Administration de GRF ou de somatotropine chez le porc et les volailles : effets sur les performances, la qualité des viandes et la fonction de reproduction
1992
Bonneau, M.
In ad libitum-fed pigs administered with porcine somatotropin (pST) during the finishing period, daily feed intake is reduced (2-22%), growth is generally accelerated (up to 47%) and feed efficiency is dramatically improved (3-38%), in connection with a sharp reduction in fat deposition (7-44%). Lean content of the carcass is augmented (2-23%). Due to the increased weight of some organs (liver, heart, etc.), dressing percentage is reduced (1-4%). Administration of GRF or of a GRF analog has qualitatively the same effects as pST. The main factors of variation of pST effect on performance and carcass characteristics of pigs include: 1) Dose of pST. Daily feed intake and fat deposition decline linearly with increasing pST doses while the response of feed efficiency, growth rate and lean deposition is quadratic. 2) Mode of administration. Sustained release of pST seems to be less efficient than daily injection. 3) Age and weight. The effects of pST are similar, both qualitatively and quantitatively, during the growing period or in heavy pigs than during the finishing period. 4) Genotype, sex and castration. The effects of pST are negatively related to the animal’s potential for lean tissue growth. The effect of pST on the percentage of the various muscle fiber types is unclear. However, an increase in their size is most often noticed. PST effects on muscular characteristics may vary widely according to muscles. Physical and sensory properties of meat are generally unaffected or only slightly altered by pST treatment. Besides the pST effects on muscle and fat composition, the most consistent changes concern elevated ultimate pH measurements, increased shear force values and decreased tenderness. Consumer acceptance of fresh pork or processed products does not seem to be impaired by pST treatment. The impact of pST treatment on the onset of puberty is not clear. However, there is convincing evidence that any possible adverse reproductive change associated with chronic administration of pST to prepubertal gilts is transient. Administration of pST during gestation has no effect on litter. The impact of pST treatment on milk production by lactating sows is still controversial. Although somatotropin seems to be involved to some extent in the regulation of growth in birds, exogenous administration of GRF or somatotropin has only a transient effect (or, most often, no effect at all) on growth performance and carcass characteristics of chickens.
显示更多 [+] 显示较少 [-]Chez des porcs nourris à volonté, l’administration de somatotropine porcine (pST) pendant la période de finition entraîne une diminution de l’ingéré alimentaire (2-22%), une accélération de la croissance (jusqu’à 47%) et une amélioration de l’efficacité alimentaire (3-38%), en relation avec une réduction du dépôt de gras corporel (7-44%). Le pourcentage de muscles dans la carcasse est augmenté de 2 à 23%. En liaison avec l’augmentation du poids de certains organes (foie, coeur, etc.), le rendement à l’abattage est réduit de 1 à 4%. L’administration de GRF (Growth Hormone-Releasing Factor) ou d’un analogue du GRF a les mêmes effets qualitatifs que celle de pST. L’amplitude des effets de la pST peut varier en fonction : 1) de la dose de pST. L’ingéré alimentaire et le dépôt de gras décroissent linéairement avec la dose alors que la réponse en termes d’efficacité alimentaire ou de dépôt de muscle plafonne au delà de la dose seuil qui permet d’obtenir la vitesse de croissance maximale. 2) des modalités d’administration. Les formes d’administration lente semblent moins efficaces qu’une injection journalière. 3) de l’âge et du poids. Les effets de la pST administrée pendant la phase de croissance ou chez des porcs lourds sont similaires, qualitativement et quantitativement, à ceux observés pendant la période de finition. 4) du génotype, du sexe et de la castration. Les effets de la pST sont d’autant plus importants que le potentiel de croissance musculaire de l’animal est plus faible. Les effets de la pST sur le pourcentage des différents types de fibres musculaires ne sont pas clairs, bien que l’on observe une augmentation générale de leur surface de section transversale. Les effets de la pST sur les caractéristiques musculaires peuvent varier fortement selon le muscle considéré. Les propriétés physiques et sensorielles de la viande ne sont généralement pas ou peu modifiées par le traitement pST. Outre l’impact sur la composition du muscle et du gras, on observe assez souvent une légère dégradation de la tendreté. L’impact d’un traitement par la pST sur la venue en puberté des cochettes n’est pas clair. Il semble bien cependant que, s’il devait y avoir un effet négatif, celui-ci soit facilement réversible, dès l’arrêt du traitement. L’administration de pST pendant la gestation n’a aucun effet sur la portée. L’intérêt d’un traitement par la pST pendant la lactation reste controversé. Bien que la somatotropine semble être impliquée dans la régulation de la croissance chez les oiseaux, l’administration de GRF ou de somatotropine n’a que des effets transitoires (ou même, le plus souvent, aucun effet) sur les performances de croissance et la composition des carcasses de poulet...
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