pasture, indicates when the grazing should be ended if the animal performances are to be preserved. | L'éleveur doit en permanence concilier 2 objectifs contradictoires : maximiser l'ingestion et les performances animales individuelles, et maîtriser la hauteur d'herbe résiduelle. Pour gérer au mieux le pâturage, il est utile de connaître les répercussions de la hauteur et du rythme d'exploitation sur la repousse et la composition morphologique du couvert.Un essai conduit pendant 2 ans met en évidence que, après des coupes moyennes à hautes, la repousse est rapide et la sénescence précoce des limbes impose une exploitation à un rythme rapide (2 semaines environ). Mais après des coupes rases, la prairie repousse lentement et son entrée en sénescence est retardée, ce qui permet d'allonger l'intervalle entre exploitations d'une semaine. Ce mode d'exploitation ras génère peu de tiges, de gaines et de sénescence, et préserve la qualité des repousses. Le taux de défoliation, intégrant les hauteurs du couvert à l'entrée et à la sortie des animaux, permet de situer la fin du pâturage en préservant les performances animales. Un rapport limbes/gaines élevé assure les meilleures productions animales.
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2002
Leconte, D.
Good grazing management requires the knowledge of the effects of cutting height and cutting rate on the regrowth and the morphological make-up of the sward. A trial carried out for 2 years showed that the harvested production was significantly larger when the cutting frequence was low, especially with close (3 cm) cuts. The residual biomass of culms varied from 878 to 2280 kg DM/ha when the cutting height increased from 3 to 9 cm ; delayed cuttings magnified these differences. Besides, Perennial Ryegrass, when cut frequently, gave few ears ; with delayed cuts, the number of ears was linked directly to the cutting height.After medium-low or high cuts, regrowth was fast and early senescence of the blades dictated a frequent cutting rate : intervals of 2 weeks in spring, of 20 days at the end of summer. On the contrary, after close cuts, regrowth was slow, and the beginning of senescence delayed, so that the intervals between cuts could be lengthened by one week. This type of management with close cuts created few ears, few sheaths, and little senescence, and the quality of aftermaths was preserved. In successive grazings, the animals ate that part of the herbage which was above the residual height of the previous cycle ; the herbage thus ingested had a good digestibility.A high blade/sheath ratio leads to the largest animal yields. The defoliation rate, which takes into account the residual height and the sward height at turnout to the pasture, indicates when the grazing should be ended if the animal performances are to be preserved. | L'éleveur doit en permanence concilier 2 objectifs contradictoires : maximiser l'ingestion et les performances animales individuelles, et maîtriser la hauteur d'herbe résiduelle. Pour gérer au mieux le pâturage, il est utile de connaître les répercussions de la hauteur et du rythme d'exploitation sur la repousse et la composition morphologique du couvert.Un essai conduit pendant 2 ans met en évidence que, après des coupes moyennes à hautes, la repousse est rapide et la sénescence précoce des limbes impose une exploitation à un rythme rapide (2 semaines environ). Mais après des coupes rases, la prairie repousse lentement et son entrée en sénescence est retardée, ce qui permet d'allonger l'intervalle entre exploitations d'une semaine. Ce mode d'exploitation ras génère peu de tiges, de gaines et de sénescence, et préserve la qualité des repousses. Le taux de défoliation, intégrant les hauteurs du couvert à l'entrée et à la sortie des animaux, permet de situer la fin du pâturage en préservant les performances animales. Un rapport limbes/gaines élevé assure les meilleures productions animales.
Show more [+] Less [-]Génétique et adaptation des animaux d'élevage : introduction Full text
2002
Beaumont, Catherine | Roussot, O. | Marissal-Avry, Nathalie | Mormède, Pierre | Prunet, Patrick | Roubertoux, R.
Génétique et adaptation des animaux d'élevage : introduction Full text
2002
Beaumont, Catherine | Roussot, O. | Marissal-Avry, Nathalie | Mormède, Pierre | Prunet, Patrick | Roubertoux, R.
Face à la complexité de la mesure du bien-être des animaux, étudier la génétique des capacités d’adaptation des animaux à leurs conditions d’élevage ou leurs réponses de stress dans diverses situations peut apporter un premier élément de réponse à la question de l’importance de la génétique dans le bien-être des animaux. Mais ce type d’études soulève de nombreuses questions : les capacités d’adaptation ne peuvent se résumer à une seule mesure, le choix et l’interprétation des tests comportementaux et physiologiques sont délicats, notamment parce que les facteurs de variation des résultats sont très nombreux (milieu d’élevage, environnement social, expérience de l’animal, nature des stimuli…). De plus l’analyse génétique des données soulève souvent des questions méthodologiques. Les développements de la génomique permettront de préciser le rôle de la génétique dans ces caractères ainsi que de mieux comprendre la nature des liaisons entre différentes mesures des capacités d’adaptation. Mais elle ne permettront de s’affranchir ni de la question de l’interprétation des résultats ni de la prudence à avoir sur leur portée. | Because of the complexity of the measurement of animal welfare, studying genetics of animals' potential of adaptation to their environment or to different stresses would contribute to appreciate the contribution of genetics to the control of animal welfare. However, such studies address many questions; the animals' potential of adaptation cannot be summarised in one measurement, the choice and interpretation of the tests are difficult, partly because many factors interfere (rearing conditions, social environment, the animal's experience, nature of stimuli...). Moreover, the genetic analysis of the data often leads to methodological problems, Genomics will help to better understand the contribution of genetics as well as the genetic relationships between traits. But it will neither solve the question of the interpretation of results nor that of their importance.
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2002
Beaumont, Catherine | Roussot, O. | Marissal-Avry, Nathalie | Mormède, Pierre | Prunet, Patrick | Roubertoux, R.
Face à la complexité de la mesure du bien-être des animaux, étudier la génétique des capacités d’adaptation des animaux à leurs conditions d’élevage ou leurs réponses de stress dans diverses situations peut apporter un premier élément de réponse à la question de l’importance de la génétique dans le bien-être des animaux. Mais ce type d’études soulève de nombreuses questions : les capacités d’adaptation ne peuvent se résumer à une seule mesure, le choix et l’interprétation des tests comportementaux et physiologiques sont délicats, notamment parce que les facteurs de variation des résultats sont très nombreux (milieu d’élevage, environnement social, expérience de l’animal, nature des stimuli…). De plus l’analyse génétique des données soulève souvent des questions méthodologiques. Les développements de la génomique permettront de préciser le rôle de la génétique dans ces caractères ainsi que de mieux comprendre la nature des liaisons entre différentes mesures des capacités d’adaptation. Mais elle ne permettront de s’affranchir ni de la question de l’interprétation des résultats ni de la prudence à avoir sur leur portée. | Because of the complexity of the measurement of animal welfare, studying genetics of animals' potential of adaptation to their environment or to different stresses would contribute to appreciate the contribution of genetics to the control of animal welfare. However, such studies address many questions; the animals' potential of adaptation cannot be summarised in one measurement, the choice and interpretation of the tests are difficult, partly because many factors interfere (rearing conditions, social environment, the animal's experience, nature of stimuli...). Moreover, the genetic analysis of the data often leads to methodological problems, Genomics will help to better understand the contribution of genetics as well as the genetic relationships between traits. But it will neither solve the question of the interpretation of results nor that of their importance.
Show more [+] Less [-]La biologie de la truite commune (Salmo trutta L.) dans la rivière Scorff, Bretagne : une synthèse des études de 1972 à 1997 Full text
2002
Baglinière, Jean-Luc | Maisse, Gérard
La biologie de la truite commune (Salmo trutta L.) dans la rivière Scorff, Bretagne : une synthèse des études de 1972 à 1997 Full text
2002
Baglinière, Jean-Luc | Maisse, Gérard
Cet article synthétise l’ensemble des études menées sur la biologie et l’écologie de la truite commune (Salmo trutta L.) sur le bassin du Scorff (Morbihan, Bretagne) de 1972 à 1997. Après une brève présentation de la taxonomie et des caractéristiques écologiques générales de l’espèce, les principaux résultats obtenus sont abordés en termes d’éléments de description et de dynamique de populations. La répartition et l’abondance de la truite sur le bassin varient en fonction de l’âge, du milieu (affluent, rivière aval et amont), du type d’habitat et de l’année. Les densités les plus élevées sont observées dans les ruisseaux et les têtes de bassin où se localisent principalement les juvéniles de l’année tandis que les individus plus âgés (un à six ans) colonisent la rivière principale. La profondeur et le couvert sont les deux paramètres de l’habitat qui modulent la distribution de la truite sur le bassin. Les fluctuations annuelles de densité sont fortes (rapport moyen de 1 à 10). La croissance individuelle varie en fonction du milieu (capacité trophique) et de l’année (température). Les différences s’établissent dès la première année de vie. Chez les géniteurs, le rapport des sexes est toujours en faveur des mâles (maturation sexuelle à deux ans). Chez les femelles, la majorité atteint la maturation sexuelle pour la première fois à trois ans, même si des femelles de deux ans peuvent être fréquentes dans les ruisseaux. La maturation à deux ans dépend de la croissance lors de la première année de vie. Le frai a lieu dans les affluents pour la partie aval du bassin et à la fois dans la rivière principale et les affluents dans la partie amont. Les taux de survie ont pu être évalués sur un ruisseau, confirmant que la grande majorité des mortalités est enregistrée durant les premiers mois de vie et plus particulièrement durant la phase de vie sous graviers (forte influence des sédiments fins sur la mortalité). Chez les géniteurs, la survie annuelle des femelles est meilleure (50 %) que chez les mâles (30 %). Les résultats obtenus permettent de déboucher sur un schéma explicatif des différentes stratégies de recrutement de la truite sur le bassin du Scorff. Ils montrent notamment l’existence d’une génération intermédiaire dans certains affluents, venant se placer entre les géniteurs migrant de la rivière principale et les juvéniles (1+ essentiellement) produits par ces ruisseaux et assurant l’essentiel du recrutement en truites dans la partie aval et moyenne de la rivière principale. | This paper synthetizes the studies carried out on the biology and ecology of the brown trout (Sahno trutta L.) in the Scorff basin between 1972 and 1997. After a brief introduction on taxonomy and the general ecological characteristics of the species, the main results are shown in terms of a description and the dynamics components of the population. The repartition and abundance of brown trout varied according to age, environment (brook, downstream and upstream main river), habitat type and year. The highest densities were observed in brooks and headwater streams where the young of the year were mainly localized, while the oldest fishes (one to six years old) colonized the main river. Depth and shelter were the two habitat parameters adjusting brown trout distribution within the basin. Yearly variations of density were high (average ratio of 1 to 10). Individual growth varied depending on the environment (trophic capacity) and year (water temperature). The differences were seen early in the first year of life. In spawners there was always a greater ratio of males (sexual maturation at two years old). Most females matured for the first time at three years old, although two years old females might be frequent in brooks. Maturation at two years old depended on the growth during the first year of life. Spawning took place in the tributaries in the downstream of the basin, and both in the main river and the tributaries in the upstream part of the basin. Survival rates were estimated in a brook, where most mortalities were recorded during the first months of life and more particularly during the under gravel phase (a strong influence of fine sediments). These results allowed to propose an explanatory scheme regarding the different recruitment strategies in the brown trout within the Scorff basin. They notably showed the existence of an intermediate generation in some brooks, which took place itself between migrating spawners from the main river and juveniles (mainly 1+) produced from these brooks and ensured the essential trout recruitment in the middle and downstream part of the main river.
Show more [+] Less [-]The biology of brown trout, Salmo trutta L., in the Scorff River, Brittany: a synthesis of studies from 1972 to 1997 | La biologie de la truite commune (Salmo trutta L.) dans la rivière Scorff, Bretagne : une synthèse des études de 1972 à 1997 Full text
2002
Baglinière, Jean-Luc | Maisse, Gérard | Ecobiologie et qualité des hydrosystèmes continentaux (EQHC) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Rennes | Station commune de Recherches en Ichtyophysiologie, Biodiversité et Environnement (SCRIBE) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
National audience | This paper synthetizes the studies carried out on the biology and ecology of the brown trout (Sahno trutta L.) in the Scorff basin between 1972 and 1997. After a brief introduction on taxonomy and the general ecological characteristics of the species, the main results are shown in terms of a description and the dynamics components of the population. The repartition and abundance of brown trout varied according to age, environment (brook, downstream and upstream main river), habitat type and year. The highest densities were observed in brooks and headwater streams where the young of the year were mainly localized, while the oldest fishes (one to six years old) colonized the main river. Depth and shelter were the two habitat parameters adjusting brown trout distribution within the basin. Yearly variations of density were high (average ratio of 1 to 10). Individual growth varied depending on the environment (trophic capacity) and year (water temperature). The differences were seen early in the first year of life. In spawners there was always a greater ratio of males (sexual maturation at two years old). Most females matured for the first time at three years old, although two years old females might be frequent in brooks. Maturation at two years old depended on the growth during the first year of life. Spawning took place in the tributaries in the downstream of the basin, and both in the main river and the tributaries in the upstream part of the basin. Survival rates were estimated in a brook, where most mortalities were recorded during the first months of life and more particularly during the under gravel phase (a strong influence of fine sediments). These results allowed to propose an explanatory scheme regarding the different recruitment strategies in the brown trout within the Scorff basin. They notably showed the existence of an intermediate generation in some brooks, which took place itself between migrating spawners from the main river and juveniles (mainly 1+) produced from these brooks and ensured the essential trout recruitment in the middle and downstream part of the main river. | Cet article synthétise l’ensemble des études menées sur la biologie et l’écologie de la truite commune (Salmo trutta L.) sur le bassin du Scorff (Morbihan, Bretagne) de 1972 à 1997. Après une brève présentation de la taxonomie et des caractéristiques écologiques générales de l’espèce, les principaux résultats obtenus sont abordés en termes d’éléments de description et de dynamique de populations. La répartition et l’abondance de la truite sur le bassin varient en fonction de l’âge, du milieu (affluent, rivière aval et amont), du type d’habitat et de l’année. Les densités les plus élevées sont observées dans les ruisseaux et les têtes de bassin où se localisent principalement les juvéniles de l’année tandis que les individus plus âgés (un à six ans) colonisent la rivière principale. La profondeur et le couvert sont les deux paramètres de l’habitat qui modulent la distribution de la truite sur le bassin. Les fluctuations annuelles de densité sont fortes (rapport moyen de 1 à 10). La croissance individuelle varie en fonction du milieu (capacité trophique) et de l’année (température). Les différences s’établissent dès la première année de vie. Chez les géniteurs, le rapport des sexes est toujours en faveur des mâles (maturation sexuelle à deux ans). Chez les femelles, la majorité atteint la maturation sexuelle pour la première fois à trois ans, même si des femelles de deux ans peuvent être fréquentes dans les ruisseaux. La maturation à deux ans dépend de la croissance lors de la première année de vie. Le frai a lieu dans les affluents pour la partie aval du bassin et à la fois dans la rivière principale et les affluents dans la partie amont. Les taux de survie ont pu être évalués sur un ruisseau, confirmant que la grande majorité des mortalités est enregistrée durant les premiers mois de vie et plus particulièrement durant la phase de vie sous graviers (forte influence des sédiments fins sur la mortalité). Chez les géniteurs, la survie annuelle des femelles est meilleure (50 %) que chez les mâles (30 %). Les résultats obtenus permettent de déboucher sur un schéma explicatif des différentes stratégies de recrutement de la truite sur le bassin du Scorff. Ils montrent notamment l’existence d’une génération intermédiaire dans certains affluents, venant se placer entre les géniteurs migrant de la rivière principale et les juvéniles (1+ essentiellement) produits par ces ruisseaux et assurant l’essentiel du recrutement en truites dans la partie aval et moyenne de la rivière principale.
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2002
J.L. BAGLINIERE | G. MAISSE
Cet article synthétise l’ensemble des études menées sur la biologie et l’écologie de la truite commune (Salmo trutta L.) sur le bassin du Scorff (Morbihan, Bretagne) de 1972 à 1997. Après une brève présentation de la taxonomie et des caractéristiques écologiques générales de l’espèce, les principaux résultats obtenus sont abordés en termes d’éléments de description et de dynamique de populations. La répartition et l’abondance de la truite sur le bassin varient en fonction de l’âge, du milieu (affluent, rivière aval et amont), du type d’habitat et de l’année. Les densités les plus élevées sont observées dans les ruisseaux et les têtes de bassin où se localisent principalement les juvéniles de l’année tandis que les individus plus âgés (un à six ans) colonisent la rivière principale. La profondeur et le couvert sont les deux paramètres de l’habitat qui modulent la distribution de la truite sur le bassin. Les fluctuations annuelles de densité sont fortes (rapport moyen de 1 à 10). La croissance individuelle varie en fonction du milieu (capacité trophique) et de l’année (température). Les différences s’établissent dès la première année de vie. Chez les géniteurs, le rapport des sexes est toujours en faveur des mâles (maturation sexuelle à deux ans). Chez les femelles, la majorité atteint la maturation sexuelle pour la première fois à trois ans, même si des femelles de deux ans peuvent être fréquentes dans les ruisseaux. La maturation à deux ans dépend de la croissance lors de la première année de vie. Le frai a lieu dans les affluents pour la partie aval du bassin et à la fois dans la rivière principale et les affluents dans la partie amont. Les taux de survie ont pu être évalués sur un ruisseau, confirmant que la grande majorité des mortalités est enregistrée durant les premiers mois de vie et plus particulièrement durant la phase de vie sous graviers (forte influence des sédiments fins sur la mortalité). Chez les géniteurs, la survie annuelle des femelles est meilleure (50 %) que chez les mâles (30 %). Les résultats obtenus permettent de déboucher sur un schéma explicatif des différentes stratégies de recrutement de la truite sur le bassin du Scorff. Ils montrent notamment l’existence d’une génération intermédiaire dans certains affluents, venant se placer entre les géniteurs migrant de la rivière principale et les juvéniles (1+ essentiellement) produits par ces ruisseaux et assurant l’essentiel du recrutement en truites dans la partie aval et moyenne de la rivière principale.
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2002
Baglinière, Jean-Luc | Maisse, Gérard
Cet article synthétise l’ensemble des études menées sur la biologie et l’écologie de la truite commune (Salmo trutta L.) sur le bassin du Scorff (Morbihan, Bretagne) de 1972 à 1997. Après une brève présentation de la taxonomie et des caractéristiques écologiques générales de l’espèce, les principaux résultats obtenus sont abordés en termes d’éléments de description et de dynamique de populations. La répartition et l’abondance de la truite sur le bassin varient en fonction de l’âge, du milieu (affluent, rivière aval et amont), du type d’habitat et de l’année. Les densités les plus élevées sont observées dans les ruisseaux et les têtes de bassin où se localisent principalement les juvéniles de l’année tandis que les individus plus âgés (un à six ans) colonisent la rivière principale. La profondeur et le couvert sont les deux paramètres de l’habitat qui modulent la distribution de la truite sur le bassin. Les fluctuations annuelles de densité sont fortes (rapport moyen de 1 à 10). La croissance individuelle varie en fonction du milieu (capacité trophique) et de l’année (température). Les différences s’établissent dès la première année de vie. Chez les géniteurs, le rapport des sexes est toujours en faveur des mâles (maturation sexuelle à deux ans). Chez les femelles, la majorité atteint la maturation sexuelle pour la première fois à trois ans, même si des femelles de deux ans peuvent être fréquentes dans les ruisseaux. La maturation à deux ans dépend de la croissance lors de la première année de vie. Le frai a lieu dans les affluents pour la partie aval du bassin et à la fois dans la rivière principale et les affluents dans la partie amont. Les taux de survie ont pu être évalués sur un ruisseau, confirmant que la grande majorité des mortalités est enregistrée durant les premiers mois de vie et plus particulièrement durant la phase de vie sous graviers (forte influence des sédiments fins sur la mortalité). Chez les géniteurs, la survie annuelle des femelles est meilleure (50 %) que chez les mâles (30 %). Les résultats obtenus permettent de déboucher sur un schéma explicatif des différentes stratégies de recrutement de la truite sur le bassin du Scorff. Ils montrent notamment l’existence d’une génération intermédiaire dans certains affluents, venant se placer entre les géniteurs migrant de la rivière principale et les juvéniles (1+ essentiellement) produits par ces ruisseaux et assurant l’essentiel du recrutement en truites dans la partie aval et moyenne de la rivière principale. | This paper synthetizes the studies carried out on the biology and ecology of the brown trout (Sahno trutta L.) in the Scorff basin between 1972 and 1997. After a brief introduction on taxonomy and the general ecological characteristics of the species, the main results are shown in terms of a description and the dynamics components of the population. The repartition and abundance of brown trout varied according to age, environment (brook, downstream and upstream main river), habitat type and year. The highest densities were observed in brooks and headwater streams where the young of the year were mainly localized, while the oldest fishes (one to six years old) colonized the main river. Depth and shelter were the two habitat parameters adjusting brown trout distribution within the basin. Yearly variations of density were high (average ratio of 1 to 10). Individual growth varied depending on the environment (trophic capacity) and year (water temperature). The differences were seen early in the first year of life. In spawners there was always a greater ratio of males (sexual maturation at two years old). Most females matured for the first time at three years old, although two years old females might be frequent in brooks. Maturation at two years old depended on the growth during the first year of life. Spawning took place in the tributaries in the downstream of the basin, and both in the main river and the tributaries in the upstream part of the basin. Survival rates were estimated in a brook, where most mortalities were recorded during the first months of life and more particularly during the under gravel phase (a strong influence of fine sediments). These results allowed to propose an explanatory scheme regarding the different recruitment strategies in the brown trout within the Scorff basin. They notably showed the existence of an intermediate generation in some brooks, which took place itself between migrating spawners from the main river and juveniles (mainly 1+) produced from these brooks and ensured the essential trout recruitment in the middle and downstream part of the main river.
Show more [+] Less [-]A busca de sistemas de cultivos alternativos ao monocultivo: a associação entre banana (Musa sp. cv. Grande Naine) e feijão-de-porco (Canavalia ensiformis (L.) D. C.) e as possibilidades de uma agricultura tropical sustentável do ponto de vista agro-ecologico Full text
2002
Santos Silva, Luis Mauro | Ozier-Lafontaine, Harry | Tournebize, Régis
A busca de sistemas de cultivos alternativos ao monocultivo: a associação entre banana (Musa sp. cv. Grande Naine) e feijão-de-porco (Canavalia ensiformis (L.) D. C.) e as possibilidades de uma agricultura tropical sustentável do ponto de vista agro-ecologico Full text
2002
Santos Silva, Luis Mauro | Ozier-Lafontaine, Harry | Tournebize, Régis
A busca de sistemas de cultivos alternativos ao monocultivo: a associação entre banana (Musa sp. cv. Grande Naine) e feijão-de-porco (Canavalia ensiformis (L.) D. C.) e as possibilidades de uma agricultura tropical sustentável do ponto de vista agro-ecologico Full text
2002
Santos Silva, Luis Mauro | Ozier-Lafontaine, Harry | Tournebize, Régis
Efectos de la suplementación con enzimas fibrolíticas en cabras lecheras Full text
2002
González-García, Eliel
Efectos de la suplementación con enzimas fibrolíticas en cabras lecheras Full text
2002
González-García, Eliel
Twenty-four multiparous Murciano-Granadina dairy goats in mid lactation (weeks 13 to 26) were used in a single cross-over design to evaluate the effect of supplementation with an exogenous fibrolytic enzyme complex (Promote®) on feed intake, milk yield and composition, live-weight and body condition score change. At the end of lactation trial, eight goats (four per treatment) were selected to measure the total tract digestibility from week 27 to 30 of lactation. Degradability of DM and NDF, as well as gas production, were also studied under in vitro conditions. Goats received an ad libitum total mixed ration composed of 65% forage (dehydrated mixture of 50% alfalfa and 50% maize-whole plant) and 35% concentrate to which the enzyme was added. Treatments were according to concentrate: Control (C; without enzyme) and Enzyme (E; Promote®, included at 0.47 % in the concentrate). Feed intake (2.02 kg DM/d), milk yield (1.51 l/d), 4% ECM (1.80 l/d), and milk composition (TS, 13.9%; fat, 5.25%; CP, 3.75%; true protein, 3.54%) were not affected by enzyme supplementation, although CN tended to decrease in Enzyme treatment (Control, 2.87%; Enzyme, 2.81%; P< 0.09). Body weight change (Control, -0.1 kg; Enzyme, +1.90 kg; P< 0.10) and body condition score change (Control, +0.09; Enzyme, +0.19; P<0.14) tended to be higher with enzyme treatment. Digestibilities of DM (Control, 68.9%; Enzyme, 71.9%) and OM (Control, 70.4%; Enzyme, 72.9%) were higher (P<0.05) with enzyme supplementation, CF digestibility tended to decrease (Control, 41.9%; Enzyme, 37.6%; P<0.14), while those of CP (61.9%), NDF (54.3%) and ADF (48.8%) were not affected with the enzyme addition. Total tract digestibility results could not be supported by the in vitro trial on which similar effects were observed both for degradability (DM, 51.8%; NDF, 37.7%) and gas production (143 ml/gDM) at 48h. Supplementing dairy goat diets with Promote®, under the conditions of this trial, did not affect lactation performance but enhanced DM and OM digestibility | Un total de veinticuatro cabras multíparas Murciano-Granadina a mitad de lactación (semanas 13 a 26) fueron usadas en un diseño “cross-over” simple para evaluar el efecto de la suplementación con un complejo de enzimas fibrolíticas exógenas (Promote®) sobre el consumo de alimento, la producción y composición de la leche, y los cambios en peso vivo y condición corporal en la lactación. Al finalizar la experiencia de lactación (semanas 27 a 30), se eligieron ocho cabras representativas (cuatro por tratamiento) para determinar la digestibilidad in vivo de las raciones. Por último, se estudió en condiciones in vitro, la degradabilidad de la materia seca y de la fibra neutro detergente, así como la producción de gas de las raciones experimentales. Las cabras recibieron “ad libitum” una ración completa compuesta por 65% de forraje (mezcla de 50% alfalfa y 50% maíz planta entera deshidratados) y 35% de concentrado al cual se le adicionó la enzima. Los tratamientos correspondieron al tipo de concentrado: Control (C; sin enzima) y Enzima (E; Promote®, incluido a 0.47 %). El consumo de alimento (2.02 kgMS/d), la producción de leche (1.51 l/d), la leche estandarizada al 4% (1.80 l/d), y su composición (sólidos totales, 13.9%; grasa, 5.25%; proteína bruta, 3.75%; proteína verdadera, 3.54%) no fueron afectados por la enzima, aunque la caseína tendió a disminuir (C, 2.87%; E, 2.81%; P< 0.09). Los cambios en peso vivo (C, -0.1 kg; E, +1.90 kg; P< 0.10) y en condición corporal (C, +0.09; E, +0.19; P<0.14) tendieron a ser mayores con el enzima. Las digestibilidades de MS (C, 68.9%; E, 71.9%) y MO (C, 70.4%; E, 72.9%) resultaron mayores (P<0.05) con la enzima, y la de la FB tendió a decrecer (Control, 41.9%; Enzima, 37.6%; P<0.14), mientras que las de la PB (61.9%), FND (54.3%) y FAD (48.8%) no variaron. Los resultados de digestibilidad in vivo no pudieron ser confirmados en el experimento in vitro, en el que ambas raciones presentaron valores de degradabilidad (MS, 51.8%; FND, 37.7%) y de producción de gas (143 ml/gMS) a las 48h. La suplementación de la ración de cabras lecheras con Promote®, en las condiciones de este estudio, no modificaron los rendimientos productivos en lactación, a pesar de mejorar las digestibilidades de la MS y de la MO.
Show more [+] Less [-]Efectos de la suplementación con enzimas fibrolíticas en cabras lecheras Full text
2002
González García, Eliel | Elevage des ruminants en régions chaudes (UMR ERRC) ; Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) | Universitat Autònoma de Barcelona (Barcelona)
Master Science thèse | Twenty-four multiparous Murciano-Granadina dairy goats in mid lactation (weeks 13 to 26) were used in a single cross-over design to evaluate the effect of supplementation with an exogenous fibrolytic enzyme complex (Promote®) on feed intake, milk yield and composition, live-weight and body condition score change. At the end of lactation trial, eight goats (four per treatment) were selected to measure the total tract digestibility from week 27 to 30 of lactation. Degradability of DM and NDF, as well as gas production, were also studied under in vitro conditions. Goats received an ad libitum total mixed ration composed of 65% forage (dehydrated mixture of 50% alfalfa and 50% maize-whole plant) and 35% concentrate to which the enzyme was added. Treatments were according to concentrate: Control (C; without enzyme) and Enzyme (E; Promote®, included at 0.47 % in the concentrate). Feed intake (2.02 kg DM/d), milk yield (1.51 l/d), 4% ECM (1.80 l/d), and milk composition (TS, 13.9%; fat, 5.25%; CP, 3.75%; true protein, 3.54%) were not affected by enzyme supplementation, although CN tended to decrease in Enzyme treatment (Control, 2.87%; Enzyme, 2.81%; P< 0.09). Body weight change (Control, -0.1 kg; Enzyme, +1.90 kg; P< 0.10) and body condition score change (Control, +0.09; Enzyme, +0.19; P<0.14) tended to be higher with enzyme treatment. Digestibilities of DM (Control, 68.9%; Enzyme, 71.9%) and OM (Control, 70.4%; Enzyme, 72.9%) were higher (P<0.05) with enzyme supplementation, CF digestibility tended to decrease (Control, 41.9%; Enzyme, 37.6%; P<0.14), while those of CP (61.9%), NDF (54.3%) and ADF (48.8%) were not affected with the enzyme addition. Total tract digestibility results could not be supported by the in vitro trial on which similar effects were observed both for degradability (DM, 51.8%; NDF, 37.7%) and gas production (143 ml/gDM) at 48h. Supplementing dairy goat diets with Promote®, under the conditions of this trial, did not affect lactation performance but enhanced DM and OM digestibility | Un total de veinticuatro cabras multíparas Murciano-Granadina a mitad de lactación (semanas 13 a 26) fueron usadas en un diseño “cross-over” simple para evaluar el efecto de la suplementación con un complejo de enzimas fibrolíticas exógenas (Promote®) sobre el consumo de alimento, la producción y composición de la leche, y los cambios en peso vivo y condición corporal en la lactación. Al finalizar la experiencia de lactación (semanas 27 a 30), se eligieron ocho cabras representativas (cuatro por tratamiento) para determinar la digestibilidad in vivo de las raciones. Por último, se estudió en condiciones in vitro, la degradabilidad de la materia seca y de la fibra neutro detergente, así como la producción de gas de las raciones experimentales. Las cabras recibieron “ad libitum” una ración completa compuesta por 65% de forraje (mezcla de 50% alfalfa y 50% maíz planta entera deshidratados) y 35% de concentrado al cual se le adicionó la enzima. Los tratamientos correspondieron al tipo de concentrado: Control (C; sin enzima) y Enzima (E; Promote®, incluido a 0.47 %). El consumo de alimento (2.02 kgMS/d), la producción de leche (1.51 l/d), la leche estandarizada al 4% (1.80 l/d), y su composición (sólidos totales, 13.9%; grasa, 5.25%; proteína bruta, 3.75%; proteína verdadera, 3.54%) no fueron afectados por la enzima, aunque la caseína tendió a disminuir (C, 2.87%; E, 2.81%; P< 0.09). Los cambios en peso vivo (C, -0.1 kg; E, +1.90 kg; P< 0.10) y en condición corporal (C, +0.09; E, +0.19; P<0.14) tendieron a ser mayores con el enzima. Las digestibilidades de MS (C, 68.9%; E, 71.9%) y MO (C, 70.4%; E, 72.9%) resultaron mayores (P<0.05) con la enzima, y la de la FB tendió a decrecer (Control, 41.9%; Enzima, 37.6%; P<0.14), mientras que las de la PB (61.9%), FND (54.3%) y FAD (48.8%) no variaron. Los resultados de digestibilidad in vivo no pudieron ser confirmados en el experimento in vitro, en el que ambas raciones presentaron valores de degradabilidad (MS, 51.8%; FND, 37.7%) y de producción de gas (143 ml/gMS) a las 48h. La suplementación de la ración de cabras lecheras con Promote®, en las condiciones de este estudio, no modificaron los rendimientos productivos en lactación, a pesar de mejorar las digestibilidades de la MS y de la MO.
Show more [+] Less [-]Productivité de trois races bovines françaises, Limousine, Charolaise et Salers. Bilan de 10 ans d'observations en exploitation Full text
2002
Liénard, G. | Lherm, Michel | Pizaine, Marie-Claude | Le Maréchal, J.Y. | Boussange, B. | Barlet, D. | Esteve, P. | Bouchy, R.
Productivité de trois races bovines françaises, Limousine, Charolaise et Salers. Bilan de 10 ans d'observations en exploitation Full text
2002
Liénard, G. | Lherm, Michel | Pizaine, Marie-Claude | Le Maréchal, J.Y. | Boussange, B. | Barlet, D. | Esteve, P. | Bouchy, R.
Monitoring of suckler herds of Limousin, Charolais and Salers breeds were launched as early as 1971, to collect data in order to assess the potential of animal production systems and evaluate the mid and long terms evolutions. The calf-crap, the characteristics of the cattle sold and herd's dynamic constitute some of the results necessary for the interpretation of gross margins and farm incomes. Results spanning over 10 years are presented for the three breeds, with each breed studied in its own environment and production systems. The formation of the calf-crop differs. The variable ease of birth influences both the pregnancy rate and the mortality rate of the calves, in particular the perinatal period (within 48 hours of birth). The production system also play a part: i/ the variable length of the calving period has a bearing on the pregnancy rate and the calving intervals; ii/ the culled rate determines the average age of the herd; iii/ the way the culling is conducted impacts on future performances. The calf crop starts drecreasing after 9 to 11 years, and falls rapidly from 13 years on, due to the reduction in pregnancy rate and the increase of the calves' mortality rate. The maximum carcass weight of culled cows is reached at 6-7 years old, then it diminishes regularly. Price of the carcass per kg reaches its peak at 3-4 years to fall down, more rapidly for the oldest cows, even more so in the recent years. Since the first BSE crisis, quality marketing networks have looked for young cows only. Such a trend has not hurt the Charolais area (where the culled rates are above 20 %). But both the Limousin area, where the culled rates are between 14 and 18 % depending as the production systems, and the Salers area, where the culled rates are under 13 % because of the commercial crossbreeding, have been affected. The lowering of the overall age of the herds in the Limousin and Salers areas is a collective goal. Controlling the age of the cows appears as an important factor in cattle management. The published data could be used to elaborate herd husbandry models. | Des suivis d’élevages de vaches allaitantes ont été mis en place, dès 1971 en Limousin, Charolais et Salers, en vue de recueillir des références et d’évaluer les potentiels des systèmes de production, puis de juger des évolutions à moyen et long termes. Parmi les résultats nécessaires à l’interprétation des marges et revenus, figurent la productivité numérique en veaux, les caractéristiques des bovins vendus, la dynamique des troupeaux. Des bilans sur dix années sont présentés pour les trois races, chacune étant exploitée dans son propre milieu selon des systèmes de production très divers. La productivité numérique se constitue de façon variable. La plus ou moins grande facilité de vêlage influence à la fois le taux de gestation et la mortalité des veaux. Le système de production intervient aussi : la durée de la période des vêlages influe sur le taux de gestation et les intervalles entre vêlages ; la valeur du taux de réforme détermine l’âge moyen du troupeau ; la manière dont sont effectuées les réformes influe sur les performances ultérieures. La productivité numérique baisse à partir de l’âge de 9 à 11 ans, la chute s’accélère à partir de 13-14 ans, à la fois par la réduction du taux de gestation et par la hausse de la mortalité des veaux. Le poids maximum de carcasse des vaches de réforme est atteint à 6-7 ans puis il diminue régulièrement avec l’âge. Le prix du kg de carcasse est maximum dès 3 à 4 ans et diminue ensuite, plus fortement pour les vaches les plus âgées, plus fortement aussi lors de la période récente. Car depuis la première crise de l’ESB, et plus encore depuis la seconde, les circuits de vente sous signe de qualité ont recherché exclusivement les jeunes vaches. Si cela n’occasionne pas de difficulté en Charolais avec des taux de réforme supérieurs à 20 %, cela pose des problèmes en Limousin où les taux de réforme sont de 14 à 18 % selon le système, et plus encore en Salers où ils sont inférieurs à 13 % lorsque le croisement avec taureau Charolais est pratiqué. Le rajeunissement des troupeaux en Limousin et Salers est un enjeu collectif qui devrait permettre un progrès génétique plus rapide et une meilleure valorisation des vaches de réforme dans les filières de qualité.
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2002
Liénard, G. | Lherm, Michel | Pizaine, Marie-Claude | Le Maréchal, J.Y. | Boussange, B. | Barlet, D. | Esteve, P. | Bouchy, R.
Monitoring of suckler herds of Limousin, Charolais and Salers breeds were launched as early as 1971, to collect data in order to assess the potential of animal production systems and evaluate the mid and long terms evolutions. The calf-crap, the characteristics of the cattle sold and herd's dynamic constitute some of the results necessary for the interpretation of gross margins and farm incomes. Results spanning over 10 years are presented for the three breeds, with each breed studied in its own environment and production systems. The formation of the calf-crop differs. The variable ease of birth influences both the pregnancy rate and the mortality rate of the calves, in particular the perinatal period (within 48 hours of birth). The production system also play a part: i/ the variable length of the calving period has a bearing on the pregnancy rate and the calving intervals; ii/ the culled rate determines the average age of the herd; iii/ the way the culling is conducted impacts on future performances. The calf crop starts drecreasing after 9 to 11 years, and falls rapidly from 13 years on, due to the reduction in pregnancy rate and the increase of the calves' mortality rate. The maximum carcass weight of culled cows is reached at 6-7 years old, then it diminishes regularly. Price of the carcass per kg reaches its peak at 3-4 years to fall down, more rapidly for the oldest cows, even more so in the recent years. Since the first BSE crisis, quality marketing networks have looked for young cows only. Such a trend has not hurt the Charolais area (where the culled rates are above 20 %). But both the Limousin area, where the culled rates are between 14 and 18 % depending as the production systems, and the Salers area, where the culled rates are under 13 % because of the commercial crossbreeding, have been affected. The lowering of the overall age of the herds in the Limousin and Salers areas is a collective goal. Controlling the age of the cows appears as an important factor in cattle management. The published data could be used to elaborate herd husbandry models. | Des suivis d’élevages de vaches allaitantes ont été mis en place, dès 1971 en Limousin, Charolais et Salers, en vue de recueillir des références et d’évaluer les potentiels des systèmes de production, puis de juger des évolutions à moyen et long termes. Parmi les résultats nécessaires à l’interprétation des marges et revenus, figurent la productivité numérique en veaux, les caractéristiques des bovins vendus, la dynamique des troupeaux. Des bilans sur dix années sont présentés pour les trois races, chacune étant exploitée dans son propre milieu selon des systèmes de production très divers. La productivité numérique se constitue de façon variable. La plus ou moins grande facilité de vêlage influence à la fois le taux de gestation et la mortalité des veaux. Le système de production intervient aussi : la durée de la période des vêlages influe sur le taux de gestation et les intervalles entre vêlages ; la valeur du taux de réforme détermine l’âge moyen du troupeau ; la manière dont sont effectuées les réformes influe sur les performances ultérieures. La productivité numérique baisse à partir de l’âge de 9 à 11 ans, la chute s’accélère à partir de 13-14 ans, à la fois par la réduction du taux de gestation et par la hausse de la mortalité des veaux. Le poids maximum de carcasse des vaches de réforme est atteint à 6-7 ans puis il diminue régulièrement avec l’âge. Le prix du kg de carcasse est maximum dès 3 à 4 ans et diminue ensuite, plus fortement pour les vaches les plus âgées, plus fortement aussi lors de la période récente. Car depuis la première crise de l’ESB, et plus encore depuis la seconde, les circuits de vente sous signe de qualité ont recherché exclusivement les jeunes vaches. Si cela n’occasionne pas de difficulté en Charolais avec des taux de réforme supérieurs à 20 %, cela pose des problèmes en Limousin où les taux de réforme sont de 14 à 18 % selon le système, et plus encore en Salers où ils sont inférieurs à 13 % lorsque le croisement avec taureau Charolais est pratiqué. Le rajeunissement des troupeaux en Limousin et Salers est un enjeu collectif qui devrait permettre un progrès génétique plus rapide et une meilleure valorisation des vaches de réforme dans les filières de qualité.
Show more [+] Less [-]Une nouvelle approche pour caractériser les prairies naturelles et leur valeur d'usage Full text
2002
Cruz, Pablo | Duru, Michel | Thérond, O. | Theau, Jean Pierre | Ducourtieux, C. | Jouany, Claire | Al Haj Khaled, R. | Ansquer, P.
Une nouvelle approche pour caractériser les prairies naturelles et leur valeur d'usage Full text
2002
Cruz, Pablo | Duru, Michel | Thérond, O. | Theau, Jean Pierre | Ducourtieux, C. | Jouany, Claire | Al Haj Khaled, R. | Ansquer, P.
Le conseil technique pour la gestion des prairies naturelles ou semi-naturelles se heurte depuis longtemps à la difficulté de mise en oeuvre de méthodes basées sur l'étude floristique de la végétation. Très consommatrice en temps, nécessitant une bonne connaissance en botanique et peu généralisables, ces méthodes sont peu appliquées par les conseillers agricoles sans un travail de simplification. Nous proposons une démarche adaptée de travaux en écologie permettant une lecture différente de la végétation qui peut ne pas faire appel à une reconnaissance botanique exhaustive. Les espèces sont regroupées selon des types fonctionnels construits à partir de traits biologiques (foliaires et phénologiques) mesurés ou issus des bases de données actuellement en construction. La végétation des prairies naturelles peut être décrite de manière plus simple que la composition botanique, par la constitution de groupes d'espèces ayant des fonctions similaires et partageant des caractéristiques biologiques (traits) communes. Ces groupes fonctionnels sont qualifiés de réponse ou d'effet selon qu'ils sont établis en fonction de la réponse des espèces aux variations de facteurs du milieu ou de leur effet sur le fonctionnement de l'écosystème prairial. Des traits foliaires tels que la surface spécifique foliaire, la teneur en matière sèche et la durée de vie des feuilles peuvent être utilisés pour définir les types fonctionnels dominants dans la prairie. Ils peuvent permettre de classer les formations végétales en fonction de gradients de fertilité ou d'utilisation, et de définir leur valeur d'usage agricole et/ou environnementale. Les principes et l'adaptation de la démarche aux cas des végétations complexes et fortement anthropisées sont présentés. Nous en discutons les applications et les limites. | The management of natural grassland is based on a good knowledge of their vegetation, but this is time-consuming and requires botanical expertise. A new, lighter, approach is now proposed, involving the grouping together of the forage species according to functional types based on biological features.The vegetation of natural grasslands can be described in a simpler way than by its botanical composition, thanks to the constitution of groups of species with similar functions, sharing some common biological features (traits). These functional groups are called response groups or effect groups according to whether they are defined by their response to the variations of environmental factors or by their effect on the workings of the grassland eco-system. Foliar traits such as the leaf specific area, leaf dry-matter content and leaf life span can be utilized for the definition of the dominant functional types in the grassland. They can be used to classify the plant formations according to fertility gradients or utilization gradients, and to ascertain their agricultural and/or environmental value. The principles of the method are presented, as well as its adaptation to cases where the vegetation is complex and strongly affected by man. The applications and limits are discussed.
Show more [+] Less [-]Une nouvelle approche pour caractériser les prairies naturelles et leur valeur d'usage Full text
2002
Cruz, Pablo | Duru, Michel | Thérond, O. | Theau, Jean Pierre | Ducourtieux, C. | Jouany, Claire | Al Haj Khaled, R. | Ansquer, P.
Le conseil technique pour la gestion des prairies naturelles ou semi-naturelles se heurte depuis longtemps à la difficulté de mise en oeuvre de méthodes basées sur l'étude floristique de la végétation. Très consommatrice en temps, nécessitant une bonne connaissance en botanique et peu généralisables, ces méthodes sont peu appliquées par les conseillers agricoles sans un travail de simplification. Nous proposons une démarche adaptée de travaux en écologie permettant une lecture différente de la végétation qui peut ne pas faire appel à une reconnaissance botanique exhaustive. Les espèces sont regroupées selon des types fonctionnels construits à partir de traits biologiques (foliaires et phénologiques) mesurés ou issus des bases de données actuellement en construction. La végétation des prairies naturelles peut être décrite de manière plus simple que la composition botanique, par la constitution de groupes d'espèces ayant des fonctions similaires et partageant des caractéristiques biologiques (traits) communes. Ces groupes fonctionnels sont qualifiés de réponse ou d'effet selon qu'ils sont établis en fonction de la réponse des espèces aux variations de facteurs du milieu ou de leur effet sur le fonctionnement de l'écosystème prairial. Des traits foliaires tels que la surface spécifique foliaire, la teneur en matière sèche et la durée de vie des feuilles peuvent être utilisés pour définir les types fonctionnels dominants dans la prairie. Ils peuvent permettre de classer les formations végétales en fonction de gradients de fertilité ou d'utilisation, et de définir leur valeur d'usage agricole et/ou environnementale. Les principes et l'adaptation de la démarche aux cas des végétations complexes et fortement anthropisées sont présentés. Nous en discutons les applications et les limites. | The management of natural grassland is based on a good knowledge of their vegetation, but this is time-consuming and requires botanical expertise. A new, lighter, approach is now proposed, involving the grouping together of the forage species according to functional types based on biological features.The vegetation of natural grasslands can be described in a simpler way than by its botanical composition, thanks to the constitution of groups of species with similar functions, sharing some common biological features (traits). These functional groups are called response groups or effect groups according to whether they are defined by their response to the variations of environmental factors or by their effect on the workings of the grassland eco-system. Foliar traits such as the leaf specific area, leaf dry-matter content and leaf life span can be utilized for the definition of the dominant functional types in the grassland. They can be used to classify the plant formations according to fertility gradients or utilization gradients, and to ascertain their agricultural and/or environmental value. The principles of the method are presented, as well as its adaptation to cases where the vegetation is complex and strongly affected by man. The applications and limits are discussed.
Show more [+] Less [-]Génétique et adaptation comportementale chez les ruminants : perspectives pour améliorer le bien-être en élevage Full text
2002
Boissy, Alain | Le Neindre, P. | Gastinel, P.L. | Bouix, Jacques
Génétique et adaptation comportementale chez les ruminants : perspectives pour améliorer le bien-être en élevage Full text
2002
Boissy, Alain | Le Neindre, P. | Gastinel, P.L. | Bouix, Jacques
In a first section, we bring evidence that genetic factors underlie social behaviour and fear responsiveness in herbivores, and we outline current knowledge about how genes control the adaptive behaviour in livestock. The possibility for including behavioural criteria in current breeding programmes is also discussed. In a second section, we discuss problems that may hinder the genetic evaluation and the application of behavioural traits for genetic selection in livestock. They include the absence of validation in experimental designs for measuring behavioural abilities, the complexity of behavioural responses, and the interactions between genetic factors and environmental influences that limit the consistency in behavioural traits. Some possible welfare consequences of current breeding programmes are also considered. | La première partie de cet article montre chez les ruminants comment les facteurs génétiques peuvent sous-tendre les comportements qui participent à l’adaptation des animaux aux conditions d’élevage, à savoir les comportements sociaux, maternels et avec l’homme, et plus généralement les réponses émotionnelles. La possibilité d’intégrer des critères comportementaux dans les programmes de sélection en élevage de ruminants est alors avancée au-delà de leur simple prise en compte implicite dans les performances. La seconde partie de l’article discute les problèmes qui peuvent biaiser l’évaluation génétique des comportements et ainsi freiner l’intégration de caractéristiques comportementales dans de futurs schémas de sélection. Cela concerne à la fois le manque de validation dans les procédures expérimentales visant à évaluer les capacités réactionnelles des ruminants, la diversité des mécanismes qui sous-tendent les réponses comportementales, et les interactions entre facteurs génétiques et conditions environnementales qui réduisent la répétabilité des mesures comportementales, indispensable pour tenter de définir des caractéristiques réactionnelles stables. Enfin, une réflexion concernant les éventuelles conséquences des programmes actuels de sélection sur le bien-être des ruminants est également posée.
Show more [+] Less [-]Génétique et adaptation comportementale chez les ruminants : perspectives pour améliorer le bien-être en élevage Full text
2002
Boissy, Alain | Le Neindre, P. | Gastinel, P.L. | Bouix, Jacques
In a first section, we bring evidence that genetic factors underlie social behaviour and fear responsiveness in herbivores, and we outline current knowledge about how genes control the adaptive behaviour in livestock. The possibility for including behavioural criteria in current breeding programmes is also discussed. In a second section, we discuss problems that may hinder the genetic evaluation and the application of behavioural traits for genetic selection in livestock. They include the absence of validation in experimental designs for measuring behavioural abilities, the complexity of behavioural responses, and the interactions between genetic factors and environmental influences that limit the consistency in behavioural traits. Some possible welfare consequences of current breeding programmes are also considered. | La première partie de cet article montre chez les ruminants comment les facteurs génétiques peuvent sous-tendre les comportements qui participent à l’adaptation des animaux aux conditions d’élevage, à savoir les comportements sociaux, maternels et avec l’homme, et plus généralement les réponses émotionnelles. La possibilité d’intégrer des critères comportementaux dans les programmes de sélection en élevage de ruminants est alors avancée au-delà de leur simple prise en compte implicite dans les performances. La seconde partie de l’article discute les problèmes qui peuvent biaiser l’évaluation génétique des comportements et ainsi freiner l’intégration de caractéristiques comportementales dans de futurs schémas de sélection. Cela concerne à la fois le manque de validation dans les procédures expérimentales visant à évaluer les capacités réactionnelles des ruminants, la diversité des mécanismes qui sous-tendent les réponses comportementales, et les interactions entre facteurs génétiques et conditions environnementales qui réduisent la répétabilité des mesures comportementales, indispensable pour tenter de définir des caractéristiques réactionnelles stables. Enfin, une réflexion concernant les éventuelles conséquences des programmes actuels de sélection sur le bien-être des ruminants est également posée.
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2002
A. BOISSY | P. LE NEINDRE | P.L. GASTINEL | J. BOUIX
La première partie de cet article montre chez les ruminants comment les facteurs génétiques peuvent sous-tendre les comportements qui participent à l’adaptation des animaux aux conditions d’élevage, à savoir les comportements sociaux, maternels et avec l’homme, et plus généralement les réponses émotionnelles. La possibilité d’intégrer des critères comportementaux dans les programmes de sélection en élevage de ruminants est alors avancée au-delà de leur simple prise en compte implicite dans les performances. La seconde partie de l’article discute les problèmes qui peuvent biaiser l’évaluation génétique des comportements et ainsi freiner l’intégration de caractéristiques comportementales dans de futurs schémas de sélection. Cela concerne à la fois le manque de validation dans les procédures expérimentales visant à évaluer les capacités réactionnelles des ruminants, la diversité des mécanismes qui sous-tendent les réponses comportementales, et les interactions entre facteurs génétiques et conditions environnementales qui réduisent la répétabilité des mesures comportementales, indispensable pour tenter de définir des caractéristiques réactionnelles stables. Enfin, une réflexion concernant les éventuelles conséquences des programmes actuels de sélection sur le bien-être des ruminants est également posée.
Show more [+] Less [-]La relation mère-jeune chez les porcins : de la naissance au sevrage Full text
2002
Orgeur, P. | Le Dividich, Jean | Colson, Violaine | Meunier-Salaun, Marie-Christine
La relation mère-jeune chez les porcins : de la naissance au sevrage Full text
2002
Orgeur, P. | Le Dividich, Jean | Colson, Violaine | Meunier-Salaun, Marie-Christine
L’élevage intensif du porc impose des contraintes qui peuvent être néfastes à son bien-être. Chez le sanglier ou le porc domestique en conditions semi-naturelles, la femelle parturiente vit en groupe matriarcal et confectionne un nid destiné à dissimuler et protéger les jeunes. Un lien s’établit entre la truie et ses porcelets et la période d’allaitement dure au minimum 10 à 12 semaines. Les conduites d’élevage actuelles ont fondamentalement modifié le mode de vie du porc. Les truies sont généralement placées en cases individuelles et ne peuvent confectionner un nid. Pendant toute la durée de l’allaitement, les contacts avec les porcelets sont réduits au minimum et initiés par ces derniers. Il existe néanmoins des échanges vocaux et olfactifs facilitant la localisation des tétines et conduisant à une reconnaissance réciproque mère-jeunes, effective dans les 48 heures. L’absorption rapide de colostrum est essentielle pour la protection immunitaire et l’apport énergétique. Le rythme des allaitements est d’environ 1 par heure pendant les premières semaines de lactation, avant de diminuer progressivement. Les porcelets développent rapidement une grande fidélité aux tétines, à l’issue de combats souvent intenses. Le lien mère-jeunes n’est pas aussi sélectif que chez les ruminants et des adoptions sont facilement réalisables lorsque les porcelets sont âgés de moins de trois jours. Ultérieurement, l’adoption de quelques porcelets devient difficile et ceux-ci tardent à s’engager à la tétée. Cependant, la substitution d’une portée entière est facilement acceptée par la truie, même après 3 semaines d’allaitement. Le sevrage, interdit en deçà de 4 semaines sauf dans les élevages en bandes, est réalisé à cet âge dans la majorité des élevages intensifs. Il peut être pratiqué dès que les porcelets sont âgés d’une semaine, mais uniquement si leur survie est en jeu. Les perturbations comportementales et zootechniques sont d’autant plus négatives que le sevrage est précoce. La prise en compte du bien-être de l’animal impose des précautions visant à ne pas placer l’animal dans une situation de peur ou d’anxiété et à lui permettre d’exprimer les comportements dits normaux de l’espèce. | Modern production methods can induce negative consequences for pig welfare. In wild-pigs, as in domes,tic pigs reared in natural conditions, parturient females live in a matriarchal group and build a nest to protect their piglets. A selective bond is established between sows and piglets, and suckling continues for a minimum of 10 to 12 weeks. Present rearing conditions have largely modified the life of pigs. Generally, sows are kept in individual pens and can not build a nest. During the suckling period, contacts between the sows and piglets are reduced and only initiated by the young. However, vocal and olfactive exchanges help piglets localise the teats and induce a reciprocal recognition between mother and young during the first 48 hours post partum. The absorption of colostrum as soon as possible after birth is essential for immunity protection and nutrition. The rate of suckling is approximately once per hour during the first weeks of lactation, then it decreases progressively. During the first days post partum, piglets develop a preference for the teats after intensive rights. The attachment between mother and young is not as selective as in ruminating animals. Fostering of piglets is easy when they are less than three days old. Later, adoptive sows accept foreign piglets with difficulty and the young do not attempt to suck for the first hours, or even days. However, the substitution of an entire litter is easily accepted by the sow, even after 3 weeks of nursing. In most cases piglets am weaned at 4 weeks, Weaning before that time is not permitted in intensive breeding, unless health reasons require that the piglets be weaned when they are only one week old. Behavioural and zootechnical disturbances appear correlated with the precocity of weaning. In modern husbandry, the welfare of animals is respected and an attempt is made to avoid anxiety-producing situations and to permit normal behaviour of the species.
Show more [+] Less [-]La relation mère-jeune chez les porcins : de la naissance au sevrage Full text
2002
P. ORGEUR | J. LE DIVIDICH | V. COLSON | M.C. MEUNIER-SALAÜN
L’élevage intensif du porc impose des contraintes qui peuvent être néfastes à son bien-être. Chez le sanglier ou le porc domestique en conditions semi-naturelles, la femelle parturiente vit en groupe matriarcal et confectionne un nid destiné à dissimuler et protéger les jeunes. Un lien s’établit entre la truie et ses porcelets et la période d’allaitement dure au minimum 10 à 12 semaines. Les conduites d’élevage actuelles ont fondamentalement modifié le mode de vie du porc. Les truies sont généralement placées en cases individuelles et ne peuvent confectionner un nid. Pendant toute la durée de l’allaitement, les contacts avec les porcelets sont réduits au minimum et initiés par ces derniers. Il existe néanmoins des échanges vocaux et olfactifs facilitant la localisation des tétines et conduisant à une reconnaissance réciproque mère-jeunes, effective dans les 48 heures. L’absorption rapide de colostrum est essentielle pour la protection immunitaire et l’apport énergétique. Le rythme des allaitements est d’environ 1 par heure pendant les premières semaines de lactation, avant de diminuer progressivement. Les porcelets développent rapidement une grande fidélité aux tétines, à l’issue de combats souvent intenses. Le lien mère-jeunes n’est pas aussi sélectif que chez les ruminants et des adoptions sont facilement réalisables lorsque les porcelets sont âgés de moins de trois jours. Ultérieurement, l’adoption de quelques porcelets devient difficile et ceux-ci tardent à s’engager à la tétée. Cependant, la substitution d’une portée entière est facilement acceptée par la truie, même après 3 semaines d’allaitement. Le sevrage, interdit en deçà de 4 semaines sauf dans les élevages en bandes, est réalisé à cet âge dans la majorité des élevages intensifs. Il peut être pratiqué dès que les porcelets sont âgés d’une semaine, mais uniquement si leur survie est en jeu. Les perturbations comportementales et zootechniques sont d’autant plus négatives que le sevrage est précoce. La prise en compte du bien-être de l’animal impose des précautions visant à ne pas placer l’animal dans une situation de peur ou d’anxiété et à lui permettre d’exprimer les comportements dits normaux de l’espèce.
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2002
Orgeur, P. | Le Dividich, Jean | Colson, Violaine | Meunier-Salaun, Marie-Christine
L’élevage intensif du porc impose des contraintes qui peuvent être néfastes à son bien-être. Chez le sanglier ou le porc domestique en conditions semi-naturelles, la femelle parturiente vit en groupe matriarcal et confectionne un nid destiné à dissimuler et protéger les jeunes. Un lien s’établit entre la truie et ses porcelets et la période d’allaitement dure au minimum 10 à 12 semaines. Les conduites d’élevage actuelles ont fondamentalement modifié le mode de vie du porc. Les truies sont généralement placées en cases individuelles et ne peuvent confectionner un nid. Pendant toute la durée de l’allaitement, les contacts avec les porcelets sont réduits au minimum et initiés par ces derniers. Il existe néanmoins des échanges vocaux et olfactifs facilitant la localisation des tétines et conduisant à une reconnaissance réciproque mère-jeunes, effective dans les 48 heures. L’absorption rapide de colostrum est essentielle pour la protection immunitaire et l’apport énergétique. Le rythme des allaitements est d’environ 1 par heure pendant les premières semaines de lactation, avant de diminuer progressivement. Les porcelets développent rapidement une grande fidélité aux tétines, à l’issue de combats souvent intenses. Le lien mère-jeunes n’est pas aussi sélectif que chez les ruminants et des adoptions sont facilement réalisables lorsque les porcelets sont âgés de moins de trois jours. Ultérieurement, l’adoption de quelques porcelets devient difficile et ceux-ci tardent à s’engager à la tétée. Cependant, la substitution d’une portée entière est facilement acceptée par la truie, même après 3 semaines d’allaitement. Le sevrage, interdit en deçà de 4 semaines sauf dans les élevages en bandes, est réalisé à cet âge dans la majorité des élevages intensifs. Il peut être pratiqué dès que les porcelets sont âgés d’une semaine, mais uniquement si leur survie est en jeu. Les perturbations comportementales et zootechniques sont d’autant plus négatives que le sevrage est précoce. La prise en compte du bien-être de l’animal impose des précautions visant à ne pas placer l’animal dans une situation de peur ou d’anxiété et à lui permettre d’exprimer les comportements dits normaux de l’espèce. | Modern production methods can induce negative consequences for pig welfare. In wild-pigs, as in domes,tic pigs reared in natural conditions, parturient females live in a matriarchal group and build a nest to protect their piglets. A selective bond is established between sows and piglets, and suckling continues for a minimum of 10 to 12 weeks. Present rearing conditions have largely modified the life of pigs. Generally, sows are kept in individual pens and can not build a nest. During the suckling period, contacts between the sows and piglets are reduced and only initiated by the young. However, vocal and olfactive exchanges help piglets localise the teats and induce a reciprocal recognition between mother and young during the first 48 hours post partum. The absorption of colostrum as soon as possible after birth is essential for immunity protection and nutrition. The rate of suckling is approximately once per hour during the first weeks of lactation, then it decreases progressively. During the first days post partum, piglets develop a preference for the teats after intensive rights. The attachment between mother and young is not as selective as in ruminating animals. Fostering of piglets is easy when they are less than three days old. Later, adoptive sows accept foreign piglets with difficulty and the young do not attempt to suck for the first hours, or even days. However, the substitution of an entire litter is easily accepted by the sow, even after 3 weeks of nursing. In most cases piglets am weaned at 4 weeks, Weaning before that time is not permitted in intensive breeding, unless health reasons require that the piglets be weaned when they are only one week old. Behavioural and zootechnical disturbances appear correlated with the precocity of weaning. In modern husbandry, the welfare of animals is respected and an attempt is made to avoid anxiety-producing situations and to permit normal behaviour of the species.
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