A stingless bee marks the feeding site in addition to the scent path (Scaptotrigona aff. depilis) | Une abeille sans aiguillon (Scaptotrigona aff. depilis) marque la source de nourriture en plus de la piste odorante
2003
Schmidt, D.T. ((University of Vienna (Autriche). Biocenter, Institute of Zoology)) | Zucchi, R. | Barth, F.G.
Francés. De nombreuses espèces d'abeilles sans aiguillon laissent une piste odorante pour indiquer le chemin d'une source de nourriture. Jusqu'à présent on ignore si le marquage odorant des pistes constitue le seul indicateur chimique utilisé par les abeilles pour trouver des sources de nourriture. On montre ici que Scaptotrigona aff. depilis (Apidae, Meliponinae) Moure 1942 dépose une piste odorante mais laisse en outre un marquage chimique à la source de nourriture. Lorsque des abeilles en quête de nourriture ont le choix, à une source de nourriture connue, entre un nourrisseur M auquel des membres de la colonie ont déjà butiné, et un nourrisseur U identique mais inutilisé, 71 à 86 pour cent d'entre elles choisissent le nourrisseur M. Visiblement les abeilles qui avaient butiné au nourrisseur M l'avaient marqué avec des substances attractives. On suppose que ces substances se différencient de celles de la piste odorante car les abeilles présentes sur le nourrisseur ne montraient jamais le comportement typique du dépôt de piste odorante. En outre les marquages à la source de nourriture par les abeilles en quête de nourriture ont été reconnus même lorsque le nourrisseur utilisé avait été déplacé de l'endroit d'origine. La question se pose de savoir quelle fonction possède ce marquage supplémentaire. Pour cela on a fait des expériences dans lesquelles une à trois abeilles butinaient à un nourrisseur M éloigné de 50 m du nid et recrutaient des membres de la colonie. Des nourrisseurs identiques placés soit dans une autre direction soit à une autre distance servaient de témoin (nourrisseur U). Durant les deux heures d'observation toutes les nouvelles arrivantes (recrues) ont été capturées et comptées aussi bien sur le nourrisseur M que sur le U. Les recrues trouvaient toujours presque toutes (98-100 pour cent) avec une précision impressionnante le nourrisseur M où s'étaient abreuvées les butineuses. Par contre il n'y avait que très peu ou pas du tout d'abeilles sur les nourrisseurs U qui étaient éloignés latéralement de 1,7 m, 8,5 m ou 17 m. Même lorsque le nourrisseur U était plus près du nid que le nourrisseur M de 1,7 m ou 17 m, seulement 0 à 2,5 pour cent des abeilles atterrissaient sur le nourrisseur U. De toute évidence les marquages chimiques au nourrisseur sont reconnus par les abeilles comme point d'arrivée de leur quête de nourriture. Comparée à Melipona seminigra, qui ne dépose pas de piste odorante mais laisse des marquages semblables à la source de nourriture, l'attractivité des marquages est plus forte chez S. depilis. Cela se voit par le nombre de visites nécessaires pour un marquage efficace (M. seminigra 30, S. depilis 20)
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Información bibliográfica
Este registro bibliográfico ha sido proporcionado por Institut national de la recherche agronomique