Effets genetiques sur les caracteres des portees issues de trois souches de lapins utilises en croisement.
1984
Brun , Jean- Michel (INRA , Toulouse (France). UR 0066 Unité de pharmacologie-toxicologie) | Rouvier , R. (INRA , Toulouse (France). UR 0066 Unité de pharmacologie-toxicologie)
anglais. Direct, maternal and grand-maternal genetic effects along with direct and maternal heterosis on litter traits (size at birth and weaning, weaning weight), are estimated from a crossbreeding experiment using Californian (CA), New-Zealand White (NZ) and Small Russian (SR) rabbit strains. The amount of variation between CA, NZ and SR strains is particularly important for maternal effects, either on litter size at birth (+ 0,62, + 0,08 and - 0,70* respectively) or at weaning (+ 1,20**, -0,26 and - 0,94** respectively). Maternal effects on litter size at birth reflect the additive genetic values of the strains for ovulation rate. The opposition between favourable maternal effects (ovulation, viability from birth to weaning) and unfavourable grandmatemal effects (viability) of the CA strain makes it suitable for the paternal strain of crossbred does. The (♂ CA x ♀NZ) doe litters capitalize favourable maternal effects transmitted by CA grand-father and favourable grand-maternal effects (related to milking ability NZ female. This complementarity increases weaning trait performance by 18 per 100. The SR is penalized by its low ovulation rate and small size but shows a favourable direct effect on viability and leads to specific heterosis. Thus, litters from (♂CA x ♀SR) and (♂SR x ♀NZ) crossbred does accumulate some additive and non-additive favourable genetic effects. Tota! gain from heterosis on the number weaned and litter weight at weaning averages 22 per 100. The implications of these results for selection methods to improve the crossbreds are discussed.
Afficher plus [+] Moins [-]français. A partir d’une expérience de croisement à double étage entre les souches de lapins Californienne (CA), Néo-Zélandaise Blanche (NZ) et Petite Russe (PR) sont estimés leurs effets génétiques directs, maternels, grand-maternels, les hétérosis directs et maternels, sur les caractères de la portée (taille à la naissance et au sevrage ; poids au sevrage). L’effet maternel varie largement entre les souches CA, NZ et PR pour le nombre de nés vivants par portée (+ 0,62, + 0,08 et - 0,70* respectivement) et le nombre de sevrés par portée sevrée (+ 1,20** - 0,26 et - 0,94** respectivement). Il traduit, pour le premier caractère, les valeurs additives des souches pour le taux d’ovulation. L’opposition entre effets maternels favorables (ovulation, viabilité naissance-sevrage) et grand-maternels défavorables (viabilité) de la Californienne en fait une souche paternelle de la lapine métisse. La Néo-Zélandaise Blanche complémente la Californienne par son effet grand-maternel favorable (lié à son aptitude laitière) sur la taille et le poids de portées au sevrage et confère à la femelle ( ♂CA x ♀NZ) une supériorité de 18 p. 100 par rapport à la moyenne. La souche Petite Russe, pénalisée par son faible niveau d’ovulation et sa petite taille, a un effet direct favorable sur la viabilité et conduit à des hétérosis spécifiques avec les deux autres. Ainsi, les portées de lapines métisses (♂CA x ♀PR) et (♂PR x ♀NZ) cumulent des effets génétiques additifs et non-additifs favorables. Le gain total par hétérosis sur le nombre et le poids de lapereaux sevrés est de 22 p. 100. Les conséquences de ces résultats sur les méthodes d’amélioration des croisements sont envisagées.
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Cette notice bibliographique a été fournie par Institut national de la recherche agronomique
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