Efficiency, origin and quality of somatic embryogenesis

Les méthodes modernes de la culture de tissu offrent une série de nouvelles approches destinées à accélérer le développement et le déploiement des génotypes améliorés. Les avantages principaux de ces méthodes sont la possibilité de générer rapidement des plantes uniformes asexuellement propagées et de haute qualité génétique, la propagation clonale des plantes orthotropiques, la production et l'analyse des matières non infectées de maladie et la préservation du germoplasme à travers la cryopréservation. Récemment, un système efficace d'embryogenèse somatique a été mis en place pour la propagation des génotypes cacaoyers (Li Traore et al: 1998). Des embryons somatiques primaires sont produits à partir d'explants floraux à haute fréquence utilisant du thidiazuron et des régulateurs de croissance 2-4-D. Pour accroître l'efficacité du système selon Li et al (1998), un protocole a été mis en place pour l'embryogenèse secondaire à partir des cotylédons d'explants obtenus d'embryons somatiques primaires. Cette étude a été conduite pour évaluer le potentiel de l'embryogenèse secondaire comme méthode de multiplication pour des différents génotypes de cacaoyer. En plus, nous avons examiné au Scanner (SEM) et à l'aide de la Transmission Electro-Microscopie (TEM) l'analyse d'explants Scavina 6 pour déterminer les premiers cycles du développement primaire et secondaire de l'embryon. Nos résultats indiquent que la capacité embryogénique pour l'embryogenèse primaire et secondaire montre un haut degré de variation génotypique, et chaque méthode étant de niveau supérieur pour certains génotypes. Toutefois, l'embryogenèse secondaire a produit beaucoup plus d'embryons dans une courte période. Les analyses (SEM) révèlent des changements au niveau de la surface de l'explant aussitôt après l'initiation de culture (AIC). L'exposition aux régulateurs de croissance a entraîné en conséquence la rupture de la couche épidermale de la cellule et l'émergence de cellules individuelles enflées, émanant du ravissement des deux types d'explants au cours des 5 premiers jours de l'AIC. Des explants staminodes, à une phase ultérieure de leur développement, ont produit des embryons primaires normaux plus larges et plus variables en dimension que les embryons secondaires. L'analyse TEM des cellules épidermales obtenue des deux types d'explants révèle une corrélation possible entre le nombre de chaînes de plasmodesmata existantes dans le tissu bien avant l'AIC et la détermination d'une ligne embryogénique multi-unicellulaire. Un minimum, sinon aucune présence de plasmodesmata a été observée parmi les cellules épidermales du cotylédon avant l'AIC. (Résumé d'auteur)