Elevages larvaires semi-intensifs en marais atlantiques: essais réalisés sur le bar Dicentrarchus labrax et la dorade royale Sparus aurata à la station AQUALIVE en 1991
1991
Duprat, Laurent
Contrairement aux élevages qui utilisent de telles structures, la principale difficulté de mise au point des élevages larvaires en bassins extérieurs réside dans la gestion du milieu et son contrôle. Les premiers stades larvaires sont en effet particulièrement sensibles à la qualité du milieu et le bar comme la dorade ne colonisent d'ailleurs les écosystèmes paraliques qu'à des stades ultérieurs. Il est donc non seulement nécessaire d'exercer un contrôle sur cet environnement, afin de permettre une bonne survie larvaire, mais aussi d'optimiser les principales composantes du milieu pour obtenir la meilleure croissance possible, tout en limitant les investissements et rester dans la philosophie des élevages extensifs et semiintensifs. Les essais précédents se sont heurtés à de nombreuses contraintes, car le marais est un milieu difficile à maîtriser, soumis aux fluctuations des différents facteurs abiotiques et biotiques. Les résultats ont été jusqu'alors irréguliers, à l'image du milieu. Les essais 91 avaient pour but de fiabiliser les techniques d'élevage, notamment les incubations in situ, en utilisant une enceinte intermédiaire jusqu'à la première prise de nourriture et en ciblant le suivi sur les premiers jours de la larves. Parallèlement, une étude sur les effets de la lumière sur la survie et la première prise alimentaire a été réalisée à AQUALIVE en collaboration avec le CREMA l'Houmeau.
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