European temperate forest soils have been exposed to elevated nitrogen (N) and acid depositions for decades. High nitrous oxide (N 2O) and nitric oxide (NO) emissions have been reported from these forests. Since the 1980s, a decline in atmospheric deposition rates has been occurring. Our study addressed the question as to how N oxide fluxes and N turnover processes have changed in response to the declining N depositions in a N-enriched spruce stand (Picea abies (L.) Karst.). Studies were conducted at the Solling roof site under a control-roof with ambient depositions and under a reduced-N-input-roof where N and acid depositions have been reduced to a preindustrial level for 16 e 17 years. Open dynamic and closed chamber methods were used to determine NOx and N2O fluxes, respectively, and in situ incubation studies were conducted to measure net N mineralisation. Under the reduced deposition roof, net nitrification and nitrate in soil solution were reduced to undetectable levels causing the soil to change from a net source for NOx (0.62 0.24 kg N ha 1 yr 1) into a net sink (0.33 0.01 kg N ha 1 yr 1). The uptake of NOx was exclusively controlled by the NO x concentrations of the forest air. Reversal of N enrichment did not affect annual N2O fluxes (0.08 kg N ha 1 yr 1) due to restricted denitrification in the well-aerated organic layer, but the origin of nitrate for denitrification changed from mainly soil-borne N to exclusively deposited N. It was demonstrated that less than two decades of reduced N and acid depositions are sufficient to reduce the surplus N and NOx emissions of this soil

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du Climat (GIEC) indique que le réchauffement climatique est sans équivoque. Le sud de l'Europe doit ainsi anticiper des conditions climatiques plus difficiles (sécheresses estivales, températures plus élevées) ainsi qu'une une baisse de la disponibilité de la ressource en eau. La question prioritaire est donc de savoir comment l'agriculture va devoir s'adapter à des conditions climatiques différentes. Par ailleurs, et comme en témoignent la Directive Cadre sur l'Eau (DCE) et le dernier bilan santé de la PAC de 2008, la qualité de l'eau est devenue un des objectifs prioritaires de l'Union Européenne ; mettant en avant l'intérêt d'un référencement des pratiques agricoles alternatives en matière d'emploi de pesticides et l'importance de prendre en compte les conditions d'adoption et de mise en œuvre de ces pratiques. Le Projet EAUSAGE articule ainsi deux approches complémentaires, l'une qualitative et l'autre quantitative : La première approche a pour hypothèse que l'existence d'incertitudes constitue un frein majeur à l'adoption de pratiques alternatives de réduction des phytosanitaires et que les modalités de diffusion de l'information et de réalisation du conseil technique vont influencer la façon dont les acteurs perçoivent les risques et les incertitudes et, partant, déterminent les possibilités d'un changement de pratiques. La seconde approche, quantitative, consiste à développer des outils permettant l'évaluation de scénarios en vue d'une « meilleure » planification conjointe des différentes activités (agricoles, industrielles, domestiques) et d'une « meilleure » utilisation des ressources en eau, à une grande échelle (Région Midi-Pyrénées).