La préparation du lapin futur reproducteur

英语. The reproductive success is not only defined by thegenetic potential that each individual inherit from its parents. Maternal and environmental effects that males and females encounter during their development also influence it. The uterine space, the gestation site and the number of littermates influence the pre-natal development, the birth weight and the offspring survival ability in early lactation. In a context were selection favors high litter sizes, and thus littermate competition, practices like cross-foster offspring to reduce litter size and promote weight homogeneity favors the correct development of future reproducing rabbit. Another recommendation is to be sure that one day-old offspring have been milked before being shipped from the selection nucleus to the commercial farms. Few works have been dedicated to study the effects of post-weaning phase on the future reproductive success. Here we point out the necessity of studies dedicated to unravel the consequences of current food restriction practices on the future reproductive life of males and females. Much has been studied regarding the nutritional practices adopted from their selection as future breeders to the beginning of their reproduction, the called rearing period. Two nutritional strategies (quantitative or qualitative restriction) may be used during this phase to favor the correct body development of males and females, while avoiding over-fattening. Regarding male rearing period, their nutrition is straight related to the season. During fall is recommended to nourish young males with high-energy diets while during spring levels a lower energy content seem to be sufficient to cover their needs. Crude protein levels should be superior to 15% during this period. The use of vitamins, micro-minerals and poly-unsaturated fatty acids in the diets for male rabbits are also commented. The most extended recommendation in young females is the feed restriction when high-energy diets are used until females reach 80% of their adult weight. We argue that a minimum physiological maturity must be reached before inseminate females for the first time. Wait for physiological maturity may improve health and welfare of rabbit females.. The use of low-energy and high fiber diets as an alternative strategy is mentioned. This strategy are recommended to be applied no later than 70 days old, favoring thus the development of a higher feed intake capacity. This strategy also favors a smoother development of the body and has positive impacts on the long term.

法语. Le succès reproductif n'est pas seulement défini par le potentiel génétique que chaque individu héritede ses parents. Les effets environnementaux et maternels que les mâles et les femelles rencontrent pendant leurdéveloppement ont aussi une influence sur celui-ci. L'espace utérin, le site de gestation et le nombre de lapereaux influencent le développement prénatal, le poids de naissance et la survie des lapereaux au début de la lactation. Dans un contexte où la sélection favorise une grande taille de portée et donc une compétition chez les lapereaux, des pratiques comme l’adoption pour réduire la taille des portées et favoriser l’homogénéité du poids entre les lapereaux dans la portée, semblent favoriser un développement correct du lapin futur reproducteur. Une autre recommandation est de s'assurer que les petits ont bien tété avant d'être transférés des centres de sélection vers les élevages professionnels. Peu de travaux ont été consacrés à l’étude des effets des phases de post-sevrage sur le futur succès reproductif. Ici, nous soulignons le besoin d'études pour démêler les conséquences des pratiques de restriction alimentaire sur la future vie reproductive des mâles et des femelles. Beaucoup d’études ont porté sur les pratiques d‘alimentation pendant le période d’élevage. Deux stratégies d’alimentation (restriction quantitative ou qualitative) peuvent être utilisées pendant cette phase pour favoriser le développement correct des mâles et femelles tout en évitant un surpoids. En ce qui concerne la période d’élevage des mâles, ses apports nutritionnels doivent être étroitement liés à la saison. En automne, il est recommandé de nourrir les jeunes mâles avec des aliments riches en énergie, alors que pendant le printemps des niveaux plus bas semblent suffisants. Les niveaux de protéines brutes devraient être supérieurs à 15% pendant cette période. L'utilisation des vitamines, d’oligo-élements et d'acides gras polyinsaturés dans l'aliment du lapin mâle sont aussi commentés. La recommandation la plus importante concernant la préparation alimentaire des jeunes femelles concerne la restriction alimentaire quand des aliments riches en énergie sont utilisés jusqu'à ce qu'elles atteignent 80% de leur poids adulte. On argumente qu'un minimum de maturité physiologique doit être atteint avant la première insémination de la femelle. Atteindre la maturité physiologique pourrait améliorer la santé et le bien être des lapines. L'utilisation d’aliments pauvres en énergie et riches en fibres est une stratégie alimentaire alternative mentionnée. Cette stratégie est recommandée pour être appliquée jusqu’à l’âge de 70 jours maximum afin de développer la capacité d’ingestion. Cette stratégie favorise aussi un développement corporel plus régulier et a des impacts positifs sur le long terme.