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The role of pollution prevention strategies, best management practices and cleaner production in hospital wastewater management
2009
Dissanayake, Priyanka
Hospital effluents can be especially hazardous and toxic due to their content of chemical, pathogenic and bio-hazardous wastes. Many of these toxic pollutants are not fully removed or neutralized by traditional municipal wastewater treatment plants, which are primarily designed to address parameters such as Biochemical Oxygen Demand (BOD), Total Suspended Solids (TSS), etc. They are also not easily removed by filtration, settling or flocculation. The common disposal of liquid waste from hospitals into the municipal network collection system or in cesspits is of serious concern and it requires swift and effective address. Wastewater from hospitals contains pollutants that are hazardous and require on-site management to prevent contaminating the city's sewage system and other surface waters. Unlike industrial operations that typically have a few large volume waste streams; hospitals generate different volumes of a wide variety of wastes and emissions. Most important chemicals in hospital wastewater are disinfectants (due to their major use in hospital practice), antibiotics, cytostatic agents, anesthetics, heavy metals (silver, chromium, zinc, lead, copper, platinum, and mercury), rare earth elements (gadolinium, indium, and osmium) and iodinated X-ray contrast media. Pollution prevention strategies and Best Management Practices (BMPs) to pollutant load reduction at the source is the best solution available to overcome this problem. The pollutant load reduction can be initiated by applying pollution prevention strategies and Best Management Practices (BMPs) to practices that use these chemicals. The goal of pollution prevention in healthcare environments is the same as throughout industry do to eliminate and/or reduce pollution at the source. The major difference when undertaking pollution prevention at healthcare facilities is that they do not manufacture a 'product', operate a fabrication 'process' or generate waste materials that can be readily recycled, reused or reprocessed. Therefore, the role of Pollution Prevention Strategies, Best Management Practices and Cleaner Production will be somewhat different than other industrial sectors. Pollution Prevention Strategies, Best Management Practices and Cleaner Production applicable to hospital wastewater management in Sri Lanka and Bangladesh are addressed in this paper.
Afficher plus [+] Moins [-]La pollution du bassin de la Seine par les nitrates : Comprendre l'origine et la migration des nitrates dans l'écosystème pour mieux protéger les aquifères
2009
Ledoux, Emmanuel | Monget, Jean Marie | Schott, Céline | Garnier, Cécile | Beaudoin, Nicolas
Le cycle de l’azote est aujourd’hui, à l’échelle de la planète, le plus profondément perturbé des grands cycles biogéochimiques. L’azote qui entre à 80 % dans la composition de l’atmosphère se transforme en nitrates dans les sols. Une partie de ces nitrates est ensuite entraînée vers les eaux de surface et souterraines. Ce phénomène – absolument naturel – a été fortement amplifié par l’utilisation d’engrais de synthèse depuis le milieu du XXe siècle. Cinquante ans plus tard, la pollution croissante de nos ressources en eaux est devenue un souci majeur et pas seulement parce que la France est menacée de lourdes sanctions par la Commission européenne. Le bassin de la Seine est particulièrement exposé à la pollution par les nitrates, les cultures céréalières et industrielles y étant très développées. Or le bassin compte de nombreux aquifères qui alimentent une large population. Avant même de penser à satisfaire en 2015 la Directive cadre européenne en atteignant le bon état écologique des eaux, il faudrait réussir à stopper l’aggravation de la pollution nitrique. C’est bien sûr l’objectif des décideurs du bassin qui ont néanmoins besoin de savoir comment agir efficacement. Là interviennent les chercheurs. En étudiant de façon aussi fine que possible la diffusion de l’azote et des nitrates vers les aquifères (par l’observation de terrain et l’utilisation de modèles informatiques), ceux-ci contribuent à mesurer l’évolution de la pollution et à proposer des stratégies pour la limiter. Des scénarios sont ensuite testés. La « directive nitrates » de 1991 a abouti à la distinction entre zones dites « normales » et zones « vulnérables ». En « zones vulnérables », le non respect des prescriptions légales du code « de bonnes pratiques agricoles » est passible de sanctions financières. Encore faut-il que les mesures préconisées, fertilisation raisonnée, mise en place de bandes enherbées et d’inter-cultures de type CIPAN (cultures intermédiaires pièges à nitrates), soient efficaces. Les recherches permettent à la fois de le vérifier et de les optimiser. Reste que la propagation des nitrates dans le sol et les aquifères est par essence très lente… Des mesures d’urgence s’imposent en sachant que l’on n’a que trop tardé à les mettre en place et que leur effet sera long à se faire sentir
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