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Modélisation de la propagation du virus de la diarrhée virale bovine dans un troupeau laitier : influence de la conduite des animaux en lots Full text
2003
Viet, Anne France | Fourichon, Christine | Seegers, HENRI | Jacob, Christine | Guihenneuc-Jouyaux, Chantal
Modélisation de la propagation du virus de la diarrhée virale bovine dans un troupeau laitier : influence de la conduite des animaux en lots Full text
2003
Viet, Anne France | Fourichon, Christine | Seegers, HENRI | Jacob, Christine | Guihenneuc-Jouyaux, Chantal
Dans les troupeaux laitiers, les animaux sont séparés en lots selon leur âge et stade physiologique. La structuration d’une population en groupes peut modifier la transmission horizontale d’un agent infectieux en induisant une hétérogénéité de la probabilité de transmission du virus selon les contacts entre groupes. L’objectif de cet article est l’étude de l’influence de la structuration d’un troupeau sur la propagation du virus de la diarrhée virale bovine (BVD). L’étude a été réalisée avec un modèle stochastique. Deux niveaux de contacts entre lots ont été simulés : absence de contact et niveau élevé de contacts. Pour les simulations, le virus a été introduit par l’achat d’une génisse infectée de façon permanente, immunotolérante (IPI). La propagation du virus a été simulée sur 10 ans avec 600 réplications par niveau de contacts. Les niveaux de contacts entre lots influencent la vitesse et l’étendue de la propagation du virus. Par conséquent, les modèles développés pour étudier la propagation du virus BVD doivent prendre en compte cette structuration de la population en lots et le degré de séparation de ces lots. | In dairy herds, animals are separated into subgroups according to their age and reproductive status. The management of animals into subgroups can influence the horizontal transmission by inducing an heterogeneity of probability of transmission according to the level of contacts between subgroups. The aim of this paper is the study of the influence of the separation into subgroups on the spread of the Bovine Viral Diarrhoea Virus (BVDV). The study was carried out with a stochastic model. Two levels of contacts between subgroups were simulated: no contact and high contacts. For simulation, the virus was introduced in the herd by the purchase of a freshening PI heifer and simulated over 10 years with 600 replications for each level of contacts. The levels of contacts between subgroups influenced the BVDV spread and the extent of the virus spread. Consequently, the BVDV models have to consider the separation of animals into subgroups which induces an heterogeneity in the virus transmission.
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2003
Viet , Anne France (INRA (France). UMR 0708 UMR INRA / ENV Nantes / Univ. Nantes : Gestion de la santé animale) | Fourichon , Christine (INRA (France). UMR 0708 UMR INRA / ENV Nantes / Univ. Nantes : Gestion de la santé animale) | Seegers , HENRI (INRA (France). UMR 0708 UMR INRA / ENV Nantes / Univ. Nantes : Gestion de la santé animale) | Jacob , Christine (INRA (France). UR 0341 Unité de Biométrie et Intelligence Artificielle de Jouy) | Guihenneuc-Jouyaux , Chantal (Institut National de la Santé et de la Recherche MédicaleUniversité Paris Descartes (Paris 5), VillejuifParis(France). U 170Laboratoire MAP)
Dans les troupeaux laitiers, les animaux sont séparés en lots selon leur âge et stade physiologique. La structuration d’une population en groupes peut modifier la transmission horizontale d’un agent infectieux en induisant une hétérogénéité de la probabilité de transmission du virus selon les contacts entre groupes. L’objectif de cet article est l’étude de l’influence de la structuration d’un troupeau sur la propagation du virus de la diarrhée virale bovine (BVD). L’étude a été réalisée avec un modèle stochastique. Deux niveaux de contacts entre lots ont été simulés : absence de contact et niveau élevé de contacts. Pour les simulations, le virus a été introduit par l’achat d’une génisse infectée de façon permanente, immunotolérante (IPI). La propagation du virus a été simulée sur 10 ans avec 600 réplications par niveau de contacts. Les niveaux de contacts entre lots influencent la vitesse et l’étendue de la propagation du virus. Par conséquent, les modèles développés pour étudier la propagation du virus BVD doivent prendre en compte cette structuration de la population en lots et le degré de séparation de ces lots. | In dairy herds, animals are separated into subgroups according to their age and reproductive status. The management of animals into subgroups can influence the horizontal transmission by inducing an heterogeneity of probability of transmission according to the level of contacts between subgroups. The aim of this paper is the study of the influence of the separation into subgroups on the spread of the Bovine Viral Diarrhoea Virus (BVDV). The study was carried out with a stochastic model. Two levels of contacts between subgroups were simulated: no contact and high contacts. For simulation, the virus was introduced in the herd by the purchase of a freshening PI heifer and simulated over 10 years with 600 replications for each level of contacts. The levels of contacts between subgroups influenced the BVDV spread and the extent of the virus spread. Consequently, the BVDV models have to consider the separation of animals into subgroups which induces an heterogeneity in the virus transmission.
Show more [+] Less [-]Fertilité des vaches laitières associée au statut des troupeaux vis-à-vis de l'infection par le virus de la diarrhée virale bovine Full text
2003
Robert, Aurélie | Beaudeau, François | Seegers, HENRI | Philipot, Jean-Michel | Joly, Alain
Fertilité des vaches laitières associée au statut des troupeaux vis-à-vis de l'infection par le virus de la diarrhée virale bovine Full text
2003
Robert, Aurélie | Beaudeau, François | Seegers, HENRI | Philipot, Jean-Michel | Joly, Alain
L'objectif de cette étude était de quantifier les différences de fertilité des vaches selon leur appartenance à des troupeaux présumés exposés ou non à une circulation virale récente et en cours ou passée. La fertilité a été évaluée par l'existence ou non d'un retour après l'insémination artificielle (IA), définie par la survenue d'une nouvelle IA. Les retours ont été segmentés en deux composantes selon les mécanismes probables de survenue : les retours trois semaines (de 19 à 25 jours), et les retours tardifs (à partir de 26 jours). Trois statuts de troupeaux ont été déterminés sur la base de quatre résultats quadrimestriels consécutifs de taux d'anticorps dans le lait de tank (i) présumés non exposés à une circulation virale, (ii) présumés exposés à une circulation virale récente et en cours, (iii) présumés exposés par le passé à une circulation virale. Au total, les séquences post-IA de 150 854 IA de rang 1 ou 2 chez 122 697 vaches réparties dans 6 149 troupeaux ont été étudiées. Le risque de retours a été quantifié à l'aide de modèle de régression logistique ou d'analyse de survie. Le statut des troupeaux vis-à-vis de l'infection par le virus de la BVD n'était pas significativement associé au risque de retours 3 semaines, contrairement au risque de retours tardifs. Les vaches des troupeaux présumés exposés à une circulation virale passée ou récente et en cours présentaient un excès de risque de retours tardifs (respectivement de 3 et 12%) par rapport aux vaches des troupeaux présumés non exposés. En conclusion, l'infection par le virus de la BVD apparaît associée à la survenue de mortalité embryonnaire ou fœtale, mais pas ou très peu à des échecs de fécondation. | The aim of this study was to quantify the effect associated with the Bovine Viral Diarrhoea Virus (BVDV) infection status of herds on fertility of dairy cows. Fertility was assessed by a return-toservice, i.e. occurrence (yes/no) of a repeat artificial insemination (AI). Two outcomes variables were considered : (i) 3-week-returns-to-service from 19 to 25 days and (ii) late-returns-to-service from 26 days. BVDV-antibody levels in bulk tank milk were assessed four times at a four-month interval by a blocking ELISA test to define three BVDV-infection-herd-statuses : (i) presumed non-infected herds, (ii) presumed recently-infected herds, (iii) presumed past-infected herds. A total of 150,854 AI of 122,697 cows from 6,149 herds was included in the analysis. The risk of return-to-service was assessed using logistic regression or survival analysis models. BVDV-infection-herd-status was not significantly associated with the risk of 3-week-return-to-service, but significantly with that of latereturn- to-service. Cows in herds presumed recently-infected or past-infected had a significantly higher risk of late-return-to-service (Relative Risk of 1.12, 1.03 respectively) compared with cows in herds presumed non-infected. To conclude BVDV-infection was found to mainly increase the risk of embryonic and foetal-death.
Show more [+] Less [-]Fertilité des vaches laitières associée au statut des troupeaux vis-à-vis de l'infection par le virus de la diarrhée virale bovine
2003
Robert , Aurélie (INRA (France). UMR 0708 UMR INRA / ENV Nantes / Univ. Nantes : Gestion de la santé animale) | Beaudeau , François (INRA (France). UMR 0708 UMR INRA / ENV Nantes / Univ. Nantes : Gestion de la santé animale) | Seegers , HENRI (INRA (France). UMR 0708 UMR INRA / ENV Nantes / Univ. Nantes : Gestion de la santé animale) | Philipot , Jean-Michel (Union Régionale des Coopératives d'Elevage de l'Ouest, Rennes(France).) | Joly , Alain (Union Bretonne des Groupements de Défense Sanitaire, Vannes(France).)
L'objectif de cette étude était de quantifier les différences de fertilité des vaches selon leur appartenance à des troupeaux présumés exposés ou non à une circulation virale récente et en cours ou passée. La fertilité a été évaluée par l'existence ou non d'un retour après l'insémination artificielle (IA), définie par la survenue d'une nouvelle IA. Les retours ont été segmentés en deux composantes selon les mécanismes probables de survenue : les retours trois semaines (de 19 à 25 jours), et les retours tardifs (à partir de 26 jours). Trois statuts de troupeaux ont été déterminés sur la base de quatre résultats quadrimestriels consécutifs de taux d'anticorps dans le lait de tank (i) présumés non exposés à une circulation virale, (ii) présumés exposés à une circulation virale récente et en cours, (iii) présumés exposés par le passé à une circulation virale. Au total, les séquences post-IA de 150 854 IA de rang 1 ou 2 chez 122 697 vaches réparties dans 6 149 troupeaux ont été étudiées. Le risque de retours a été quantifié à l'aide de modèle de régression logistique ou d'analyse de survie. Le statut des troupeaux vis-à-vis de l'infection par le virus de la BVD n'était pas significativement associé au risque de retours 3 semaines, contrairement au risque de retours tardifs. Les vaches des troupeaux présumés exposés à une circulation virale passée ou récente et en cours présentaient un excès de risque de retours tardifs (respectivement de 3 et 12%) par rapport aux vaches des troupeaux présumés non exposés. En conclusion, l'infection par le virus de la BVD apparaît associée à la survenue de mortalité embryonnaire ou fœtale, mais pas ou très peu à des échecs de fécondation. | The aim of this study was to quantify the effect associated with the Bovine Viral Diarrhoea Virus (BVDV) infection status of herds on fertility of dairy cows. Fertility was assessed by a return-toservice, i.e. occurrence (yes/no) of a repeat artificial insemination (AI). Two outcomes variables were considered : (i) 3-week-returns-to-service from 19 to 25 days and (ii) late-returns-to-service from 26 days. BVDV-antibody levels in bulk tank milk were assessed four times at a four-month interval by a blocking ELISA test to define three BVDV-infection-herd-statuses : (i) presumed non-infected herds, (ii) presumed recently-infected herds, (iii) presumed past-infected herds. A total of 150,854 AI of 122,697 cows from 6,149 herds was included in the analysis. The risk of return-to-service was assessed using logistic regression or survival analysis models. BVDV-infection-herd-status was not significantly associated with the risk of 3-week-return-to-service, but significantly with that of latereturn- to-service. Cows in herds presumed recently-infected or past-infected had a significantly higher risk of late-return-to-service (Relative Risk of 1.12, 1.03 respectively) compared with cows in herds presumed non-infected. To conclude BVDV-infection was found to mainly increase the risk of embryonic and foetal-death.
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2003
Robert, Aurélie | Beaudeau, François | Seegers, Henri, H. | Philipot, Jean-Michel | Joly, Alain | Gestion de la Santé Animale (GSA) ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Nantes (UN)-École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS) | Union Régionale des Coopératives d'Elevage de l'Ouest ; Partenaires INRAE | Union Bretonne des Groupements de Défense Sanitaire ; Partenaires INRAE
Communication affichée présentée lors des Journées AEEMA-AESA, 22-23 mai 2003 | National audience | The aim of this study was to quantify the effect associated with the Bovine Viral Diarrhoea Virus (BVDV) infection status of herds on fertility of dairy cows. Fertility was assessed by a return-toservice, i.e. occurrence (yes/no) of a repeat artificial insemination (AI). Two outcomes variables were considered : (i) 3-week-returns-to-service from 19 to 25 days and (ii) late-returns-to-service from 26 days. BVDV-antibody levels in bulk tank milk were assessed four times at a four-month interval by a blocking ELISA test to define three BVDV-infection-herd-statuses : (i) presumed non-infected herds, (ii) presumed recently-infected herds, (iii) presumed past-infected herds. A total of 150,854 AI of 122,697 cows from 6,149 herds was included in the analysis. The risk of return-to-service was assessed using logistic regression or survival analysis models. BVDV-infection-herd-status was not significantly associated with the risk of 3-week-return-to-service, but significantly with that of latereturn- to-service. Cows in herds presumed recently-infected or past-infected had a significantly higher risk of late-return-to-service (Relative Risk of 1.12, 1.03 respectively) compared with cows in herds presumed non-infected. To conclude BVDV-infection was found to mainly increase the risk of embryonic and foetal-death. | L'objectif de cette étude était de quantifier les différences de fertilité des vaches selon leur appartenance à des troupeaux présumés exposés ou non à une circulation virale récente et en cours ou passée. La fertilité a été évaluée par l'existence ou non d'un retour après l'insémination artificielle (IA), définie par la survenue d'une nouvelle IA. Les retours ont été segmentés en deux composantes selon les mécanismes probables de survenue : les retours trois semaines (de 19 à 25 jours), et les retours tardifs (à partir de 26 jours). Trois statuts de troupeaux ont été déterminés sur la base de quatre résultats quadrimestriels consécutifs de taux d'anticorps dans le lait de tank (i) présumés non exposés à une circulation virale, (ii) présumés exposés à une circulation virale récente et en cours, (iii) présumés exposés par le passé à une circulation virale. Au total, les séquences post-IA de 150 854 IA de rang 1 ou 2 chez 122 697 vaches réparties dans 6 149 troupeaux ont été étudiées. Le risque de retours a été quantifié à l'aide de modèle de régression logistique ou d'analyse de survie. Le statut des troupeaux vis-à-vis de l'infection par le virus de la BVD n'était pas significativement associé au risque de retours 3 semaines, contrairement au risque de retours tardifs. Les vaches des troupeaux présumés exposés à une circulation virale passée ou récente et en cours présentaient un excès de risque de retours tardifs (respectivement de 3 et 12%) par rapport aux vaches des troupeaux présumés non exposés. En conclusion, l'infection par le virus de la BVD apparaît associée à la survenue de mortalité embryonnaire ou fœtale, mais pas ou très peu à des échecs de fécondation.
Show more [+] Less [-]Conditions de production du lait et qualités sensorielles des fromages Full text
2003
Martin, Bruno | Buchin, Solange | Hurtaud, Catherine
Conditions de production du lait et qualités sensorielles des fromages Full text
2003
Martin, Bruno | Buchin, Solange | Hurtaud, Catherine
Ce texte fait partie du dossier : Systèmes d’élevage et typicité des produits laitiers.
Show more [+] Less [-]Conditions de production du lait et qualités sensorielles des fromages Full text
2003
Martin, Bruno | Buchin, Solange | Hurtaud, Catherine
Ce texte fait partie du dossier : Systèmes d’élevage et typicité des produits laitiers.
Show more [+] Less [-]Production et fixation d'azote chez des luzernes annuelles en région méditerranéenne lors de la période froide Full text
2003
Guckert, A. | Sultan-Tubeileh, K. | Gintzburger, G. | Obaton, M. | Robin, C.
Production et fixation d'azote chez des luzernes annuelles en région méditerranéenne lors de la période froide Full text
2003
Guckert, A. | Sultan-Tubeileh, K. | Gintzburger, G. | Obaton, M. | Robin, C.
Les luzernes annuelles (médics) constituent une ressource fourragère potentielle pour les zones semi-arides du Maghreb et du Mashreq. Les cultivars australiens ne sont pas adaptés aux basses températures observées en hiver dans ces zones. Pourquoi ne pas utiliser des écotypes locaux de médics associés à de nouvelles souches de Sinorhizobium efficientes à basses températures ?Une expérimentation de 2 ans conduite en Syrie a permis d'étudier les performances de 3 écotypes de médics du Maghreb et du Mashreq (M. aculeata accessions 80 et 5099 et M. rigidula accession 716) associés à différentes souches de Sinorhizobium meliloti (M620, M508, BZI). Production de biomasse et fixation d'azote sont plus importantes en 1999, en raison de conditions climatiques plus favorables. M. aculeata 5099 et M. rigidula 716 présentent des performances supérieures à M. aculeata 80. Les valeurs élevées de fixation de M. rigidula avec la souche BZI (72 et 87% d'azote fixé en 1998 et 1999) soulignent sa bonne adaptation aux conditions locales. La production de fourrage en zone semi-aride est donc possible pendant la phase hivernale à condition de mettre en oeuvre des médics appropriées et associées à des souches adaptées. | Low winter temperatures in Mediterranean rangelands delay the growth of forage plants, particularly that of Australian cultivars of annual Medicago species (medicks). Finding appropriate associations of medick - Sinorhizobium able to grow at low temperatures is agronomically and economically important. In this context, the performance (plant development, yield and nitrogen fixation) of three Medicago cultivars originating from the Maghreb and the Mashreq were studied in the field at the ICARDA Research Station (Aleppo, Syria) in 1998 and 1999 : M. aculeata accession 80 (A) and accession 5099 (B) and M. rigidula accession 716 (R), with three different sources of nitrogen : N : fertilized ; I : inoculated with strains M620, M508 and BZI of Sinorhizobium meliloti ; and T, control (no inoculation, no fertilization).Results indicate a genotypic variation of the annual medicks in tolerance to low temperatures. Accession A had a slow growth pattern with low dry matter production compared with B and R over the two seasons. In both seasons and at the early growth stages, the Sinorhizobium strain played a key role in plant growth ; both inoculated and fertilized plants of accession R had comparable dry matter yields. The proportion of nitrogen derived from fixation in A was very low, which was reflected, in turn, in the total amount of fixed nitrogen. The proportion of fixed nitrogen in the association R-BZI association was high in both years, where it reached 72 and 87% of the total plant N respectively. It is suggested that associations differed in their response to low winter temperatures. M. rigidula accession 716 inoculated with the strain BZI proved the best adapted association to the local environment among those studied. M. aculeata accession 5099 seemed also promising for winter growth, provided it is inoculated with a strain better adapted to low temperatures.
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2003
Guckert, A. | Sultan-Tubeileh, K. | Gintzburger, G. | Obaton, M. | Robin, C.
Les luzernes annuelles (médics) constituent une ressource fourragère potentielle pour les zones semi-arides du Maghreb et du Mashreq. Les cultivars australiens ne sont pas adaptés aux basses températures observées en hiver dans ces zones. Pourquoi ne pas utiliser des écotypes locaux de médics associés à de nouvelles souches de Sinorhizobium efficientes à basses températures ?Une expérimentation de 2 ans conduite en Syrie a permis d'étudier les performances de 3 écotypes de médics du Maghreb et du Mashreq (M. aculeata accessions 80 et 5099 et M. rigidula accession 716) associés à différentes souches de Sinorhizobium meliloti (M620, M508, BZI). Production de biomasse et fixation d'azote sont plus importantes en 1999, en raison de conditions climatiques plus favorables. M. aculeata 5099 et M. rigidula 716 présentent des performances supérieures à M. aculeata 80. Les valeurs élevées de fixation de M. rigidula avec la souche BZI (72 et 87% d'azote fixé en 1998 et 1999) soulignent sa bonne adaptation aux conditions locales. La production de fourrage en zone semi-aride est donc possible pendant la phase hivernale à condition de mettre en oeuvre des médics appropriées et associées à des souches adaptées. | Low winter temperatures in Mediterranean rangelands delay the growth of forage plants, particularly that of Australian cultivars of annual Medicago species (medicks). Finding appropriate associations of medick - Sinorhizobium able to grow at low temperatures is agronomically and economically important. In this context, the performance (plant development, yield and nitrogen fixation) of three Medicago cultivars originating from the Maghreb and the Mashreq were studied in the field at the ICARDA Research Station (Aleppo, Syria) in 1998 and 1999 : M. aculeata accession 80 (A) and accession 5099 (B) and M. rigidula accession 716 (R), with three different sources of nitrogen : N : fertilized ; I : inoculated with strains M620, M508 and BZI of Sinorhizobium meliloti ; and T, control (no inoculation, no fertilization).Results indicate a genotypic variation of the annual medicks in tolerance to low temperatures. Accession A had a slow growth pattern with low dry matter production compared with B and R over the two seasons. In both seasons and at the early growth stages, the Sinorhizobium strain played a key role in plant growth ; both inoculated and fertilized plants of accession R had comparable dry matter yields. The proportion of nitrogen derived from fixation in A was very low, which was reflected, in turn, in the total amount of fixed nitrogen. The proportion of fixed nitrogen in the association R-BZI association was high in both years, where it reached 72 and 87% of the total plant N respectively. It is suggested that associations differed in their response to low winter temperatures. M. rigidula accession 716 inoculated with the strain BZI proved the best adapted association to the local environment among those studied. M. aculeata accession 5099 seemed also promising for winter growth, provided it is inoculated with a strain better adapted to low temperatures.
Show more [+] Less [-]L'amélioration génétique de la qualité de la viande dans les différentes espèces : situation actuelle et perpestives à court et moyen terme Full text
2003
Renand, Gilles | Larzul, Catherine | Le Bihan-Duval, Elisabeth | Le Roy, Pascale
L'amélioration génétique de la qualité de la viande dans les différentes espèces : situation actuelle et perpestives à court et moyen terme Full text
2003
Renand, Gilles | Larzul, Catherine | Le Bihan-Duval, Elisabeth | Le Roy, Pascale
Genetic improvement of meat animals has been mainly obtained through the selection of production traits related to fattening efficiency and retail product at slaughter. Up to know, animals have been selected on live growth and also, according to the species, more and more on muscle growth capacity, the main biological component of production. Only the technological quality of pork meat is presently taken into account in genetic improvement schemes owing to its economic importance, the discovery of major genes on meat defaults (HAL and RN) and the predictive measure of pH, lightness and water loss in slaughterhouses. Genotyping for the HAL and RN default is currently used for selecting breeding stocks. The measures of pH, lightness and water loss are included in synthetic indexes in order to maintain the technological quality level while improving lean growth. Poultry meat is being more and more used in industrial processes. Similarly to pork, the measures of pH, lightness and water loss are genetically linked to cooking loss. Genetic variability and correlations are even higher than in pork. However, these measures are genetically independent of production traits in poultry, while they are slightly unfavourably related in pork. Presently the selection for sensory quality attributes is not possible due to the lack of predictive measures in slaughterhouses. A genetic variability has, however, been estimated in the different species. Current studies are looking for the estimation of genetic relationships between production and quality traits. In poultry and rabbits, selection for growth has no impact on quality if the animals are slaughtered at the same age. However a reduction of the slaughter age of poultry as a consequence of selection for growth rate has been shown to improve tenderness and to decrease flavour correlatively to a lower maturity. In pork, genetic lean growth is markedly unfavourably related to the sensory quality. A degradation of the latter may be avoided if the intramuscular lipid content could be selected. In beef, most studies originate from North America or Australia with different types of cattle and in different consuming conditions than those found in France : young fattened steers versus older and leaner young bulls and higher cooking temperatures. These study results are therefore not useful for the French production systems and consuming conditions. French studies show that a selection for muscle growth capacity should be beneficial for tenderness, but detrimental for flavour. Similarly to pork, a selection for intramuscular lipids will counteract that negative effect. In both species, simultaneous improvement of muscle growth and intramuscular lipids is difficult due to the genetic antagonism between both traits and more certainly due to the difficulty to have an accurate, non destructive, predictive measure of lipids in these very lean animals. Due to the lack of an available predictive measure of sensory quality in slaughterhouses, current studies have been aimed at the research of polymorphic genes involved in meat quality that can be selected through genotyping. QTL detection programmes have been conducted and complemented with positional cloning and candidate gene approaches in order to find the causal mutations. The first genes suspected to influence meat quality have been commercialised by private enterprises. The segregation and the impact of the suspected genes have however to be validated within breed for selection purpose. | Les efforts d’amélioration génétique de nos populations d’animaux domestiques exploitées pour la production de viande ont porté jusqu’à présent essentiellement sur les critères de production, principalement la vitesse de croissance en vif mais aussi, de plus en plus, la croissance musculaire. Seules les qualités technologiques de la viande de porc sont actuellement intégrées dans les schémas d’amélioration génétique du fait de leur impact économique, de la mise en évidence de gènes à effet majeur (HAL sur la viande ’pisseuse’ et RN sur la viande ’acide’) et de l’existence de prédicteurs du rendement technologique mesurables en abattoir (pH, réflectance, perte en eau). Il est ainsi possible de poursuivre l’amélioration de la croissance musculaire tout en maintenant le niveau des qualités technologiques dans nos populations porcines. Chez les volailles, une part croissante de la production est utilisée par les industries de transformation. Comme chez le porc, il a été montré que les mesures de pH, de réflectance et de perte d’eau sont génétiquement liées au rendement technologique. Par contre, alors qu’il existe une relation génétique légèrement défavorable chez le porc, ces critères n’apparaissent pas liés génétiquement aux caractères de production chez les volailles. La sélection des qualités sensorielles se heurte pour l’instant à l’absence de prédicteurs mesurables en abattoir. Les recherches actuelles visent principalement à mettre en évidence les relations génétiques entre caractères de production et qualités sensorielles. Chez les volailles et le lapin, une sélection sur la croissance n’a pas d’impact sur les qualités sensorielles si l’âge à l’abattage n’est pas modifié. Par contre la réduction de l’âge à l’abattage des volailles, consécutive à la sélection sur la croissance, induit un accroissement de la tendreté et une réduction de la flaveur liés à la moindre maturité des animaux. Chez le porc, les relations génétiques entre croissance musculaire et qualités sensorielles sont assez nettement défavorables et une dégradation de ces dernières pourrait être évitée si une sélection pour accroître la teneur en lipides intramusculaires était possible. Chez les bovins, les quelques études menées en France permettent d’assurer qu’une sélection sur la croissance musculaire devrait être plutôt favorable à la tendreté, mais défavorable à la flaveur. Comme dans le cas du porc, une sélection sur la teneur en lipides intramusculaires permettrait de pallier cet effet négatif. Dans ces deux espèces, l’amélioration simultanée de la croissance musculaire et de la teneur en lipides intramusculaires se heurte non pas tant à l’existence d’une relation génétique négative entre ces deux objectifs, mais surtout à la difficulté d’obtenir un prédicteur fiable et non destructif de cette teneur chez des animaux qui sont particulièrement maigres. Cette difficulté milite pour la recherche de gènes qui soient à la fois impliqués dans ces qualités et sélectionnables grâce à un polymorphisme facilement détectable.
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2003
Renand, Gilles | Larzul, Catherine | Le Bihan-Duval, Elisabeth | Le Roy, Pascale
Genetic improvement of meat animals has been mainly obtained through the selection of production traits related to fattening efficiency and retail product at slaughter. Up to know, animals have been selected on live growth and also, according to the species, more and more on muscle growth capacity, the main biological component of production. Only the technological quality of pork meat is presently taken into account in genetic improvement schemes owing to its economic importance, the discovery of major genes on meat defaults (HAL and RN) and the predictive measure of pH, lightness and water loss in slaughterhouses. Genotyping for the HAL and RN default is currently used for selecting breeding stocks. The measures of pH, lightness and water loss are included in synthetic indexes in order to maintain the technological quality level while improving lean growth. Poultry meat is being more and more used in industrial processes. Similarly to pork, the measures of pH, lightness and water loss are genetically linked to cooking loss. Genetic variability and correlations are even higher than in pork. However, these measures are genetically independent of production traits in poultry, while they are slightly unfavourably related in pork. Presently the selection for sensory quality attributes is not possible due to the lack of predictive measures in slaughterhouses. A genetic variability has, however, been estimated in the different species. Current studies are looking for the estimation of genetic relationships between production and quality traits. In poultry and rabbits, selection for growth has no impact on quality if the animals are slaughtered at the same age. However a reduction of the slaughter age of poultry as a consequence of selection for growth rate has been shown to improve tenderness and to decrease flavour correlatively to a lower maturity. In pork, genetic lean growth is markedly unfavourably related to the sensory quality. A degradation of the latter may be avoided if the intramuscular lipid content could be selected. In beef, most studies originate from North America or Australia with different types of cattle and in different consuming conditions than those found in France : young fattened steers versus older and leaner young bulls and higher cooking temperatures. These study results are therefore not useful for the French production systems and consuming conditions. French studies show that a selection for muscle growth capacity should be beneficial for tenderness, but detrimental for flavour. Similarly to pork, a selection for intramuscular lipids will counteract that negative effect. In both species, simultaneous improvement of muscle growth and intramuscular lipids is difficult due to the genetic antagonism between both traits and more certainly due to the difficulty to have an accurate, non destructive, predictive measure of lipids in these very lean animals. Due to the lack of an available predictive measure of sensory quality in slaughterhouses, current studies have been aimed at the research of polymorphic genes involved in meat quality that can be selected through genotyping. QTL detection programmes have been conducted and complemented with positional cloning and candidate gene approaches in order to find the causal mutations. The first genes suspected to influence meat quality have been commercialised by private enterprises. The segregation and the impact of the suspected genes have however to be validated within breed for selection purpose. | Les efforts d’amélioration génétique de nos populations d’animaux domestiques exploitées pour la production de viande ont porté jusqu’à présent essentiellement sur les critères de production, principalement la vitesse de croissance en vif mais aussi, de plus en plus, la croissance musculaire. Seules les qualités technologiques de la viande de porc sont actuellement intégrées dans les schémas d’amélioration génétique du fait de leur impact économique, de la mise en évidence de gènes à effet majeur (HAL sur la viande ’pisseuse’ et RN sur la viande ’acide’) et de l’existence de prédicteurs du rendement technologique mesurables en abattoir (pH, réflectance, perte en eau). Il est ainsi possible de poursuivre l’amélioration de la croissance musculaire tout en maintenant le niveau des qualités technologiques dans nos populations porcines. Chez les volailles, une part croissante de la production est utilisée par les industries de transformation. Comme chez le porc, il a été montré que les mesures de pH, de réflectance et de perte d’eau sont génétiquement liées au rendement technologique. Par contre, alors qu’il existe une relation génétique légèrement défavorable chez le porc, ces critères n’apparaissent pas liés génétiquement aux caractères de production chez les volailles. La sélection des qualités sensorielles se heurte pour l’instant à l’absence de prédicteurs mesurables en abattoir. Les recherches actuelles visent principalement à mettre en évidence les relations génétiques entre caractères de production et qualités sensorielles. Chez les volailles et le lapin, une sélection sur la croissance n’a pas d’impact sur les qualités sensorielles si l’âge à l’abattage n’est pas modifié. Par contre la réduction de l’âge à l’abattage des volailles, consécutive à la sélection sur la croissance, induit un accroissement de la tendreté et une réduction de la flaveur liés à la moindre maturité des animaux. Chez le porc, les relations génétiques entre croissance musculaire et qualités sensorielles sont assez nettement défavorables et une dégradation de ces dernières pourrait être évitée si une sélection pour accroître la teneur en lipides intramusculaires était possible. Chez les bovins, les quelques études menées en France permettent d’assurer qu’une sélection sur la croissance musculaire devrait être plutôt favorable à la tendreté, mais défavorable à la flaveur. Comme dans le cas du porc, une sélection sur la teneur en lipides intramusculaires permettrait de pallier cet effet négatif. Dans ces deux espèces, l’amélioration simultanée de la croissance musculaire et de la teneur en lipides intramusculaires se heurte non pas tant à l’existence d’une relation génétique négative entre ces deux objectifs, mais surtout à la difficulté d’obtenir un prédicteur fiable et non destructif de cette teneur chez des animaux qui sont particulièrement maigres. Cette difficulté milite pour la recherche de gènes qui soient à la fois impliqués dans ces qualités et sélectionnables grâce à un polymorphisme facilement détectable.
Show more [+] Less [-]La production et les échanges de viande bovine dans le monde et dans l'Union européenne Full text
2003
Chatellier, Vincent | Guyomard, Herve | Le Bris, K.
La production et les échanges de viande bovine dans le monde et dans l'Union européenne Full text
2003
Chatellier, Vincent | Guyomard, Herve | Le Bris, K.
This paper proposes a retrospective analysis of beefsupply and trade over the period 1991-2002, first at theworld level, second for the various Member States ofthe European Union. The latter is the second world producerafter the United States. European beef productiondeclined over the past decade while world supplyincreased by 1 % per year, mainly because of some developingcountries (Brazil and China). The EuropeanUnion is the fourth world exporter after Australia, theUnited States and Brazil. Like supply, European beefexports declined over the past ten years, mainly becauseof sanitary problems. The Agricultural Agreement ofthe Uruguay Round was not really constraining since1994 on both the export and import dossier. Europeanbeef imports were globally stable since that datearound 400 000 tonnes per year. The European beefproduction decrease since 1991 is for a large part dueto some Member States where milk production is important(Germany and countries of the North of Europe).The beef supply structure is different in each MemberState according to weights of produced animals, privilegedraces, breeding techniques and production systems.This production heterogeneity contributes tooffer to consumers a diversified choice of beef productsand explains, at least in part, why intra communitytrades are important, although in decline over the lastyears. | L'article propose une analyse rétrospective de la production et des échanges de viande bovine sur la période 1991-2002, d'abord à l'échelle internationale, ensuite pour les différents Etats membres de l'Union européenne. Second producteur de viande bovine derrière les Etats-Unis, l'Union européenne a pourtant vu sa production diminuer sur les dix dernières années alors que l'offre mondiale augmentait au rythme annuel de 1%, principalement grâce à certains pays en développement comme le Brésil et la Chine. Aujourd'hui quatrième exportateur mondial derrière l'Australie, les Etats-Unis et le Brésil, l'Union européenne a vu ses exportations diminuer depuis 1991, essentiellement sous l'effet des crises sanitaires qui ont frappé la zone. L'engagement à réduire les exportations subventionnées issu de l'accord agricole de l'Uruguay round de 1994 n'a pas été véritablement contraignant jusqu'à ce jour. L'engagement à une plus grande ouverture du marché n'a pas été davantage contraignant avec des importations communautaires globalement stables aux alentours de 400 000 tonnes par an depuis 1995. La baisse de la production communautaire de viande bovine est d'abord le fait des pays qui ont une forte vocation laitière, tels que l'Allemagne ou les pays du Nord de l'Europe. La structure de l'offre de viande bovine diffère fortement selon les Etats membres en fonction du poids des diverses catégories animales abattues, des races privilégiées, des techniques d'élevage et des systèmes productifs adoptés. Cette hétérogénéité de la production permet d'offrir une palette de produits relativement diversifiée et explique, pour partie, l'existence de flux commerciaux intra-communautaires importants, bien qu'en baisse.
Show more [+] Less [-]La production et les échanges de viande bovine dans le monde et dans l'Union européenne
2003
Chatellier , V. (INRA (France). UMR 1134 UMR INRA / Univ. Nantes : Economie et Droit Rural et Agro-Alimentaire) | Guyomard , H. (INRA (France). UR 0122 Unité d'Économie et sociologie rurales de Rennes) | Le Bris , K. (INRA (France). UR 0122 Unité d'Économie et sociologie rurales de Rennes)
L'article propose une analyse rétrospective de la production et des échanges de viande bovine sur la période 1991-2002, d'abord à l'échelle internationale, ensuite pour les différents Etats membres de l'Union européenne. Second producteur de viande bovine derrière les Etats-Unis, l'Union européenne a pourtant vu sa production diminuer sur les dix dernières années alors que l'offre mondiale augmentait au rythme annuel de 1%, principalement grâce à certains pays en développement comme le Brésil et la Chine. Aujourd'hui quatrième exportateur mondial derrière l'Australie, les Etats-Unis et le Brésil, l'Union européenne a vu ses exportations diminuer depuis 1991, essentiellement sous l'effet des crises sanitaires qui ont frappé la zone. L'engagement à réduire les exportations subventionnées issu de l'accord agricole de l'Uruguay round de 1994 n'a pas été véritablement contraignant jusqu'à ce jour. L'engagement à une plus grande ouverture du marché n'a pas été davantage contraignant avec des importations communautaires globalement stables aux alentours de 400 000 tonnes par an depuis 1995. La baisse de la production communautaire de viande bovine est d'abord le fait des pays qui ont une forte vocation laitière, tels que l'Allemagne ou les pays du Nord de l'Europe. La structure de l'offre de viande bovine diffère fortement selon les Etats membres en fonction du poids des diverses catégories animales abattues, des races privilégiées, des techniques d'élevage et des systèmes productifs adoptés. Cette hétérogénéité de la production permet d'offrir une palette de produits relativement diversifiée et explique, pour partie, l'existence de flux commerciaux intra-communautaires importants, bien qu'en baisse.
Show more [+] Less [-]Typologie et ontogenèse des fibres musculaires chez les poissons Full text
2003
Alami Durante, Hélène | Rescan, Pierre-Yves
Typologie et ontogenèse des fibres musculaires chez les poissons Full text
2003
Alami Durante, Hélène | Rescan, Pierre-Yves
Cet article fait partie du Dossier Typologie et ontogenèse des fibres musculaires chez différentes espèces d’intérêt agronomique.
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2003
Alami Durante, Hélène | Rescan, Pierre-Yves
Cet article fait partie du Dossier Typologie et ontogenèse des fibres musculaires chez différentes espèces d’intérêt agronomique.
Show more [+] Less [-]Constraints on adaptive mutations in the codling moth Cydia pomonella (L.): measuring fitness trade-offs and natural selection Full text
2003
Boivin, Thomas | Bouvier, Jean-Charles | Chadoeuf, Joel | Beslay, Dominique | Sauphanor, Benoit
Constraints on adaptive mutations in the codling moth Cydia pomonella (L.): measuring fitness trade-offs and natural selection Full text
2003
Boivin, Thomas | Bouvier, Jean-Charles | Chadoeuf, Joel | Beslay, Dominique | Sauphanor, Benoit
Adaptive changes in populations encountering a new environment are often constrained by deleterious pleiotropic interactions with ancestral physiological functions. Evolutionary responses of populations can thus be limited by natural selection under fluctuating environmental conditions, if the adaptive mutations are associated with pleiotropic fitness costs. In this context, we have followed the evolution of the frequencies of insecticide-resistant mutants of Cydia pomonella when reintroduced into an untreated environment. The novel set of selective forces after removal of insecticide pressure led to the decline of the frequencies of resistant phenotypes over time, suggesting that the insecticideadapted genetic variants were selected against the absence of insecticide (with a selective coefficient estimated at 0.11). The selective coefficients were also estimated for both the major cytochrome P450-dependent monooxygenase (MFO) and the minor glutathione S-transferase (GST) systems (0.17 and negligible, respectively), which have been previously shown to be involved in resistance. The involvement of metabolic systems acting both through xenobiotic detoxification and biosynthetic pathways of endogenous compounds may be central to explaining the deleterious physiological consequences resulting from pleiotropy of adaptive changes. The estimation of the magnitude of the fitness cost associated with insecticide resistance in C. pomonella suggests that resistance management strategies exclusively based on insecticide alternations would be unlikely to delay such a selection process
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2003
Boivin, Thomas | Bouvier, Jean-Charles | Chadoeuf, Joel | Beslay, Dominique | Sauphanor, Benoit
Adaptive changes in populations encountering a new environment are often constrained by deleterious pleiotropic interactions with ancestral physiological functions. Evolutionary responses of populations can thus be limited by natural selection under fluctuating environmental conditions, if the adaptive mutations are associated with pleiotropic fitness costs. In this context, we have followed the evolution of the frequencies of insecticide-resistant mutants of Cydia pomonella when reintroduced into an untreated environment. The novel set of selective forces after removal of insecticide pressure led to the decline of the frequencies of resistant phenotypes over time, suggesting that the insecticideadapted genetic variants were selected against the absence of insecticide (with a selective coefficient estimated at 0.11). The selective coefficients were also estimated for both the major cytochrome P450-dependent monooxygenase (MFO) and the minor glutathione S-transferase (GST) systems (0.17 and negligible, respectively), which have been previously shown to be involved in resistance. The involvement of metabolic systems acting both through xenobiotic detoxification and biosynthetic pathways of endogenous compounds may be central to explaining the deleterious physiological consequences resulting from pleiotropy of adaptive changes. The estimation of the magnitude of the fitness cost associated with insecticide resistance in C. pomonella suggests that resistance management strategies exclusively based on insecticide alternations would be unlikely to delay such a selection process
Show more [+] Less [-]Typologie et ontogenèse des fibres musculaires chez le bovin Full text
2003
Picard, Brigitte | Jurie, Catherine | Cassar Malek, Isabelle | Hocquette, Jean-François
Typologie et ontogenèse des fibres musculaires chez le bovin Full text
2003
Picard, Brigitte | Jurie, Catherine | Cassar Malek, Isabelle | Hocquette, Jean-François
Cet article fait partie du Dossier Typologie et ontogenèse des fibres musculaires chez différentes espèces d’intérêt agronomique.
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2003
B. PICARD | C. JURIE | I. CASSAR-MALEK | J.F. HOCQUETTE
Cet article fait partie du Dossier Typologie et ontogenèse des fibres musculaires chez différentes espèces d’intérêt agronomique.
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2003
Picard, Brigitte | Jurie, Catherine | Cassar Malek, Isabelle | Hocquette, Jean-François
Cet article fait partie du Dossier Typologie et ontogenèse des fibres musculaires chez différentes espèces d’intérêt agronomique.
Show more [+] Less [-]L'élevage contemporain en question : demande sociale, préférences des consommateurs ou interrogations citoyennes ? Full text
2003
Larrère, R.
L'élevage contemporain en question : demande sociale, préférences des consommateurs ou interrogations citoyennes ? Full text
2003
Larrère, R.
L'article s'ouvre sur une critique de la notion de "demande sociale" (une "demande" qui justifierait de se préoccuper du bien-être des animaux et de l'environnement des élevages) : on ne sait jamais qui l'exprime ni comment. Il faut admettre que seule l'économie en propose une définition rigoureuse, à savoir une demande validée par le marché. Mais la démarche qui revient à évaluer le bénéfice que procure aux individus la consommation d'animaux ayant vécu heureux dans des élevages soucieux de la qualité de leur environnement pose, de fait, une question de justice : est-il juste que ce soit au consommateur de payer pour que des élevages polluent moins et que les animaux souffrent moins ? A l'issue de ces deux critiques, l'auteur propose d'interpréter le malaise social qui se manifeste sous de multiples formes au sujet de l'élevage contemporain comme l'expression de deux questions éthiques. La première concerne le sort des animaux : jusqu'où a-t-on le droit d'instrumentaliser des animaux dès lors que l'on reconnaît en eux des êtres sensibles ? La seconde concerne la responsabilité des éleveurs : dans quelle mesure sont-ils responsables des effets non intentionnels de leur activité, lorsque ces effets nocifs (pollutions) sont connus ? Ces questions sont celles dont doivent débattre et se saisir les individus en tant que citoyens. | The paper begins by criticizing the notion of the "social request" (a "request" that would justify that one cares for animal well-being and the breeding environment); we never know who expresses this wish nor how. Only the economy suggests a rigorous definition-that is a request that is validated by the market. However, the approach that includes the evaluation of the benefit that is gained by individuals consuming animals who have lived happy lives on farms preoccupied by the quality of their environment asks a question of justice : is it right that the consumer pay so that farms pollute less and animals suffer less? From these two criticisms, the author suggests interpreting the social uneasiness that appears under different forms of modern breeding as an expression of two questions of ethics. The first concerns how the animals make out : to just what point do we have the right to manipulate animals that we have recognised as being weaker ? The second concerns the responsibility of the breeders : in what measure are they responsible for the non-intentional effects of their activity, when these harmful effects (pollutions) are known? These questions are those that should be debated and should make individuals as citizens react.
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2003
Larrère, R.
L'article s'ouvre sur une critique de la notion de "demande sociale" (une "demande" qui justifierait de se préoccuper du bien-être des animaux et de l'environnement des élevages) : on ne sait jamais qui l'exprime ni comment. Il faut admettre que seule l'économie en propose une définition rigoureuse, à savoir une demande validée par le marché. Mais la démarche qui revient à évaluer le bénéfice que procure aux individus la consommation d'animaux ayant vécu heureux dans des élevages soucieux de la qualité de leur environnement pose, de fait, une question de justice : est-il juste que ce soit au consommateur de payer pour que des élevages polluent moins et que les animaux souffrent moins ? A l'issue de ces deux critiques, l'auteur propose d'interpréter le malaise social qui se manifeste sous de multiples formes au sujet de l'élevage contemporain comme l'expression de deux questions éthiques. La première concerne le sort des animaux : jusqu'où a-t-on le droit d'instrumentaliser des animaux dès lors que l'on reconnaît en eux des êtres sensibles ? La seconde concerne la responsabilité des éleveurs : dans quelle mesure sont-ils responsables des effets non intentionnels de leur activité, lorsque ces effets nocifs (pollutions) sont connus ? Ces questions sont celles dont doivent débattre et se saisir les individus en tant que citoyens. | The paper begins by criticizing the notion of the "social request" (a "request" that would justify that one cares for animal well-being and the breeding environment); we never know who expresses this wish nor how. Only the economy suggests a rigorous definition-that is a request that is validated by the market. However, the approach that includes the evaluation of the benefit that is gained by individuals consuming animals who have lived happy lives on farms preoccupied by the quality of their environment asks a question of justice : is it right that the consumer pay so that farms pollute less and animals suffer less? From these two criticisms, the author suggests interpreting the social uneasiness that appears under different forms of modern breeding as an expression of two questions of ethics. The first concerns how the animals make out : to just what point do we have the right to manipulate animals that we have recognised as being weaker ? The second concerns the responsibility of the breeders : in what measure are they responsible for the non-intentional effects of their activity, when these harmful effects (pollutions) are known? These questions are those that should be debated and should make individuals as citizens react.
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