Recurrent selection for resistance to Sclerotinia sclerotiorum in sunflowers using artificial infections

français. Trois générations de sélection récurrente pour la résistance à Sclerotinia sclerotiorum ont été menées sur 2 populations de tournesol. Pour les 2 premiers cycles, un seul test a été appliqué, mesurant la vitesse d’extension du mycélium de Sclerotinia sur la face stérile des capitules. Pour le 3e cycle, on a employé à la fois ce test et un autre, consistant en l’infection des faces fleuries des capitules avec une suspension d’ascospores, la variable mesurée étant le délai jusqu’à l’apparition des symptômes. Du 1 au 2e cycle, les 2 populations ont montré une amélioration très nette. La moyenne de la croissance mycélienne sur la population restauratrice est passée de 200 % à 104 % par rapport au témoin « Remil » et, sur la population mainteneuse, de 281 % à 91 %. En même temps, la variance a été considérablement réduite. Cependant, au troisième cycle, il n’y a pas eu d’amélioration ; la population restauratrice avait la même moyenne qu’au deuxième cycle, bien qu’avec une variance encore réduite, et la sensibilité moyenne de la population mainteneuse était légèrement supérieure à celle calculée pour le 2e cycle. Au 3e cycle, il n’y avait pas de corrélation entre les résultats fournis par le test mycélium et par le test ascospores. Les résultats de ce dernier test montraient une variabilité importante par rapport au témoin. Il devrait donc être possible de poursuivre la sélection en utilisant ce test. Puisqu’il est plus proche du cycle naturel de Sclerotinia, il semble raisonnable de lui attribuer un poids plus élevé. Les raisons possibles des limites de l’utilisation du test mycélium sont discutées. Il sera nécessaire de poursuivre la sélection avec une pression moins élevée pour 2 caractères pendant quelques générations, afin de déterminer si de réels progrès en résistance à Sclerotinia sont possibles.

anglais. Three generations of recurrent selection for Sclerotinia sclerotiorum resistance have been carried out on 2 populations of sunflower. For the first 2 cycles a test measuring the extension rate of S. sclerotiorum mycelium on the back of the capitulum was used. For the 3r d cycle this test was employed together with one based on inoculation of the floral surface of the capitulum with an ascospore suspension, after which the length of the latent period until symptom appearance was measured. From the 1st to the 2nd cycle, both populations showed considerable improvement. The mean of mycelium extension on the restorer population was reduced from 200 0l0 of that on control variety ’Remil’ to 104% and on the maintainer population from 281% to 91 %. At the same time the variance was considerably reduced. However the results of the 3rd cycle did not show any improvement. The restorer population had the same mean, 106% as in the second cycle, although with a further reduced variance and the maintainer population was slightly poorer than in the 2nd cycle (with a mean of 113 %). In the 3rd cycle there was no correlation between results of the mycelium and ascospore tests. The results of the latter showed wide variation, with the population mean between those of ’Airelle’ and ’Remil’, so it should be possible to breed for resistance to ascospore installation. Since this test is similar to the natural cycle of S. sclerotiorum most weight should be given to its results. The possible reasons for the lack of improvement with the mycelium test are discussed. It is proposed to continue the programme with a weaker selection pressure for both characters during several generations in order to determine whether real increases in S. sclerotiorum resistance can be obtained.