A new fossil species of Trentepohlia (Diptera, Limoniidae) from the Dominican Miocene | Une nouvelle espèce fossile de Trentepohlia (Diptera, Limoniidae) du Miocène de la Dominique. Nous présentons la description d’une nouvelle espèce de Limoniidae Rondani, 1856. Trentepohlia

We present the description of a new species of Limoniidae Rondani, 1856. Trentepohlia (Paramongoma) miocenica Mederos & Wang n. sp. is described from resinites (little or poorly polymerized amber) of Yanigua Formation, in the Eastern District of Dominican Republic, well differentiated from the other species from the fossil record of Hispaniola to date, Trentepohlia (Paramongoma) agri Podenas & Poinar, 1999. A key to the five fossil species of the subgenus Paramongoma Brunetti, 1911 described to date is also offered. Since the biology of the immature stages of Paramongoma are associated with aquatic microhabitats (such as phytotelmata and small mountain streams), the occurrence of such microhabitats can therefore be hypothesized in the area then occupied by the Hispaniolan paleo-island. The records of extant species of the subgenus Paramongoma from several islands of the Lesser and Greater Antilles, as well as presence of the suitable ecological conditions, offers the possibility of finding living species of Trentepohlia Bigot, 1854 at Hispaniola, which is currently the only large island in the Caribbean without records of the genus.

Nous présentons la description d’une nouvelle espèce de Limoniidae Rondani, 1856. Trentepohlia (Paramongoma) myocénique Mederos & Wang n. sp., décrite à partir d’une résinite (ambre peu ou mal polymérisée) de la formation de Yanigua, située dans le district oriental de la République dominicaine, bien différenciée de la seule espèce connue des archives fossiles d’Hispaniola, Trentepohlia (Paramongoma) agri Podenas et Poinar, 1999. Une clé séparant les cinq espèces fossiles du sous-genre Paramongoma Brunetti, 1911 décrites à ce jour est proposée. Comme la biologie des stades immatures de Paramongoma est associée à des microhabitats aquatiques (tels que les phytotelmata et des petits ruisseaux de montagne), on peut faire l’hypothèse que ces types de microhabitats étaient présents dans la zone alors occupée par la paléo-île d’Hispaniola. Les signalisations connues des espèces actuelles du sous-genre Paramongoma dans plusieurs îles des Petites et Grandes Antilles, ainsi que l’existence de conditions écologiques favorables, offrent la possibilité de trouver des espèces vivantes à Hispaniola, alors que cette île est la seule grande île de la Caraîbe sans mention du genre Trentepohlia Bigot, 1854.