Le génome du petit pois décrypté
2019
Burstin, Judith | Kreplak, Jonathan | Madoui, Mohammed-Amine | Agroécologie [Dijon] ; Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Bourgogne (UB)-AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC) | Génomique métabolique (UMR 8030) ; Genoscope - Centre national de séquençage [Evry] (GENOSCOPE) ; Université Paris-Saclay-Direction de Recherche Fondamentale (CEA) (DRF (CEA)) ; Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Direction de Recherche Fondamentale (CEA) (DRF (CEA)) ; Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université d'Évry-Val-d'Essonne (UEVE)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
scientifiques cités d'après une dépèche AFP
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Afficher plus [+] Moins [-]anglais. Le décryptage du génome du petit pois, réalisé pour la première fois par huit équipes de chercheurs pilotées par l'INRA, ouvre des perspectives très importantes pour la recherche, tant pour nourrir la planète que pour lutter contre le réchauffement climatique.Pisum sativum, une légumineuse plus connue sous le nom de petit pois, est une espèce fétiche pour les généticiens du monde entier, car c'est sur un pois que le père de la génétique moderne, le moine Gregor Mendel, s'était basé pour déterminer les premières lois de l'hérédité en 1866.Pour reconstituer la séquence de son génome, "il a fallu ordonner plusieurs milliards de courtes séquences d'ADN", a indiqué à l'AFP Judith Burstin de l'INRA-Dijon, qui a coordonné l'article publié lundi dans la revue Nature Genetics, par et avec Jonathan Kreplak (Inra) et Mohammed-Amin Madoui (CEA-CNRS).Alors que le premier séquençage du génome d'une plante a eu lieu en 2000, et que celui du blé est intervenu en 2018, celui du pois a pris plus de temps car "il s'agit d'un "génome très volumineux et très complexe, avec beaucoup de petites séquences qui se répètent", a indiqué Mme Burstin.Deux équipes françaises, de l'Institut national de la recherche agronomique(INRA) et du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) ont planché sur le sujet depuis 2013, ainsi que deux équipes tchèques, deux australiennes, une américaine, une canadienne et un chercheur néo-zélandais, avec aussi l'aide de financements privés, venant notamment du groupe agroalimentaire français Avril, spécialisé dans les oléagineux et légumineuses.
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Cette notice bibliographique a été fournie par Institut national de la recherche agronomique
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