International audience | Results for the concentrations of total polycyclic aromatic hydrocarbons (ΣPAH) and the PAH profile in leaves from three deciduous tree species from the same woodland are presented, and discussed with reference to environmental and leaf-related variables. There were significant differences between oak, ash and hazel leaves in their ΣPAH concentrations (sum of 23 PAHs), and in the relative contribution of individual PAHs to the sum. Leaves exhibiting pubescence (hairiness) were found to have significantly higher ΣPAH concentrations than hairless leaves, regardless of their position in the vegetation strata of the wood. Hazel leaves from the understorey had a PAH profile consisting of a greater proportion of the 4-, 5- and 6-ring PAHs than oak or ash from the canopy. This was concluded to be the result of the filtering effect of the main canopy on the air passing over and through it, with subsequent transfer of particles and attendant PAHs to the understorey below. The proportion of ΣPAH contributed by the 6-ring PAH in hazel leaves was negatively correlated with distance from the southern edge of the canopy. It is proposed that the predominantly windward edges of the woodland, where atmospheric turbulence is likely to be greatest, favoured the deposition of particle-bound PAHs to leaves.

L'analyse de quelques parametres biologiques chez les ouvriers de l'usine d'engrais chimiques ASMIDAL (Algerie), ainsi que chez les habitants d'une cite avoisinante (El Bouni) exposes aux emanations de cette usine, a montre des modifications de ces parametres en signe de contamination par des derives azotes. L'exposition experimentale par ingestion a une dose infraletale de nitrate d'ammonium, derive fabrique par ASMIDAL, a provoque, chez le rat, des modifications similaires a celles trouvees chez les personnes etudiees. Les variations ont concerne les taux d'hemoglobine, de methemoglobine, les globules rouges, les nitrates seriques et urinaires. En outre, on a constate chez le rat des modifications de l'activite de la rate et du foie

Une estimation des emissions biogeniques annuelles de composes organiques volatils (COV) non methaniques dues a la couverture forestiere en France a ete realisee. Trente-deux especes d'arbres representant 98 % de la foret francaise ont ete retenues pour l'estimation. Celle-ci a porte sur un reseau constitue de 93 mailles (departements) de 75 km x 75 km de dimensions moyennes. On a affecte des taux d'emission et des densites de biomasse foliaire specifiques a chacune des 32 especes. Les variables micrometeorologiques (temperatures, intensites lumineuses) ont ete collectees pour l'ensemble des departements francais. Un effort a ete fait pour utiliser, dans les algorithmes de calcul de "Guenther" des facteurs emissifs specifiques aux especes poussant en France ou bien dans les pays limitrophes de celle-ci. Sur les cinq annees (1994-1998) de l'etude, on a calcule la moyenne annuelle des emissions d'isoprene, de monoterpenes et autres composes organiques volatils (ACOV) a l'echelle des departements et de la France. Sur le plan national, l'isoprene dont l'emission estimee est de 457 kt/an represente environ 49 % de l'emission totale, alors que les monoterpenes avec 350 kt/an, et les ACOV avec 129 kt/an representent respectivement 37 % et 14 % du total. L'emission biogenique annuelle de COV en France represente sensiblement la moitie de la source anthropique. Cependant, dans certaines regions (mediterraneennes), les emissions naturelles peuvent largement depasser durant certaines periodes les emissions anthropiques. Notons que l'ensemble de ces resultats demeure empreint d'une grande incertitude, puisque les estimations effectuees sont proposees avec des facteurs correctifs qui peuvent atteindre des valeurs comprises entre 4 et 7

Face au developpement de l'utilisation de produits de desodorisation dits "neutralisants" ou "destructeurs" des odeurs, en pulverisation dans l'atmosphere, a l'emission ou a proximite immediate d'ouvrages responsables d'odeurs, l'INERIS (Institut national de l'environnement industriel et des risques) a procede, pour le compte du ministere de l'Amenagement du Territoire et de l'Environnement et de l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maitrise de l'energie), a une etude visant une meilleure connaissance des performances de ces produits. Deux types de produits ont ete testes, en pulverisation ou en lavage sommaire des gaz, dans des conditions reelles d'effluents industriels, et dans des conditions de laboratoire, en determinant les efficacites de traitement olfactometriques (reduction de l'odeur) et physico-chimiques (abattement des composes responsables des odeurs) au moyen d'analyses simultanees. A l'issue de ces essais, on peut conclure que les produits de traitement des odeurs, proposes actuellement sur le marche pour desodoriser l'air vicie dans l'industrie, doivent etre utilises avec une grande prudence. En effet, la plupart des produits de pulverisation peuvent apporter un reel confort olfactif par effet de masquage (remplacement d'une mauvaise odeur par une odeur "agreable"), mais il ne faut pas en attendre, a priori, un abattement significatif des polluants presents dans l'air malodorant