International audience | The aim of this study is to assess the annual balance of the fluxes of Cd, Cu, Ni, Pb and Zn within different cropping systems, in an experimental site located near Versailles, France. Four fluxes through the cultivated horizon were considered to assess the annual heavy metal balance in these systems: 1) atmospheric depositions, 2) fertilisers as inputs, 3) crops and 4) leaching water as outputs. The water mass flow was estimated with a model (CERES) while the other parameters were actually measured through field sampling. Some large uncertainties are related to analytical detection limits, specially for Pb which presents very low concentrations in nitrogen fertilisers, in crops and in soil solution. Cd was also close to the detection limits in atmospheric deposition and in soil water, and Zn could not be analysed in soil solution. Nevertheless, the following trends clearly appeared: firstly, atmospheric deposition is the major input way of Cu, Ni, Pb and Zn in the soil, whatever the cropping system, whereas Cd is introduced mainly by fertilisers. Secondly, the uptake of heavy metal by wheat is generally larger than by a pea culture, except for Ni. Finally, the global pattern shows an accumulation of Cd, Ni and Pb in the cultivated horizon while Cu decreased. The annual balances, during the cropping year 2001–2002, represented about 0.33, −0.024, 0.014 and 0.014% of the actual stocks in the cultivated horizon, of Cd, Cu, Ni, and Pb, respectively.

Naturally occurring soil organic compounds stabilize potentially toxic elements (PTEs) such as Cu, Cd, Pb, and Mn. The hypothesis of this work was that an insoluble glycoprotein, glomalin, produced in copious amounts on hyphae of arbuscular mycorrhizal fungi (AMF) sequesters PTEs. Glomalin can be extracted from laboratory cultures of AMF and from soils. Three different experiments were conducted. Experiment 1 showed that glomalin extracted from two polluted soils contained 1.6-4.3 mg Cu, 0.02-0.08 mg Cd, and 0.62-1.12 mg Pb/g glomalin. Experiment 2 showed that glomalin from hyphae of an isolate of Gigaspora rosea sequestered up to 28 mg Cu/g in vitro. Experiment 3 tested in vivo differences in Cu sequestration by Cu-tolerant and non-tolerant isolates of Glomus mosseae colonizing sorghum. Plants were fed with nutrient solution containing 0.5, 10 or 20 μM of Cu. Although no differences between isolates were detected, mean values for the 20 μM Cu level were 1.6, 0.4, and 0.3 mg Cu/g for glomalin extracted from hyphae, from sand after removal of hyphae and from hyphae attached to roots, respectively. Glomalin should be considered for biostabilization leading to remediation of polluted soils.

International audience

[Departement_IRSTEA]MA [TR1_IRSTEA]RURAMEN / AMANDE | Dans le cadre de l`opération Ferti-Mieux « le Don, l`eau, la vie », les équipes de la Chambre d`agriculture de Loire Atlantique et du Cemagref se sont associées depuis 1997 pour quantifier le risque de pollution des eaux superficielles par l`azote et les produits phytosanitaires issus de l`activité agricole, et amorcer la proposition de solutions correctives sur ce bassin versant.Pour appuyer les propositions de solutions correctives, nous avons choisi de montrer leurs effets sur les sols et l`eau, en nous appuyant sur un micro bassin de démonstration. Sur ce micro-bassin (bassin du Coisbrac), les agriculteurs ont accepté de modifier leurs pratiques, selon les recommandations formalisées lors des premières années d`étude.

International audience

[Departement_IRSTEA]MA [TR1_IRSTEA]RURAMEN / AMANDE | Le projet européen AgriBMPWater a pour objectif de réaliser une comparaison de différentes modifications de pratiques agricoles élaborées pour améliorer la qualité de l`eau. Cette comparaison est réalisée sur le coût des modifications, leur efficacité attendue, et leur acceptabilité potentielle. Un des résultats novateurs de ce projet est que différencier les politiques de restauration de la qualité de l`eau selon les types d`agriculteurs permet d`accroître l`efficacité de ces politiques tout en diminuant leur coût et en augmentant leur acceptabilité. La traduction sur le terrain de ce résultat de recherche pose cependant de nombreuses questions. C`est cette traduction, sur le bassin versant du Don, qui est exposée ici.

[Departement_IRSTEA]MA [TR1_IRSTEA]RURAMEN / AMANDE | Les travaux qui sont décrits ici ont été réalisés dans le cadre du projet de recherche européen AgriBMPWater, dont l'objectif est de fournir une grille coût-efficacité de modifications de pratiques agricoles sur 8 bassins européens. Le bassin qui nous a servi de support est le bassin du Don, un affluent de la Vilaine.En pratique, la diversité des agriculteurs a été analysée, non pas pour proposer des politiques mais pour : · comprendre le fonctionnement des exploitations, mettre en évidence les moteurs et les freins aux changements de pratiques, · estimer la faisabilité de l`acceptabilité d`un changement de pratiques, · proposer des moyens d'action. Ce travail a mis en évidence deux éléments : 1) l'acceptabilité de pratiques nouvelles énoncée par l'agriculteur lors d'un face à face avec son conseiller est différente de l'avis de ce même conseiller, souvent plus « optimiste » : des marges de manoeuvre dans l'opération de conseil existent. 2) pour exploiter ces marges de manoeuvre, il faut comprendre la logique de fonctionnement de l`exploitation, mettre en évidence d`éventuels points de blocages qui ne sont pas évidents de premier abord, et proposer des voies d`amélioration compatibles avec ce fonctionnement.