Wastewater management practices in Porto-Novo, Benin | Pratiques de gestion des eaux usées à Porto-Novo au Bénin

Inglés. The Porto-Novo lagoon is the main receptacle of all wastewater in the municipality through gutters. The objective of the study was to analyze the wastewater management system of the municipality of Porto-Novo to assess the risks of their discharge without treatment in the lagoon. For this purpose, a characterization of wastewater was carried out after a household survey. The results obtained reveal that houses accounted for the most abundant source (55.8%) followed by workshops (21.9%). 94%, 92%, 79% and 50% of respondent households, respectively, discharged laundry water, dishwater, shower water and blackwater in nature. 42.5% of respondent households had access to an appropriate sanitation system. Latrines and showers were the most used sanitation structures in Porto-Novo. The principal component analysis revealed three groups of wastewaters: wastewater from slaughterhouses, workshops and human settlements. Physicochemical and bacteriological analyzes indicated that wastewater had organic and microbiological contamination and then were outside WHO and Benin standards. The majority of the parameters studied varied significantly between the types of wastewaters. The wastewaters from the workshops (DCO / DBO5 > 5) were non-biodegradable while the wastewater of slaughterhouses and human settlements (COD / DBO5 <3) were easily biodegradable. This situation could have repercussions on the quality of the water bodies of this municipality, exposing aquatic communities and local populations to ecotoxicological risks. Thus, this wastewater requires prior treatment before being released into the environment. Keywords: Wastewater, Sanitation, Management, Discrimination, Porto-Novo, Benin

Francés. La lagune de Porto-Novo est le réceptacle principal de toutes les eaux usées de la Commune par le biais des caniveaux. L’objectif de l’étude était d’analyser le système de gestion des eaux usées de la commune de Porto-Novo afin d’apprécier les risques de leur rejet sans traitement dans la lagune. A cet effet, une caractérisation des eaux usées avait été faite après une enquête auprès des ménages. Les résultats obtenus révèlent que les maisons représentaient la source la plus abondante (55,8%) suivies des ateliers (21,9%). 94%, 92%, 79% et 50% des ménages enquêtés rejetaient respectivement les eaux de lessive, de vaisselle, de douche et des eaux vannes dans la nature. 42,5% des ménages enquêtés avaient accès à un système d’assainissement approprié. Les latrines et les douches étaient les structures d’assainissement les plus utilisés par les populations à Porto-Novo. L’analyse en composantes principales a révélé trois groupes d’eaux usées : eaux usées des abattoirs, des ateliers et des établissements humains. Les analyses physico-chimiques et bactériologiques avaient indiqué que les eaux usées avaient une contamination organique et microbiologique puis sont hors des normes de l’OMS et du Bénin. La majorité des paramètres étudiés avaient varié significativement entre les types d’eau usées. Les eaux usées des ateliers (DCO/DBO5>5) étaient non biodégradables tandis que les eaux usées des abattoirs et des établissements humains (DCO/DBO5<3) étaient facilement biodégradables. Cette situation pourrait avoir des répercussions sur la qualité des eaux des plans d'eau de cette commune exposant les communautés aquatiques et les populations riveraines à des risques écotoxicologiques. Ainsi, ces eaux usées nécessitent un traitement préalable avant leur rejet dans la nature. Mots clés: Eaux usées, Assainissement, Gestion, Discrimination, Porto-Novo, Bénin