Influence du deficit hydrique sur trois varietes de soja : effet sur la proteogenese des graines
1985
Calmes , J. (Université de Toulouse, Toulouse(France). Centre de Physiologie Végétale) | Viala , Guy (Université de Toulouse, Toulouse(France). Centre de Physiologie Végétale) | Gelfi , Noël (INRA , Castanet-Tolosan (France). UR 0062 Unité d'agronomie) | Blanchet , R. (INRA , Castanet-Tolosan (France). UR 0062 Unité d'agronomie)
法语. La tolérance au déficit hydrique de 2 variétés de soja (Glycine max (L.) Merr.) d’origine chinoise, « Jiangedou » et « Quingmoshidou 533 » (« Q.533 ») est comparée à celle de la variété « Kingsoy » couramment cultivée en France. Des parcelles dont les plantes sont soumises à une contrainte hydrique sévère depuis le début de la floraison jusqu’à la fin de la formation des gousses (le! juillet-15 août) sont comparées à des parcelles témoins placées dans des conditions d’évapotranspiration maximale. Les répercussions de ce traitement sur le développement végétatif et la fructification, les échanges gazeux et le métabolisme carboné et azoté sont étudiées. Durant la période de déficit hydrique, la réduction des échanges gazeux foliaires et de l’alimentation azotée entraîne une croissance limitée et une fructification déficitaire. Le marquage, après incorporation de 14CO2 des composés insolubles non protéiques est plus important dans les feuilles en déficit hydrique que dans les témoins : ceci témoigne d’une synthèse protéique moins active. Dix jours après avoir supprimé la contrainte hydrique, la synthèse protéique reste plus faible par rapport aux témoins, ceci est particulièrement net pour « Q.533 ». Par ailleurs, le comportement de cette variété, dont le développement végétatif reprend au point d’atteindre celui du témoin, diffère de celui de « Jiangedou » et de « Kingsoy ». Le ralentissement du métabolisme carboné et surtout azoté, provoqué par le déficit hydrique, se traduit, à maturité, par une réduction de la masse des graines récoltées, plus importante pour « Q.533 ». Pour les trois variétés la proportion des protéines dans les graines n’a pas été modifiée par le déficit hydrique étudié.
显示更多 [+] 显示较少 [-]英语. The drought tolerance of 2 chinese soybean varieties (Glycine max (L.) Merr.) ’Jiangedou’ and ’Quingmoshidou 533’ (’Q.533’), was compared with that of 'Kingsoy’, currently cropped in France. Plots were water-stressed from flowering until pod formation (August 15) and compared with standard plots in maximum evapotranspiration conditions. The effects of this treatment were studied on vegetative growth and fruiting, gaseous exchange, carbon and nitrogen metabolism. During water stress, reduction of gaseous exchange and nitrogen adsorption led to reduced growth and weak fruiting. After 14CO2 incorporation, labelling of nonprotein insoluble compounds was greater in water-stressed than standard leaves, showing less protein synthesis. Ten days after the end of water stress, protein synthesis remained lower by comparison with standard, particularly for ’Q.533’. In fact, this variety’s behaviour was generally very different from that of ’Jiangedou’ and ’Kingsoy’ : vegetative growth increased again to the control level. Water stress decreased carbon and especially nitrogen metabolism and led to a reduction of seed weight at maturity particularly for ’Q.533’. The seed protein level of the three varieties was not modified by the water stress studied.
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