Relations entre matière sèche a la floraison et rendement en grains chez le maïs: importance du rayonnement disponible par plante
1989
Ruget , F. (INRA (France). UR 0253 Unité de recherches en Bioclimatologie)
法语. Des indicateurs précoces de rendement sont souvent utilisés, mais la bonne connaissance de leur signification physiologique est essentielle à leur bon emploi. Ainsi en est-il du poids de matière sèche à la floraison. Le présent travail montre que des plantes ayant des poids de matière sèche différents à la floraison peuvent produire la même quantité de grains. Il s’agit de cultures à deux densités différentes (d et D=2d). Le traitement le plus dense subit un éclaircissage légèrement antérieur à la floraison, le ramenant à une densité é proche de d. Ni le nombre de fleurs initiées, ni le nombre de grains potentiels ne sont différents entre les deux cultures. Les plantes disposent donc après éclaircissage des mêmes quantités de rayonnement. Les productions de grains par plante sont équivalentes. Les différences de production antérieures à l’éclaircissage se retrouvent à la récolte essentiellement sur le diamètre au collet des tiges et sur leur poids; le nombre de plantes sans épi est un peu plus élevé pour le traitement ayant subi une contrainte en début de cycle. A la période de contrainte la plus forte, c’est-à-dire juste avant l’éclaircissage, ces grandeurs étaient donc les seules sensibles. Le poids de matière sèche à la floraison doit ses qualités de bon indicateur de la production à la récolte : - d’une part, à la relation entre surface foliaire et poids de matière sèche à la floraison, - d’autre part, à la régularité de l’évolution de la surface foliaire après la floraison. En réalité, c’est le rayonnement disponible par plante après la floraison qui est déterminant pour la production de grains, dans nos conditions. Les variabilités génétiques et climatiques de ces relations seront analysées dans des travaux ultérieurs.
显示更多 [+] 显示较少 [-]英语. Many indices are used to estimate at an early stage (e.g. dry matter production at flowering) the final grain production. A knowledge of the physiological basis of these relations is a condition for their good use. The present work shows that plants with different dry matter production at flowering can produce the same quantity of grains per plant. Plants were grown at two sowing densities (d and D=2d) and a part of the thickest crop was partially thinned to a half density (e = d) some days before flowering. Differentiated flower number and potential grain number were not different for the two crops, plants received the same radiation quantities after flowering, but they did not have the same dry weight at flowering. Dry weight differences between crops at flowering are found at harvest essentially on stem weight, but grain production is not affected. Only basal stem diamefer, stem weight and number of plants without ear (greater for stressed crop) show sensitivity at maximum stress period (days before thinning). So the first factor for grain filling is the available global radiation per plant, if the potential grain number is not modified. Relations between dry matter at flowering and grain yield are based on a good leaf area ratio (leaf area/dry matter) and stability of plant leaf area after flowering. Dry weight at flowering is a good index for grain production if the amount of available radiation per plant remains the same. Genotypic and environmental variability of these relations will be analyzed in a further study.
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